Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

« Casser la bouche » aux « abrutis de Gilets jaunes » : un policier sur la sellette

Sur Instagram, un policier n’a pas masqué son peu de considération pour les Gilets jaunes. Malgré un rétropédalage de l’intéressé, une enquête administrative a été ouverte contre lui.

« Ces abrutis de Gilets Jaunes, on va leur casser la bouche »

Avant de publier du contenu sur Instagram, mieux vaut bien en maîtriser tous les paramètres. C’est ce que doit se dire ce policier dont la vidéo fait le tour des réseaux sociaux depuis le 3 août. C’est à cette date que l’homme en question a posté sur l’application dédiée au partage de photos et de vidéos des images qu’il pensait destinées uniquement à un ami… Mais qui sont apparues publiquement.

Dans sa story, le policier publie d’abord une photo d’une barquette de riz et de poulet. Avec en commentaire « Merci les CRS pour le repas ». Rien de bien compromettant, pour l’instant. Mais, quelques temps plus tard, il publie une vidéo façon selfie dans laquelle le policier prononce les mots suivants : « Ça commence à défourailler là, ces abrutis de gilets jaunes, on va leur casser la bouche. » Avant de filmer avec son téléphone une rue parisienne où une foule de personnes (dont une compagnie de CRS ?) marche indistinctement.

Une enquête administrative ouverte

Une fois relevé par le compte @PureTele sur Twitter, la vidéo est ensuite devenue virale. De son côté, le site Checknews de Libération indique qu’une enquête administrative a été ouverte le 5 août par la préfecture de police de Paris au sujet du policier hostile aux Gilets Jaunes pour « manquement aux règles de la déontologie de la fonction policière ».

Le journal révèle aussi que la préfecture de police de Paris a confirmé les faits et juge le contenu « inacceptable ». Entre temps, le compte Instagram ayant posté ces contenus a été supprimé.

Enfin, face à la tempête médiatique déclenchée, le policier a tenu à s’expliquer auprès de Libération. « Cette story était destinée à un copain, avec qui je discutais en privé sur Instagram. Je me suis aperçu au bout de trois minutes que je l’avais postée en public, et je l’ai tout de suite supprimée. C’est complètement débile, j’ai voulu me donner un style, je ne suis pas du tout comme ça. J’ai été con ».

Reste à savoir ce que penseront les Gilets jaunes de ces justifications…

Crédit photos : Capture Twitter
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

Les commentaires sont fermés.

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

LORIENT, Sociétal

Crack à Lorient : une inquiétude grandissante. Deux suggestions radicales face à la gangrène des stupéfiants

Découvrir l'article

RENNES

Venus des quartiers de Nantes (et d’Afrique), ils sont condamnés pour deux fusillades à Rennes sur fond de trafic de drogue

Découvrir l'article

Local

Trafic de drogue et troubles à l’ordre public : trois habitants du Pellerin condamnés

Découvrir l'article

RENNES

Viols en série. Un Mahorais interpellé à Rennes

Découvrir l'article

ST-BRIEUC

A Saint-Brieuc, un jeune homme de 17 ans agressé au couteau

Découvrir l'article

RENNES

Agression au couteau à Rennes : un jeune homme de 18 ans grièvement blessé

Découvrir l'article

RENNES

Rennes. Fusillade sur un point de deal à Maurepas, un homme tire sur ses agresseurs

Découvrir l'article

BREST

Incendies de voitures à Brest : une vague inquiétante touche la ville

Découvrir l'article

Sociétal

Explosion de la délinquance dans les petites villes : agressions, actes de torture, menaces…

Découvrir l'article

BREST

Trafic de drogue à Brest : un dealer condamné à 12 mois de prison dont 4 fermes

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky