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Migrants à Langourla (22). Réunion publique tendue : les opposants qualifiés de « sous-humains »

Vendredi 26 janvier s’est tenue une réunion publique à Langourla, commune du Mené, concernant le projet d’accueil de « migrants » dans l’ancienne maison de retraite de la commune. Achetée 450 000 euros par la municipalité, elle recherche ainsi une solution pour compenser cette dépense faramineuse.

Plusieurs centaines d’habitants, mais aussi de militants politiques ou de citoyens d’autres communes, se sont donc rendus à cette réunion. Elle était animée par les maires du Mené et de Langourla… mais aussi par un « arsenal  associatif » très favorable au projet .

Des habitants pour certains en colère nous ont confié que certains élus faisaient du zèle sur la question. Ils iraient jusqu’à arracher des panneaux dénonçant l’accueil des « migrants », panneaux pourtant fixés sur des terrains privés.

Après les discours des deux maires – qui ont évoqué des insultes, des menaces reçues depuis l’annonce de ce projet, signe de la division profonde dans la commune –  deux militantes du collectif « Les gens heureux d’accueillir des réfugiés à Trégastel et à Trébeurden » ont été sollicitées pour animer la réunion. Venues avec des « migrants » de leur secteur, elles ont fait la morale aux opposants

Etaient également à la table des élus deux militants d’extrême gauche : un membre de l’ASTI – Association de Solidarité avec Tous les Immigrés – et  un médecin. Ce dernier a choqué l’assistance en qualifiant de « sous-humains » ceux qui s’opposeraient à l’immigration (voir la vidéo de l’intégralité des débats ci-dessous).

Après une heure d’intervention de la part des élus et des associatifs pour vanter le « vivre ensemble », le « devoir d’accueil », « la France terre d’immigration depuis des siècles » et autres poncifs , le public était invité à se présenter et à prendre la parole.

On notera au passage les remarques répétées de plusieurs partisans du centre pour migrants sur le fait que tel ou tel intervenant ou membre du public n’était pas de la commune. Véritable paradoxe de leur part comme s’il fallait être du cru pour décider de l’avenir d’une commune, mais aussi plus globalement d’une région, d’un pays, d’un continent. « La distinction entre « résident » et « non résident » venant de gens qui nous reprochent de ne pas vouloir accueillir « l’autre » est succulente » nous glissera un participant venu de Lorient.

Certains ont proposé d’autres projets concrets (maison commune pour des handicapés, accueil de femmes enceintes…) tandis que d’autres réclamaient un référendum ou déclinaient des arguments sensibles contre l’accueil des migrants. Un intervenant souligna que des parents d’élèves envisageaient de retirer leurs enfants de l’école du village – en cas d’accueil des migrants dans le centre juste à côté – ce qui pourrait à terme conduire à la mise en difficulté du groupe scolaire. Un argument de poids donc …

En fonction des interventions des uns ou des autres, une partie ou l’autre de l’assistance applaudissait. Un intervenant mit en garde sur le fait que ce projet allait profondément diviser la commune et  amener des temps troubles – comme plus globalement en Europe où ce phénomène crispe les populations.

Un dialogue de sourds, puisqu’au final la réunion s’est conclue par un « merci au revoir » du maire du Mené. Aucune annonce, ni de référendum –  base de la démocratie contestée par ces élus qui s’estiment avoir tout pouvoir pour décider – ni de réflexion, ni de délai, n’a été faite.

Toutefois, comme nous l’évoquions vendredi, l’Amisep – qui oeuvre à la collaboration avec les migrants – n’a pas encore déposé son dossier, tandis que la Préfecture ne serait pas motivée pour valider le projet, dans une commune située loin de tout.

A noter l’absence du député les Républicains Marc le Fur qui, même s’il s’est prononcé contre le projet via un encart dans la presse quotidienne papier, n’est pas venu débattre avec les électeurs de sa circonscription.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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8 réponses à “Migrants à Langourla (22). Réunion publique tendue : les opposants qualifiés de « sous-humains »”

  1. disrann dit :

    Les pro-migrants sont les idiots utiles du système…Un livre à offrir à tous nos élus bretons (et au delà) , ainsi qu’à nos bobos “L’atlas du mondialisme ” de Pierre Hillard .

