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De Gambi à Nakamura. La jeunesse de France lobotomisée par de la musique raccoleuse et africanisée ?

Quelle musique les « jeunes » écoutent-ils aujourd’hui en France ? Pour avoir la réponse, inutile de chercher le classement des meilleures ventes de vinyles ou même de CD. La musique est généralement écoutée en ligne, en streaming. Un classement annuel provisoire du nombre d’écoutes n’étant pas encore disponible, voici les plus diffusées, par exemple, la semaine du 8 au 15 novembre 2019.  Une sélection qui tend à se répéter semaine après semaine.

La jeunesse de France serait-elle lobotomisée par de la musique racoleuse et africanisée diffusée en boucle sur les radios et sur Internet ? Les résultats parlent d’eux-mêmes.

N°10 : Djadja et Dinaz – « Un million par mois » : Musicalement, c’est 100 % électronique. La construction est classique pour de la variété avec une mélodie simple au synthétiseur, des « pads » à une note remplissent l’espace dans les fréquences moyennes. Un solo de fausse guitare acoustique introduit le titre. Les maracas électroniques singent une ambiance sud-américaine. Contrairement aux Américains, la batterie électronique et la basse n’ont pas ce son monumental des productions modernes. Le tout reste très léger ce qui peut être interprété comme une volonté de proposer une musique atmosphérique. Cela fait très amateur. Tant la musique que la production font penser aux morceaux libres de droit que les éditeurs de logiciel de musique offrent aux acquéreurs de ces petits bijoux de technologie. Le « chant » est entièrement chimique puisque les mélodies sont manifestement faites par un logiciel qui pourrait être l’Antares Auto-tune.

C’est donc absolument générique, cela sonne comme ce que l’on entend au rayon raviolis en boîte d’un supermarché. Première phrase : « Et j’savais même pas c’est quoi (…) ». Inutile de chercher la raison pour laquelle ce n’est pas avec un vrai travail qu’ils tenteront de gagner leur million par mois. Espérons que le prochain sera meilleur.

N°9 : Moha La Squale – « Ma belle » : Musicalement, c’est exactement la même chose. Synthétiseurs d’introduction avec un effet « reverse ». Mélodie électronique majeure ultra simple avec cette fois-ci, une couleur africaine. Il s’agit d’une sorte de xylophone africain électronique à la sonorité atrocement sucrée. C’est à cause de cela qu’il est impossible de dire si la production est meilleure ou pire que le titre précédent. La batterie est peut-être un peu plus percutante. La voix est parlée approximativement en rythme mais nous avons affaire à un gangster poète : « (…) un Grec, deux 7 up. Mon cœur qui s’envenime, ma belle, y a trop de souvenirs ». La culture française bien résumée. Notons une pochette qui n’a pas été censurée par Mme Schiappa malgré un magnifique « manspreading ». Heureusement, ce comportement masculin oppressif est toléré s’agissant de minorités qui se croient elles-mêmes oppressées systèmiquement par la France.

N°8 : Dadju – « Ma vie » : On a affaire ici à une musique très supérieure. Il s’agit en réalité d’un plagiat 100 % électronique de musique soul des années 60. C’est très linéaire et la voix n’est pas du tout à la hauteur des références de la musique africaine. On entend clairement les retouches électroniques permettant de rendre supportable ce chevrotement hésitant. Notons l’apparition de rythmes de batterie modernes avec ces roulements de charley ultra-rapides et absolument pas puissants accompagnés d’une caisse claire qui sonne comme un coup de pied dans un emballage plastique. La fusion des styles anciens et modernes est quand même infiniment plus intéressante que les précédents morceaux. Question paroles, c’est toujours le même sabir incroyablement naïf.

N°7 : Aya Nakamura – « 40% » : Enfin une couleur japonaise ! Formidable. Musicalement, c’est aussi électronique mais la qualité de la production est sans commune mesure. On passe des sons génériques inclus dans les logiciels de musique assistée par ordinateur à un vrai travail de production. On peut aller jusqu’à dire que c’est même un excellent son. C’est très intéressant pour un audiophile qui ne connaît pas ce style. La composition est en revanche catastrophique. Le chant est abêtissant et totalement incompréhensible. Il s’agit d’une sorte de créole qui pourrait sortir de la bouche d’un nourrisson. Un fort accent africain rend les syllabes pratiquement impossibles à distinguer même pour une personne exercée. Aucune couleur japonaise mais plutôt togolaise ou congolaise.

