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Claire Sotinel : « Il faut surtout s’étonner que l’empire romain ait duré si longtemps » [Interview]

Rome, la fin d’un empire (Belin). Voici un ouvrage de référence, signé Claire Sotinel, qui vient de paraître chez Belin. Un ouvrage riche en cartographies, illustrations, et textes pour comprendre l’effondrement, la fin de l’Empire romain.

En 212, l’empereur Caracalla confère par édit la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l’Empire. Cette mesure couronne une évolution séculaire vers un empire à la fois politiquement unifié et culturellement universel. En 527, les élites romaines prennent conscience que les royaumes gothiques ont achevé de tuer l’Empire d’Occident. Le passage de témoin à l’Empire byzantin se réalise dans un Ve siècle qui se termine lorsque l’empereur Justinien tente de reconstituer une unité impériale universelle, sur des bases devenues profondément différentes de celles qui avaient fondé l’Empire romain.

La longue période qui va de 212 à 527 a ainsi vu se produire des transformations impressionnantes : la fin d’une société d’ordres, la fusion des populations barbares et des populations provinciales, la déconstruction politique de l’Empire romain, la diffusion du christianisme. L’Antiquité tardive est aujourd’hui le sujet de vifs débats entre les historiens qui veulent réactiver la notion de déclin de la civilisation.

Nous avons interrogé l’auteur de cet ouvrage, qui fera date, sur son livre et sur cette période, majeure, de notre histoire.

Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Claire Sotinel : J’enseigne l’histoire romaine à l’université Paris Est Créteil (naguère Paris XII). Après avoir échoué au concours d’entrée à l’ENS, j’ai suivi des études d’Histoire à Paris IV et j’ai eu la chance en particulier de suivre les cours de Charles Pietri, titulaire de la chaire d’histoire du christianisme ancien et de l’antiquité tardive, sur laquelle il avait succédé à Henri-Irénée Marrou. J’avais déjà décidé de faire de l’histoire, je pensais devenir professeur d’histoire géographie dans le secondaire, mais son cours de licence m’a donné envie d’aller plus loin. J’ai fait une maîtrise sous sa direction, puis passé l’agrégation d’histoire. Après quelques années d’enseignement secondaire (à Chantilly, Béthune et Lille), j’ai eu la chance d’être recrutée comme membre de l’École française de Rome, où j’ai pu terminer une thèse sur le christianisme en Italie du Nord au VIe siècle. De retour de Rome, j’ai été élue maître de conférence à l’Université de Bordeaux 3, à l’époque où se structurait l’UMR Ausonius, un lieu de recherche d’une exceptionnelle richesse en histoire ancienne. Après avoir soutenu mon habilitation, j’ai été élue professeur à l’Université François Rabelais de Tours, où je ne suis restée que quatre ans. Lorsque le poste de professeur à Créteil s’est trouvé vacant, j’ai posé ma candidature pour pouvoir revenir vivre à Paris.

J’avais bénéficié de la solide formation en histoire que donne l’université française. À Rome, j’ai eu l’occasion de faire de l’archéologie et, surtout, de rencontrer les milieux scientifiques italiens et internationaux, car Rome est une ville très cosmopolite. La mort brutale de Charles Pietri en 1991 a lancé tous ses élèves dans des directions un peu différentes. J’ai eu envie de découvrir les milieux académiques anglophones : j’ai bénéficié d’une invitation comme visiting fellow à Churchill College à Cambridge en 2000, puis à All Souls College en 2008 et j’ai noué un dialogue très riche avec de nombreux collègues anglais et américains ; des maîtres comme Peter Brown ou Robert Markus, des collègues de ma génération, comme Neil McLynn, Peter Heather, Bryan Ward Perkins, Suzanna Elm ou de plus jeunes historiens comme Gavin Kelly.

J’ai toujours travaillé sur l’Antiquité tardive, m’intéressant particulièrement aux transformations politiques, culturelles et sociales liées au développement du christianisme. Cependant, j’ai aussi une approche assez éclectique : l’histoire économique, l’archéologie, l’histoire de l’art, toutes les approches m’intéressent, voire me passionnent.

Outre l’enseignement, qui m’oblige à remettre constamment en question l’efficacité de la transmission des connaissances, je m’intéresse aussi de manière plus générale à la diffusion de la connaissance savante. J’ai eu la chance de travailler avec les Rendez-Vous de l’Histoire de Blois depuis 2003 et je suis membre du conseil scientifique du magazine L’Histoire. Enfin, je suis passionnée de bande dessinée, de romans policiers, de littérature de fiction. Maintenant que j’ai achevé l’énorme chantier de ce livre, je me remets à la voile.

