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Hommes veufs et divorcés : des cœurs explosés… et exposés

Les hommes veufs et les divorcés courent davantage de risques de mourir de maladies cardiaques graves que les femmes dans la même situation. Une inégalité entre les cœurs des deux sexes devant la mort révélée par une étude.

Veufs et divorcés : les cœurs des hommes…

Une double peine pour les hommes concernés ? C’est ce que l’on pourrait sarcastiquement faire remarquer en prenant connaissance des résultats des travaux réalisés par des experts de l’Université Aston de Birmingham. Des conclusions qui ont été présentées lors de la conférence de la British Cardiovascular Society (BCS) qui se tenait à Manchester du 3 au 5 juin.

Il apparaît donc que les hommes veufs et divorcés sont davantage exposés aux maladies cardiaques graves que leurs homologues de la gente féminine. Les scientifiques ont constaté que les hommes dont la femme était décédée étaient 11 % plus susceptibles de mourir d’une crise cardiaque que les femmes qui avaient perdu leur mari.

De même, les hommes veufs étaient 10 % plus susceptibles de mourir d’insuffisance cardiaque et 13 % plus susceptibles de mourir s’ils souffraient d’un rythme cardiaque irrégulier (fibrillation atriale) que les femmes dans la même situation.

Célibataires : les hommes s’en sortent mieux !

Selon l’étude, les hommes divorcés ayant un rythme cardiaque irrégulier étaient 14 % plus susceptibles de mourir que les femmes divorcées. Chez les personnes mariées ayant un rythme cardiaque irrégulier, le risque de décès était 6 % plus élevé chez les hommes que chez les femmes.

Mais le cœur des hommes célibataires atteints d’insuffisance cardiaque semble plus solide que celui de l’autre sexe. Ceux-ci présentent en effet un risque de décès de 13 % inférieur à celui des femmes célibataires.

L’équipe de l’Université Aston s’est penchée sur les cas de plus de 1,8 million de personnes admises dans les hôpitaux du nord de l’Angleterre pour une crise cardiaque, une insuffisance cardiaque ou une fibrillation atriale entre 2000 et 2014. En effectuant un suivi moyen de 14 ans.

Par ailleurs, cette étude fait suite à des travaux antérieurs qui ont montré qu’être marié peut améliorer les chances de survie à une crise cardiaque, en particulier pour les femmes.

Selon Ranjit More, cardiologue consultant au Blackpool Teaching Hospitals NHS Trust et co-auteur de l’étude, ces différences entre les sexes pourraient être dues au fait que les hommes et les femmes n’acceptent pas leur situation respective de la même manière ou ne font pas preuve de la même volonté pour trouver du soutien. Le cœur a donc ses raisons…

Crédit photos : Pixabay (Pixabay License/sbtlneet)
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V

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