N°6 : Niska – « Bâtiment » : Musicalement, c’est exactement la même chose que les numéros 10 à 8. Vocalement aussi, il s’agit même d’une compilation entre rap basique et « chant » électronique à accent africain. Le son est un peu meilleur, les paroles plus agressives. L’ensemble est totalement abrutissant et inécoutable. La boucle d’accords a un son hyper sirupeux, le beat est d’une vulgarité répugnante et les types qui parlent dessus sont mixés bien trop devant. Une version instrumentale serait peut-être meilleure.

N°5 : Naza – « Loin de moi » : Rien à signaler : musique électronique africaine, chant africain et bruitage buccal de coups de pistolets, exactement comme le ferait un gamin de 5 ans.

N°4 : Maes – « Street » : Malgré le titre en anglais, c’est encore un groupe français. Très à l’image de notre société, le pire des pays musulmans avec le pire de la culture nord-américaine. La musique est toujours fondée sur la même formule sortie des réglages d’usine des logiciels de musique. Par contre, il s’agit probablement d’un artiste qui est plus vendu comme un romantique par sa maison de disques. Une sorte de Julio Iglesias qui serait né un peu plus au sud. Le titre est entièrement chanté avec cette voix électronique caractéristique de la musique urbaine. La technologie occidentale au service de l’art africain en somme. « Jsuis dans le quartier, lunettes Cartier (…) » : rime inventive. « Non, j’vais pas la fiancer, j’ai l’cœur piraté » : romantisme quand tu nous tiens…

N°3 :  Gambi – « Hé Ho » : Rien qu’à lire le titre, on peut être certain que cela va nous ouvrir de nouvelles sphères de conscience. La formule est respectée à la lettre : musique électronique. La voix est rap et nous épargne l’horrible chant électronique qui finalement s’avère encore pire que le simple rap. La musique est bien meilleure. La boucle d’accords a un son « lo-fi », ce qui est un effet de style intéressant et donne une couleur presque humoristique. Quelques paroles en espagnol confirment ce sentiment. L’ambiance n’est pas menaçante mais plutôt amusante. Le son est bon. Juste en dessous de Nakamura. La diction du chanteur est bonne. Il a du rythme ce qui change des autres rappeurs que l’on devine entièrement recalés électroniquement en studio tant leur niveau technique est catastrophique. On aime la profondeur de la grosse caisse. C’est puissant mais c’est du rap gentil. Cela va plaire aux habitants des beaux quartiers de Paris, rassurés que leur fils Charles Henri écoute une musique susceptible de servir à un clip de campagne pour candidat LREM. Les artistes sur la pochette sont d’ailleurs très Sibeth N’Dyaye.

N°2 : Tones and I – « The Kids are coming » : Il s’agit d’une chanson anglo-saxonne. C’est un style très différent du reste, ni rap, ni africain. De la variété électronique façon David Guetta. Le son est bon et la chanteuse fait une belle performance. Hélas, son timbre est extrêmement irritant. Cela sonne grotesque alors que l’objectif est de donner un aspect enfantin. C’est musicalement extrêmement pauvre et donc entêtant. Une chanson qu’il vaut mieux éviter d’écouter sous peine d’avoir cette sonorité ridicule en tête toute la journée. Les paroles sont une soupe progressiste que Charles Henri pourra aussi écouter avec l’assentiment de ses parents.

N°1 : Gambi – « Popopop » : Gros succès pour Gambi. L’ambiance est désormais totalement conforme à la musique « française ». Musique électronique bouclant sans variation sur des accords pauvres. La batterie est toujours puissante mais l’indigence de la musique la rend désormais agaçante. Le rap a un accent très africain et le texte semble écrit dans le même créole que celui employé par Aya Nakamura. Le refrain reprend cette manie de reproduire avec la bouche des bruits, comme le ferait un enfant en bas âge devant un dessin animé. Tout l’aspect amusant de « Hé ho » s’en est allé. Déception de subir encore un titre de rap africain de drogués et dealers typique de la musique en vogue en France. Le son en devient abrutissant.

BILAN : Les forces progressistes à la manœuvre dans notre pays semblent d’ores et déjà avoir gagné la bataille culturelle de masse. Toute la musique écoutée par la jeunesse est africaine, banlieusarde et délinquante. Si l’on sait qu’il faut certainement un QI élevé pour être sensible au septième degré de l’harmonie jazz, nous observons clairement les conséquences de la baisse de 4 points du QI moyen ces 20 dernières années…

Frank Gentil

Crédit photo : DR
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