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a amené à écrire cet ouvrage, qui se veut également être une riche et particulièrement fournie synthèse de ce qui a été écrit sur cette période ?

Claire Sotinel : L’écriture de cet ouvrage m’a été proposée par Catherine Virlouvet, professeur émérite d’histoire romaine à Aix-Marseille, chargée par Joël Cornette de superviser une trilogie sur Rome dans la magnifique collection Mondes Anciens publiée par Belin. C’était une occasion unique de disposer d’un espace éditorial ample pour réaliser une synthèse sur une époque encore mal connue, malgré la richesse de la recherche dans ces dernières décennies, période à laquelle j’ai consacré mon activité de recherche. Beaucoup de gens ont des idées sur la chute de l’empire ou la christianisation, mais peu savent ce qui s’est passé. J’ai voulu exposer l’état des connaissances de manière plutôt narrative, pour que les lecteurs puissent alimenter leur propre réflexion.

La période fait l’objet de débats historiographiques nombreux : autour de l’idée de décadence, autour du rôle du christianisme, des barbares, des transformations de la culture. Ce livre permet de les éclairer.

Breizh-info.com : Dans quel contexte a lieu l’édit de Caracalla. Quelles sont ses conséquences sur la destinée de l’Empire romain ?

Claire Sotinel : L’empereur Antonin, surnommé déjà par ses contemporains Caracalla, a publié cet édit trois ans après avoir éliminé son frère Géta, alors que son pouvoir était solidement établi dans l’Empire. Il était le deuxième empereur de la dynastie sévérienne, assez jeune pour espérer avoir des fils à qui léguer un empire que son père avait consolidé après une période difficile. L’édit n’est donc pas le fruit d’une inquiétude, ou la réponse à une situation de crise, mais un geste politique auquel on ne connaît pas de déclencheur particulier. L’historien grec Dion Cassius, qui écrivit peu après 235, prétend que Caracalla étendit la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l’Empire (c’est le contenu de l’édit) simplement pour augmenter les rentrées fiscales, car, dorénavant, tout le monde devait payer les taxes spécifiquement romaines en plus des impôts des cités. Dans les extraits de l’édit qui ont été conservés, Caracalla mentionne l’augmentation des fidèles de la religion romaine – puisque chaque personne vénère les dieux de sa cité – mais cela ne fait pas de l’édit un texte à motivations religieuses. Comme le montre bien le volume précédent de la série (Rome, cité universelle. De César à Caracalla, 70 av. J.-C.-212 apr. J.-C.), écrit par Patrice Faure, Nicolas Tran et Catherine Virlouvet dans la même collection, l’édit de Caracalla est l’aboutissement d’une évolution de longue durée : Rome a su intégrer les populations provinciales au point que l’on puisse envisager la fusion entre les appartenances locales (civiques, régionales) et l’appartenance à l’Empire.

Breizh-info.com : Comment expliquez-vous qu’un empire si puissant que l’Empire romain, se soit effondré totalement en quelques siècles ? 

Claire Sotinel : De quels siècles parlons-nous ? Il faut surtout s’étonner que l’Empire romain ait duré si longtemps. Aucune structure politique n’est éternelle et tous les empires connus dans l’histoire ont disparu ou se sont transformés jusqu’à être méconnaissables, que ce soit celui d’Alexandre, Rome, l’Empire ottoman, l’Empire austro-hongrois, etc.

Dire que l’empire s’est « effondré en quelques siècles » est un oxymore : le vocabulaire de l’effondrement, de l’écroulement, de la chute, implique une rapidité et une brutalité du processus. Justement, l’Empire ne s’est pas effondré. En tant que superstructure politique, il s’est transformé d’abord au rythme de la conquête (entre le IIe siècle avant notre ère et le règne d’Auguste), puis il s’est transformé au rythme de l’intégration des populations soumises (quand Claude fait entrer les Gaulois au Sénat, quand des armées font les empereurs comme après la mort de Néron, quand des hommes issus des provinces deviennent empereurs, quand la citoyenneté est accordée à tous les habitants libres de l’Empire). Au milieu du IIIe siècle, il y a une profonde crise de la légitimité impériale, amplifiée par les difficultés militaires : l’affaiblissement de l’empereur favorise les attaques sur les frontières, et ces attaques affaiblissent la légitimité des empereurs. Les peuples extérieurs à l’Empire prennent confiance dans leur capacité à tirer partie des faiblesses impériales, au moment où une nouvelle puissance rivale émerge en Orient avec la Perse sassanide. Les difficultés sont tellement fortes entre les années 250-280 que de nombreux aspects de la vie publique sont affectés : le rôle de l’armée, l’impôt, la place de la religion dans la vie publique, etc. Mais cette période extrêmement difficile aboutit à des réformes qui donnent, au IVe siècle, un Empire qui a retrouvé ses frontières (à l’exception de la Dacie), qui est plus fort que jamais, plus cohérent que jamais et qui a, également, retrouvé une vraie prospérité économique. Entre le IIIe et le IVe siècle, l’Empire s’est profondément transformé, mais c’est toujours une superstructure impériale qui recouvre tout le monde méditerranéen et européen.

À la fin du IVe siècle, après la mort de Théodose (395), les empereurs et ceux qui les entourent refusent de nouvelles transformations. Toute la politique impériale vise à revenir en arrière, au début de la période constantinienne. C’est à partir de là que l’Empire se défait : sans volonté de réforme, il se raidit et, de crises en crises, perd le contrôle d’une partie de son territoire. L’Empire se défait, morceau par morceau, en moins d’un siècle. Donc, si je reviens à votre question de départ, je la transformerais en « Comment expliquer que l’Empire qui avait surmonté les difficultés du IIIe siècle au prix d’immenses transformations se défasse en Occident si radicalement qu’il disparaît devant les difficultés du Ve siècle ? » et je répondrais que, certes, c’est un problème historique trop vaste pour donner une réponse simple, mais qu’on peut au moins avancer que, devant les revendications des peuples non romains à obtenir un statut à l’intérieur de l’empire, les élites romaines n’ont pas trouvé de solution compatible avec le maintien d’une superstructure impériale : elles ont lutté (contre les Huns), elles ont négocié (Stilicon proposant à Alaric le titre de maître des milices et l’envoyant en Épire en 406, l’empereur Marcien envoyant les Goths Amales en Occident en 491), mais, en Occident, elles ont fini par déléguer, de gré ou de force, l’administration des provinces, renonçant à exercer une souveraineté effective.

Breizh-info.com : Quel fût le rôle du christianisme dans ce déclin de l’Empire romain ? 

Claire Sotinel : Le christianisme a été profondément marqué par les évolutions impériales. Les persécutions du IIIe siècle ont accru le sens d’unité entre les différentes communautés chrétiennes, créant une histoire commune ; la conversion de Constantin a semblé rendre possible l’avènement de « temps chrétiens » sur terre, avant que les difficultés du début du Ve siècle ne rompent l’illusion. Le christianisme a été un des outils de la grande réforme de l’Empire au début du IVe siècle. Les empereurs l’ont utilisé pour accroître la cohésion des populations.

Le processus n’a pas abouti en Occident avant la fin de l’Empire romain, mais il a bien fonctionné en Orient où le christianisme est bien devenu le pilier de l’Empire qu’en attendaient des empereurs comme Constantin, Théodose ou Justinien. Le christianisme n’a pas empêché la fin de l’Empire en Occident, peut-être parce qu’il était trop divisé, peut-être aussi parce qu’il ne jouait pas un rôle aussi important que les historiens ecclésiastiques le pensaient. Mais il a permis la transmission de la culture gréco-latine dans les nouveaux royaumes barbares, il a favorisé la coexistence entre les Romains et les autres (Goths, Francs, même Vandales). Le droit a joué un rôle un peu voisin.

Breizh-info.com : Y a-t-il des films que vous conseilleriez sur cette période à nos lecteurs ? 

Claire Sotinel : Ce n’est pas une période qui a inspiré des chefs-d’œuvre. Le célèbre film d’Antony Man, La chute de l’Empire romain porte en fait sur les règnes de Marc Aurèle et de Commode, pas sur la fin de l’Antiquité. Il y a quelques peplums qui traitent du sujet, comme Constantin le Grand de Lionello de Felice (1960), Fabiola d’Alessandro Blasetti (1951), plusieurs autour d’Attila, dont Sign of the pagan, qui raconte l’histoire vue d’Italie et met l’accent sur le retrait miraculeux du roi hun. Je ne suis pas une spécialiste du peplum et serais bien en peine de les évaluer sous cet angle, mais ils n’ont aucun intérêt historique. Au mieux, ils répètent les lieux communs les plus ordinaires, et multiplient les anachronismes.

Plus récemment, on ne peut pas dire que The last legion, de Doug Lefler (2007) soit un film recommandable sur le plan historique, même s’il est assez distrayant, mélangeant la déposition de Romulus Augustule et le mythe du roi Arthur. Il ritorno, de Claudio Bondi (2004), est une méditation autour du poème de Rutilius Namatianus écrit dans les années qui suivirent le sac de Rome. Le film n’a jamais été diffusé en France, mais peut se trouver sur internet. Le film le plus intéressant de ces dernières années est Agora, d’Alejandro Amenabar (2009) qui est centré sur la mort de la philosophe Hypathie à Alexandrie en 391. Présenté comme un manifeste contre la violence religieuse (en l’occurrence celle des chrétiens), le film est un des rares efforts de représentation suggestive de la période. Pour être honnête, c’est un domaine que je n’ai pas exploré.

Breizh-info.com : Question d’actualité. Peut-on comparer la fin de l’empire Romain, son effondrement, avec ce qu’il se passe aujourd’hui en Europe et ce que certains considèrent comme un effondrement de la civilisation européenne ? Frontières ouvertes, régularisations, changements progressifs de populations, débat autour du « sexe des anges », n’est-ce pas totalement comparable finalement ?

Claire Sotinel :  Le thème de la fin de l’Empire romain est depuis longtemps un paradigme des périodes de crise ; j’y ai consacré quelques pages de l’atelier de l’historien. On voit aujourd’hui revenir le thème, dans les termes mêmes que vous exposez, mêlant fin de l’empire, fin de la civilisation, voire fin du monde. Pourtant, il n’y a pourtant guère de ressemblances entre l’Empire romain du IVe siècle, une autocratie fondée sur l’inégalité des statuts sociaux, une société esclavagiste avec une population urbaine qui n’excédait pas les 15 %, un espace politique dont les frontières n’ont jamais été aussi fermées, et l’Europe du XXIe siècle. La fin de l’Empire qui est traitée dans le livre est la fin d’une forme politique dans une période de grands bouleversements militaires et politiques. Si on voulait parler de la fin de la civilisation gréco-romaine, il faudrait décomposer la question : la fin de la cité antique, qui commence avec la conquête de Rome et est sans doute accomplie avant même le IIIe siècle (ce qui n’empêche qu’il y ait des cités dans et après l’Empire). La fin du polythéisme gréco-romain, qui commencerait avec la conversion de Constantin et serait plus ou moins accomplie sous le règne de Justinien au VIe siècle. La fin de l’aristocratie romaine, la fin du confort urbain, que l’on observe en Occident entre le Ve et le VIe siècle et qui est probablement un effet collatéral de la fin de l’Empire sont encore d’autres sujets, d’autres processus, avec d’autres chronologies qui, par ailleurs, varient selon les périodes.

Pour reprendre plus précisément les thèmes que vous abordez : frontières ouvertes ? Non, elles n’ont jamais été aussi fortifiées et défendues. C’est l’affaiblissement de la puissance militaire de l’Empire et l’absence de stratégie qui aboutit aux différents débordements militaires des IIIe, fin IVe et Ve siècles. Régularisations ? Aujourd’hui, la question se pose de régularisation des personnes ; dans l’Antiquité tardive, de groupes qui conservent une organisation spécifique, en général militaire ; il ne s’agit pas de droit des personnes, mais de diplomatie et d’organisation de l’armée.

Changement progressif de populations ? Il y a en effet un apport de populations nouvelles, quelques centaines de milliers dans un Empire de 50 000 000 d’habitants. Mais les populations d’origine n’ont pas été « remplacées ».

Quant à ce que vous appelez le « débat sur le sexe des anges » (une question qui n’est jamais posée dans notre période), je suppose que vous pensez aux débats théologiques entre les chrétiens. L’idée que les élites gréco-romaines se sont épuisées dans ces débats au lieu de s’occuper des difficultés réelles (les ennemis, les crises politiques) est ancienne : elle est au cœur de la démonstration de Gibbon. J’ai peut-être tendance à sous-estimer l’importance de ces débats théologiques, par réaction face à des sources ecclésiastiques qui en ont fait le centre de l’histoire. En revanche, je suis convaincue que l’affaiblissement de l’idée du bien commun (entre les sénateurs romains ultra-riches et le reste de la population, entre l’armée et la population civile, entre Rome et les provinces, etc.) a beaucoup contribué à affaiblir l’Empire. S’il y avait un point commun, ce serait peut-être là que je le verrais.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V

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