  2. Christian Naviaux dit :

    J’ai assisté à cette réunion, c’était assez écoeurant. Une dizaine de personnes à la tribune, toutes favorables à l’arrivée des migrants. Les habituels propos culpabilisants : l’accueil est une obligation morale, vous n’êtes pas des humains, la France s’est construite grâce à l’immigration, vous avez de la haine… Certes ils ont laissé la parole aux opposants, mais les seules interventions valables ont été celle d’un représentant du FN qui a rétabli la vérité quant à l’histoire de l’immigration en France, et qui a rappelé que le devoir des élus était de protéger leurs administrés. Puis l’intervention d’une dame handicapée qui a proposé un projet pour accueillir des handicapés dans l’ancien EHPAD.

    • cado dit :

      pas d’argent pour les EHPAD pour nos parents,nos ainées ,les associations qui veulent acceuillir les migrants qui n’on rien a faire en France,qu’ils les prennent chez eux ces associations qu’ils vont donner un coup de main aux infirmières et aux aides soignantes se sera plus utile la bretagne a dépenser 35 millions se serais plus utile pour les EHPAD

    • lanceur dit :

      il vaut mieux être un sous homme(conscient de la réalité) aux yeux de cette racaille associative que “génocidaire” de son peuple.

  3. assimilation dit :

    Si vous savez leur noms et adressse alors donnez les aux migrants en leur disant qu’ils seront accueillient chez eux a bras ouvert. C’est ce que font les Israeliens en reponse aux Gauchistes du pays

  4. Alain dit :

    Cette affaire semble se résumer à trouver une solution de rattrapage financier à un investissement loupé par le biais d’une solution d’hébergement de migrants illégaux…

    A une époque, gagner de l’argent en déplaçant des personnes de couleur, cela s’appelait : la traite négrière…

    On peut tenir le discours que c’est pour les aider, mais à l’époque ces personnes étaient déjà vendues par leurs semblables aux arabes (principalement) et aux européens… donc, on peut dire qu’il s’agissait là aussi d’une démarche humanitaire que de les soustraire à leurs semblables qui les avaient fait esclaves…

    Reste à savoir, si une famille nourrie et logée et travaillant dans l’agriculture (ce que faisait 99% des gens de l’époque) était une solution pire que celle d’aujourd’hui ou des hommes seuls sont jetés à la rue, sans grand espoir de trouver un travail, et dont l’unique profit revient aux associations qui se font rémunérer pour leur soutien humanitaire… (car c’est visiblement cet aspect financier qui semble intéresser ces élus…)

    (Faut savoir que pour être rentable un esclave devait travailler pleinement au moins 12 ans… c’est à dire qu’il devait arriver à l’âge moyen de 30 ans, ce qui était souvent l’age moyen de vie en Europe à l’époque… un âge dont on peut se poser la question si l’esclave l’aurait atteint en restant dans les prisons des rois et états africain. C’est une pensé iconoclaste, mais toute personnes visitant le musée de l’esclavage à Nantes finie par se poser cette question…)

    Donc, il n’est pas interdit de réfléchir au sens moral de tout cela….

    D’autant que les biens faiteurs auto-déclarés actuels utilisent un vocabulaire “sous-homme” bien connu pour être un marqueur phare d’une pensée raciste qui s’est répandue en Europe il y a 80 ans…

    A l’époque, c’était les juifs, les Roms et les Russes qui étaient qualifiés de ”sous-hommes”, aujourd’hui ce sont les ”empêcheurs de faire son business avec les migrants’ que l’on qualifie ainsi…

    Car le monde serait donc constitué d’ hommes et des sous-hommes???
    Une pensée quelque peu dérangeante et bien peu scientifique…

    Personnellement pour avoir discuté le sujet avec des descendants d’esclaves connaissant bien leur histoire, je comprends mieux les Bretons négriers de l’époque que les Bretons négriers d’aujourd’hui…

  5. Alain dit :

    Sauf que nous sommes en Bretagne, nous ne sommes donc pas Français… (de citoyenneté, mais on ne l’a jamais demandée)…

    Les Français à force de casser leur pays et leur identité ont fini pas importer cette mode en Bretagne, où le fin du fin pour un élu financé par les partis jacobins c’est de se dire français pour avoir des subvention et s’autoriser à la haine de soit et de sa culture en se faisant passer pour un humaniste… La France est devenu Gwen ha Du (banche et noire) et comme l’argent des élus bretons vient de France, c’est logique qu’ils veulent dupliquer le modèle (cela permet de maintenir les subventions…)

    Le jour ou les Français sauront à nouveau ce que ce mot “français” veut dire (donc qui ne mettront plus les Bretons dans la définition), cela rendra service à beaucoup de monde (en France et ailleurs comme ici en Bretagne, et probablement que cela aidera à tarir le trafic humain organisé par les associations et les élus…).

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