Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Immobilier. Taux attractifs et guerre des banques favorisent les acheteurs

Comment se porte le marché immobilier ? La question, qui revient régulièrement, intéresse tout particulièrement les futurs acheteurs et vendeurs de biens. Tour d’horizon d’un contexte où l’optimisme demeure notamment grâce à des taux d’intérêt incitatifs.

Taux attractifs

Parmi les principaux critères qui incitent (ou non) à se lancer dans l’acquisition d’un bien immobilier, le niveau des taux d’intérêt du crédit occupe une place de choix. Et, à l’heure actuelle, ces taux sont très bas. Selon les Notaires de France, 965 000 transactions immobilières ont eu lieu entre février 2017 et février 2018. Cette hausse de 10,9 % par rapport à l’année précédente est due en grande partie à ces taux favorables.

Au mois d’avril 2018, les prêts bancaires à vocation immobilière étaient assujettis à un taux nominal moyen hors assurance de 1,47 %. Autant dire qu’à un coût aussi bas, par ailleurs très similaire à celui de 2017, les transactions ont le vent en poupe. Et ce, malgré une légère hausse des taux à prévoir dans les prochains mois si l’on en croit l’avis d’analystes du marché. Ainsi, ils pourraient avoisiner les 1,8 % d’ici 2020 selon la Banque de France car liés à l’évolution de l’inflation.

immobilier

Source : tejero-immobilier.com

Guerre des banques

D’autre part, hormis l’allongement de la durée des crédits, il faut souligner la concurrence grandissante entre les différents établissements de crédit. Avec le développement des banques en ligne, les banques traditionnelles ont été obligée de sérieusement se remettre en cause afin de rester dans la course.

De plus, la période printanière est traditionnellement le moment de l’année où le marché immobilier est le plus prospère. Une raison supplémentaire pour les prêteurs de proposer des offres encore plus attractives pour attirer les clients.

Mais, quelques ombres au tableau subsistent néanmoins. Malgré une demande favorisée par les différents facteurs évoqués, la compensation de la hausse des prix de l’immobilier reste difficile. Ainsi, l’Observatoire Crédit Logement/CSA précise que « la dégradation de la solvabilité due à la hausse des prix constatée depuis 6 mois a été 4 fois plus forte que ce que la seule baisse des taux aurait pu absorber ». Un rappel utile qui permettra de raison garder aux futurs investisseurs un peu trop enthousiastes.

Crédit photo : Pixabay (CC0/Hassan)
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

Les commentaires sont fermés.

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

Economie

Comment réduire le coût de mes prêts existants ?

Découvrir l'article

Economie, Social

Salaires des cadres : de nouveau en hausse en 2024, mais des disparités

Découvrir l'article

Economie, Sociétal

Consommation. Noël 2024 : le budget moyen des Français au plus bas

Découvrir l'article

Economie

L’inflation en France se stabilise à un niveau bas : les chiffres d’octobre 2024 décryptés

Découvrir l'article

Immobilier

Comment calculer la rentabilité d’un investissement locatif ?

Découvrir l'article

Tribune libre

Comment la députée Le Meur va achever l’immobilier en France ? [L’agora]

Découvrir l'article

Economie

Inflation : Comprendre le phénomène et son évolution en août 2024

Découvrir l'article

Economie, Tribune libre

Les résultats des législatives 2024 et l’immobilier en France : un parallèle inquiétant

Découvrir l'article

Economie, Immobilier

Pourquoi le marché de l’immobilier est paralysé par les législatives 2024 ?

Découvrir l'article

Immobilier, Sociétal

Immobilier. Vers la reprise du marché dans les 5 départements bretons ?

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky