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Nantes. Il refuse de donner de l’argent : un Soudanais manque d’être égorgé

Un immigré soudanais a manqué de peu d’être égorgé dans une épicerie communautaire, rue Jean Jaurès, à Nantes, ce samedi vers 19h45. Motif ? Il aurait refusé de donner de l’argent au profit de la « communauté soudanaise nantaise ». Son agresseur comparaîtra devant le tribunal le 22 novembre prochain.

Samedi soir, un homme s’est présenté à l’hôtel de police de Nantes pour porter plainte, après une agression dans une épicerie communautaire nantaise, rue Jean Jaurès près du CCAS. Il a été blessé derrière le cou, sous une aisselle et à une paupière – il s’est vu notifier 5 jours d’ITT. Ces blessures ont été faites avec une arme blanche.

Plus tard un autre homme se présente à l’hôtel de police après s’être fait recoudre, et affirme avoir été agressé aussi. S’il espérait se couvrir, c’est raté – la victime l’a désigné comme son agresseur. Or il affirme avoir bien été pris dans une bagarre sur fond de dette financière, mais avoir fui après avoir pris un premier coup.

La police a réussi tant bien que mal a démêler l’écheveau : le second, un soudeur soudanais de 33 ans, est convoqué en justice le 22 novembre prochain pour « violences volontaires avec arme » et non « tentative d’homicide » comme le supposait la procédure au début. Du reste, il s’est fait recoudre une plaie sur le crâne et notifier 8 jours d’ITT.

La cause du conflit serait une créance liée à l’envoi de mandats au pays – il semble en effet que la victime ait refusé une ponction en « faveur de la communauté soudanaise de Nantes ». A qui bénéficiait cet impôt communautaire qui ne dit pas son nom ? L’enquête doit encore le déterminer.

« Il s’agit d’une affaire avec une ponction de type mafieuse »

Cependant, pour un policier nantais, « il s’agit d’une affaire avec une ponction de type mafieuse. Plusieurs mafias étrangère sévissent déjà depuis de longues années à Nantes – les Roumains, Tchétchènes, Albanais, Nigérians, Sénégalais, Géorgiens, Roms… il s’ajoute maintenant les Soudanais. Du reste, une partie de leurs trafics ont lieu avec l’assentiment des pouvoirs publics : d’abord on les laisse venir et s’installer alors que le motif de leur venue est clairement économique, ensuite, l’argent qu’ils renvoient au pays, ce sont souvent les allocations des demandeurs d’asile qu’ils reçoivent ».

Par ailleurs, la multiplication des épiceries africaines ces dernières années, notamment dans le quartier Bretagne – Talensac proche du CCAS, poserait de nombreux problèmes normatifs. « Une épicerie récemment ouverte dans le quartier a des sacs de viande dans des congélos – les pièces sont en vrac dans des sacs plastiques, sans identification claire, c’est interdit par les normes sanitaires », explique un riverain. Un autre précise, « ils laissent des cartons dehors, un commerçant français ferait ça, il aurait immédiatement la police municipale et la DDTM sur le dos, là rien, c’est injustifiable ».

Louis Moulin

Photo d’illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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