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Agressions et violences à Nantes. Ces femmes et mères de famille qui témoignent de la peur ambiante et de l’abandon par les autorités

Va-t-on voir prochainement des patrouilles d’autodéfense marcher le soir dans Nantes pour protéger les potentielles victimes d’agressions et de violences, qui explosent depuis des mois à Nantes, la capitale historique de la Bretagne ? Une chose est certaine, sur les groupes de discussion sur les réseaux sociaux, mais aussi en ville, en allant à la rencontre des habitants, les langues commencent à se délier, inquiètes, très inquiètes même.

Ou comment une ville dans laquelle il faisait bon vivre, est en passe, après des décennies de gestion par le Parti socialiste, de devenir, à la fois un Eldorado de façade pour « toute la misère du monde » (les migrants s’y entassent et une partie d’entre eux multiplient les actes qui justifieraient une expulsion immédiate hors de nos frontières pour la sécurité de tous), et un lieu dans lequel de nombreux parents ont peur, désormais, de laisser sortir leurs enfants. Notamment parce que la police, censée protéger les citoyens, ne mène plus à bien sa mission, tout comme la Justice, qui laisse des individus dangereux sur notre territoire, en liberté.

Des témoignages de violences et d’agressions qui se multiplient

Voici quelques témoignages récoltés ici ou là, notamment sur plusieurs pages Facebook fréquentées par les Nantaises. Effrayant, édifiant (pour des raisons évidentes de sécurité, les témoignages sont anonymes).

« Hello les PN, ce message a pour but de vous appeler à une grande vigilance. Nous nous sommes faits agresser lundi 2 décembre, en rentrant d’un dîner avec mon mari, rue de l’Héronnière à 23h45, par une bande de six jeunes d’origine étrangère. L’altercation a été rude, ils ont commencé par s’en prendre à moi et quand mon mari a voulu intervenir il a été ceinturé, plié en deux et molesté. J’ai eu la peur de ma vie mais le policier lors de mon dépôt de plainte m’a dit que nous avions eu beaucoup de chance car plusieurs personnes dans la même soirée n’étaient pas sorties indemnes de leur agression. Il m’a donné des conseils que je me permets de partager. En journée, le seul risque à priori c’est le vol à la tire. Il y a un gang des colliers en or, donc ne pas sortir sans écharpe et sans gants. Pour les sacs, il vaut mieux paraît-il en avoir un petit en bandoulière sous la doudoune. Par contre le soir, les enjeux ne sont plus les mêmes. Ne plus sortir seule, la nuit tombée après 21h30/22h. Ne pas hésiter à crier fort si l’on peut. Savoir que si l’on sort à partir de 23h, même à plusieurs, on court un risque élevé d’agressions dans le centre car des bandes patrouillent et le nombre des viols est en croissance exponentielle ?. Ne pas les prendre de haut car ils n’attendent que cela et cette attitude entraîne un déchaînement de violence, souvent à l’arme blanche. Il va nous falloir apprendre à ouvrir l’œil et surtout porter plainte en cas d’agression (et pas uniquement une main courante qui ne sert à rien) car la plainte génère une enquête. Il faut vraiment que cela cesse… le policier m’a dit que le marché de Noël le soir était très dangereux, et même certaines de ses collègues, pourtant formées à se défendre, s’étaient retrouvées en situation délicate. Prévenons nos adolescents. »

Ou encore :

« Agression de notre filston hier soir / Rue de l Héronnière devant chez nous portable Portefeuille….Bon ça commence à faire Beaucoup! Mois de SEPTEMBRE cambriolage 4 types sont rentrés dans notre appart rue gresset a 5h30 du matin. Mois d OCTOBRE mon mari se fait casser sa voiture rue Dobrée et tout voler valise cartable. Et hier soir c est notre fils. Je n aime pas les discours alarmistes fatalistes mais la….»

Ou encore :

« Merci pour ce groupe. Je me lance: avec deux grands ados à la maison, je trouve cela difficile de les laisser sortir dans des bars ou des concerts, les agressions sur le chemin du retour me faisant moyennement kiffer, l’actualité me faisant flipper pour eux, peut-être à tort. J’ai pourtant vécu une adolescence il y a fort fort longtemps très insouciante à Nantes et aimerai qu’ils connaissent la même chose, les matchs de foot regardés en semaine dans les bars avec leurs copains, les pots du vendredi soir, les sorties dans les cafés concerts le weekend … Comment gérez-vous les sorties de vos ados ? »

Et celui-ci :

« Que faire ? Nantaise depuis ma naissance mais Coueronnaise depuis 2007. La sécurité à Nantes s’est dégradée au fil des années. Pareil à Coueron depuis 3 ans… J’ai vécu à Marseille et Aix-en-Provence de 2013 à 2016… aucun souci car une réelle politique a été mise en place. Marseille est une ville beaucoup plus sûre que Paris ou Nantes… pourquoi ? tout simplement parce que “l’économie souterraine” des quartiers Nord de Marseille suffit à ne pas engendrer des violences au dehors de ces quartiers… (selon des amis de la BAC à Marseille). Malheureusement Nantes n’a pas la même “géographie” ni la même géopolitique et l’économie “souterraine” n’est pas du tout la même… elle ne fait pas vivre un quartier… mais plusieurs quartiers… zones de non droit ou pas… autour et dans Nantes… Alors faut-il une vraie et réelle politique de répression ? Comme l’a fait le maire de NYC  il y a  plusieurs années, une ville que je connais bien, dix fois plus sécure que Paris ou Nantes ! On peut se promener partout même le soir ! téléphone à la main… dehors ou dans le métro… Quand je vois notamment l’ïle de Nantes le soir et tous les problèmes ? beau projet au départ mais maintenant ? une réelle zone dangereuse et de non-droit. Je me pose la question. L’effet “côté ouest” a ses limites. Que proposez-vous ? »

Et celui là :

« Pour info je me suis fait cambrioler l’été dernier et la police m’a indiqué “que les voleurs ne risquaient pas grand-chose voire rien… et si l’on se défendait cela pouvait se retourner contre nous en cas de blessure envers les malfaiteurs…” Pourquoi cela ? car les peines requises pour ces délits ne sont pas appliquées et après deux heures de garde à vue les délinquants sont tout aussitôt relâchés. Les prisons sont pleines et le système judiciaire coute chère et est extrêmement lent. Les malfaiteurs le savent et en profitent, les policiers ont beau faire leur travail et les arrêter si la justice ne suit pas derrière cela ne sert malheureusement à rien ! »

Une pétition contre l’insécurité

Ces témoignages ont été pris à quelques jours, quelques semaines d’intervalles.

Une pétition vient par ailleurs d’être lancée en ligne, réclamant plus de sécurité à Nantes. On peut y lire :

« Stop aux agressions de jour comme de nuit de nos enfants à la sortie et sur le chemin de l’école, aux vols et effractions des voitures et aux cambriolages répétitifs. Le centre-ville devient le lieu d’exactions en tout genre. L’impunité règne au détriment de notre tranquillité, et de nos vies.

Nous réclamons la sécurité dans nos maisons, à la sortie des restaurants ou des bars. La sécurité et la sérénité pour les enfants, étudiants et les parents. Nantais signez pour que les pouvoirs publics agissent maintenant ! »

À noter le silence total des autorités – ou bien les traditionnels « éléments de langage » rédigés par des individus tranquillement depuis leurs bureaux – mais également des associations dites féministes, sur le sujet. L’implication de nombreux immigrés dans les comportements violents, dans le trafic de drogue, et dans les agressions vis-à-vis des passants, y serait-elle pour quelque chose ? Cela révèlerait en tout cas au grand jour le vrai visage de ces associations à l’indignation sélective…

Quoi qu’il en soit, il suffit de comparer les effectifs, pléthoriques, mis en place par l’État pour assurer le maintien de l’ordre en marge des manifestations à Nantes (et la répression, parfois violente, accompagnant ce maintien de l’ordre), avec ceux mis pour assurer la sécurité au quotidien (énième rappel, c’est le droit élémentaire de chaque citoyen, et c’est ce qui donne à l’État sa légitimité, sinon il n’en a plus aucune), pour comprendre que quelque chose ne tourne pas rond ni dans cette ville, ni plus globalement, dans les grandes métropoles de ce pays.

La conclusion ira à cet internaute : « Il y a une vingtaine d’années à Orvault à côté de Nantes, des habitants excédés menacèrent la préfecture de former une milice. Quelques patrouilles commencèrent. La préfecture montra alors que sa grande préoccupation était plus cette réaction que les causes qui avaient conduit ces hommes à vouloir assurer la sécurité de leurs quartiers. Aujourd’hui, et par la force de la métropole et de sa capacité financière à faire du hlm et à loger du migrant en masse partout, le centre ville est touché et des gens qui pensaient, par l’apartheid financier, échapper à ces phénomènes, se font toucher.

Des gamins rentrant de soirée sont dépouillés, violentés, cambriolages et vols à la roulotte sont légions. Plusieurs groupes Facebook relatent ces faits, certains évoquent une réaction, encore timide, d’autres s’engagent en politique avec les républicains.
On pourrait se dire que c’est un bien que tout le monde soit touché, en espérant une réaction. Mais c’est en même temps l’indicateur d’une avancée terrible de la maladie.»

D.T

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V

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2 réponses à “Agressions et violences à Nantes. Ces femmes et mères de famille qui témoignent de la peur ambiante et de l’abandon par les autorités”

  1. […] les dealers parviennent à faire déguerpir médecins et grandes surfaces ? Alors que les femmes sont les premières victimes de cette délinquance, des policiers ont la solution, puisque la justice refuse de faire son travail et les politiques […]

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