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Saint-Valentin : Les étudiants célèbrent-ils de moins en moins la fête des amoureux ?

Les étudiants célèbrent-ils de moins en moins la Saint-Valentin, fête des amoureux mais surtout aujourd’hui, fête ultra commerciale s’il en est ? C’est ce qu’il ressort d’un sondage mené par le site Kartable.fr,  sondage mené sur 812 étudiants.

En 2019, très peu de collégiens, de lycéens et d’étudiants semblent célébrer la Saint-Valentin. En effet, seulement 34% des garçons et 22% des filles déclarent qu’ils vont fêter les amoureux le 14 février prochain.

Pour la grande majorité des sondés, soit 58%, avoir une relation amoureuse est bien plus importante que leurs études. C’est encore plus le cas pour les garçons qui sont 65%, bien loin devant les filles à 51%. De leur côté, la gent féminine estime à 32% qu’avoir un amoureux est moins important que leur réussite scolaire alors que les garçons ne sont que 12%. Enfin, 20% mettent les études au même niveau que l’amour.

Intéressant de constater que pour 28%, cette fête est ringarde, que pour 19% des sondés, c’est une fête commerciale , et que 34% estiment que la fêter « c’est la honte ». Et si, 10% se sentent obligés de la célébrer, seulement 8% y trouvent encore quelque chose de classe.

Globalement, c’est la discrétion relationnelle qui est de rigueur : plus de 57% des garçons et 72% des filles préfèrent être discrets dans le cadre de leur relation amoureuse au sein de leur établissement scolaire.

Terminés les petits billets doux, les entremetteurs ou les dragueurs courageux… Désormais c’est le Smartphone qui est le vecteur de cupidon. En effet, 59% des filles et 66% des garçons déclarent leur amour grâce à leur téléphone mobile. Seulement 19% demandent une aide extérieure et plus de 15% attendent que l’autre fasse le premier pas. Seulement 3% ont le courage d’aller parler directement à l’être aimé.

Alors, c’était mieux avant…ou pas ? 

*Méthodologie : sondage réalisé entre le 17 et 23 janvier 2019 sur un panel de 812 étudiants. Profils : 49 % d’hommes et 51 % de femmes. Niveaux d’études : collège : 5 %, lycée : 13 %, bac : 53 %, bac+2 : 16 %, bac+3 : 11 %, bac+4 : 1 %, bac+5 et supérieur : 1 %. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives.

Aux origines de la Saint-Valentin

La Saint Valentin est une fête traditionnelle, ancienne.  Les romains fêtaient les Lupercales du 13 au 15 février. C’était une fête de purification symbole de partage où un sacrifiait un bouc dans une grotte pour symboliser la fertilité. Elle était aussi donnée en l’honneur du dieu des troupeaux et des bergers et marquait la fin de l’hiver. En effet, le 15 février, la mythologie polythéiste honorait chaque année Lupercus, le dieu de la fécondité. Ces fameuses lupercales étaient accompagnées de sacrifices d’animaux destinés à amadouer les dieux. Étymologiquement, Lupercus vient du latin lupus, le loup. La légende raconte que c’est une louve, maternelle, qui sauva Romulus et Remus, les futurs fondateurs de Rome.

En 495, le pape Gélas 1er va interdire cette fête et impose que l’on célèbre Valentin, le 14 février, au nom d’un prêtre chrétien, Valentinus, mort vers 270. On dit qu’il fut condamné à mort par l’empereur Claude II pour avoir consacré des mariages chrétiens dans la clandestinité. L’empereur avait interdit ces mariages en constatant que les Chrétiens, une fois mariés, refusaient de s’engager dans les légions militaires pour ne pas quitter leur famille. Saint Valentin serait donc mort en défenseur de l’amour et du mariage.

L’Eglise a donc remplacé un rite pluri-centenaire à l’époque par une fête de la purification (la Chandeleur) et une fête de l’amour et de la fécondité (la St Valentin).

Depuis 1496, Saint Valentin est officiellement le Saint Patron des Amoureux, sur ordre du pape Alexandre VI. A cette époque, la protection de ce Saint Patron s’appliquait surtout aux célibataires qui cherchaient l’âme soeur.

Cette fête que nous sommes aujourd’hui si nombreux à considérer comme une fête commerciale est pourtant une véritable coutume depuis le Moyen Âge. Des processions étaient célébrées pour les amoureux, et des parties de cache-cache entre célibataires dans les villages devaient permettre à chacun de trouver l’âme sœur. À partir du XIXe siècle, la pratique de l’échange de petits mots d’amour se développe. Et les « Valentines », ces cartes portant des mots doux, deviennent les symboles de la Saint-Valentin.

Crédit photos : pixabay (cc)
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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