Technocrature européenne : la preuve par l’Italie. Un président sans pouvoir, un « gauleiter » efficace

Qui menace la démocratie élective ? Il y a longtemps que l’on sait que ce sont les instances européennes d’un continent, territoire occupé du mondialisme. Chaque fois qu’un peuple vote contre le carcan européiste, ce vote est refait, annulé ou on trouve quelque chose pour l’invalider.

Ainsi en Italie, un président sans pouvoir a celui de refuser un gouvernement qui ne plait pas à Bruxelles. Il peut même choisir un homme de paille pour diriger le pays pour des élections, espérant que cette fois les Italiens votent bien.

Les médiacrates ne s’offusquent, ils approuvent. Ils ne se rendent pas compte que, si on refuse au peuple la volonté exprimée dans les urnes, on pousse à la révolte sinon à la révolution.

Le président italien a donc pris le risque de refuser de valider le gouvernement proposé par la majorité parlementaire sortie des urnes. Pressenti pour former un gouvernement, Giuseppe Conte est arrivé au Palais du Quirinal pour présenter la liste de ses ministres. Dès le début de l’entretien, il s’est heurté au veto du président Sergio Mattarella, qui a refusé la nomination de l’europhobe Paola Savona au ministère de l’Économie.

Le professeur Conte a pris acte de ce refus en renonçant à la mission dont il avait été chargé quatre jours auparavant. Sergio Mattarella a réaffirmé qu’il avait agi dans le plein exercice de ses prérogatives constitutionnelles. Il a refait la genèse des efforts déployés pendant 84 jours pour donner vie à un «gouvernement politique», tout en rappelant que le président de la République ne «pouvait se voir imposer un choix» qu’il réprouvait.

Ce veto du président a donc déclenché la colère des partis antisystèmes : « Disons-le clairement qu’il est inutile d’aller voter, puisque les gouvernements ce sont les agences de notation, les lobbies financiers et bancaires qui les font. Toujours les mêmes », s’est insurgé Luigi Di Maio. « L’Italie n’est pas un pays libre, c’est un pays occupé financièrement, pas militairement, par les Allemands, par les Français et par les bureaucrates de Bruxelles », a rugi Matteo Salvini.

Le chef de file des antisystème italiens, Luigi Di Maio, a déclaré dimanche soir qu’il chercherait à obtenir du Parlement la destitution du président Sergio Matterella après le refus de ce dernier de nommer un ministre. Luigi Di Maio a dit au cours d’un entretien téléphonique lors d’une émission de télévision qu’il comptait invoquer l’article 90 de la Constitution italienne, qui permet de mettre en accusation le chef de l’État devant le Parlement pour “haute trahison” ou s’il porte “atteinte à la Constitution”. «En portant cette crise au Parlement, nous éviterons qu’elle ne se répande hors du Parlement», a-t-il affirmé plus tard devant ses partisans rassemblés à Fiumicino, La menace est claire.

Sergio Mattarella a annoncé dès dimanche soir la convocation de Carlo Cottarelli, un économiste de 64 ans, ancien haut responsable du Fonds monétaire international (FMI) surnommé « Monsieur Ciseaux » pour son rôle dans la réduction des dépenses publiques en 2013-2014 sous les gouvernements de centre gauche. Carlo Cottarelli, actuel directeur de l’Observatoire des comptes publics, devrait être chargé de former un gouvernement technique qui n’a quasiment aucune chance d’obtenir la confiance du Parlement.

Le président Mattarella prouve qui gouverne à Rome. Il renforce les fronts antisystèmes.

L’Europe a un problème avec les peuples qui la composent…. décidément cette Europe là n’aime pas les Européens. Changeons d’ Europe !

Jean Bonnevey ♦
Journaliste.

Source : Metamag

Photo :Sergio Mattarella,  (DR)

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