Au Royaume-Uni, une nouvelle controverse éclabousse la Metropolitan Police. Selon les révélations du Daily Mail le 12 mai dernier, Scotland Yard organise des ateliers de mentorat exclusivement réservés aux agents issus des minorités ethniques et aux femmes, afin de favoriser leur accès aux promotions. À ce jour, 1 500 membres de ces catégories ont déjà bénéficié de ce programme.
Dans un courriel adressé aux candidats concernés, il est précisé : « Vous avez été sélectionné pour participer à cet atelier car le Met a une série de priorités en matière de personnel, l’une d’entre elles étant d’améliorer la représentation des Noirs, des minorités ethniques et des femmes à tous les niveaux des officiers de police. » Le message ajoute : « Des cadres de soutien ciblé sont mis en place […] pour soutenir la préparation à l’évaluation – cet atelier est l’une de ces dispositions. Nous vous demandons de ne pas partager cet e-mail avec vos collègues. »
Ces sessions spécifiques comprennent notamment un accompagnement individuel, des coachs professionnels et une préparation renforcée à l’examen final. Les hommes blancs en sont systématiquement exclus, du seul fait de leur sexe et de leur origine.
Une discrimination à rebours assumée
Interrogé par le Daily Telegraph, un ancien inspecteur de Scotland Yard dénonce un dispositif fondé non sur le mérite mais sur des critères identitaires. Selon lui, « les performances d’un agent n’ont aucune incidence sur ses chances de promotion ». Il ajoute : « Les agents issus de minorités ethniques et les femmes sont sélectionnés individuellement et bénéficient d’ateliers supplémentaires, d’un encadrement et d’un accès à des coachs professionnels. »
L’ancien officier va plus loin : « Je pense que toute forme de racisme est odieuse. Traiter quelqu’un différemment simplement en raison de la couleur de sa peau ou de son sexe biologique est illégal et immoral. Pour moi, la discrimination positive reste illégale, divise et fait des victimes. »
Une stratégie défendue par les autorités
Malgré les critiques, la politique est pleinement assumée par le ministère de la Justice britannique. Un porte-parole a affirmé au Daily Mail : « Nous voulons un personnel qui ressemble à la capitale, ce qui nous permet de nous engager efficacement auprès des Londoniens, de gagner leur confiance et de réduire la criminalité. »
Dans son « Plan d’action sur la race », publié en 2024, Scotland Yard précise que son réseau de mentorat « a soutenu 1 500 officiers et employés issus de minorités ethniques » et qu’il a été reconnu par le College of Policing comme une « meilleure pratique ». Les résultats sont jugés probants : « Depuis 2021, les ateliers d’action positive pour les officiers noirs ont vu les taux de réussite pour la promotion passer de 68 % à 75 % », note le rapport.
Reste à savoir si cette stratégie de promotion différenciée, justifiée par la recherche d’une représentativité accrue, résistera à l’épreuve du droit et de l’opinion.
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
3 réponses à “Scotland Yard : des ateliers interdits aux hommes blancs pour raisons de « diversité »”
Exclure les blancs , c ‘est du racisme ! et on ose parler de « raisons de diversité »…
si ça n’est pas du racisme antiblanc qu’est-ce?
Il est normal que les abrutis suivent des cours de rattrapage.