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Après l’attaque d’une conférence par des antifas à Toulouse : « L’extrême gauche s’excite parce qu’elle perd du terrain »

Mercredi 12 février au soir, en toute impunité, une cinquantaine de militants antifas ont attaqué une conférence de François Bousquet, à laquelle devait également participer le maire de Béziers, Robert Ménard.

Une véritable scène de guérilla urbaine s’en est suivie, tandis que la presse mainstream, plutôt que d’évoquer une tentative de meurtre en bande organisée… renvoyait dos à dos la sécurité de la conférence et les agresseurs. En plein centre-ville de Toulouse, aucune trace avant de longues minutes de la Police nationale, ce qui amène de nombreux observateurs à se poser des questions sur le souhait des autorités… Nicolas Boutin, organisateur et animateur de la soirée et du « Cercle des Capitouls » qui organise des conférences sur Toulouse et sa région, s’interroge également.

Nous lui avons adressé quelques questions, quelques jours après cette violente attaque.

Breizh-info.com : Pouvez-vous nous présenter la réunion qui avait lieu mercredi soir à Toulouse ? Qui étaient les invités et les organisateurs ?

Nicolas Boutin (Le Cercle des Capitouls) : Comme tous les mois, le Cercle des Capitouls organisait une conférence. Cette fois-ci étaient invités François Bousquet et Robert Ménard. Nous avons reçu plus de 200 personnes dans une salle privée, le Loft, loué la veille en urgence après des problèmes administratifs avec la salle municipale où nous devions nous rendre comme à l’accoutumée. En face, une cinquantaine d’antifas se sont rassemblés à 500 mètres de notre lieu de rendez-vous.

Robert Ménard a hélas décommandé pour des raisons qui lui sont propres, liées à sa campagne pour les élections municipales. François Bousquet a donc animé la conférence devant 200 personnes sur le thème de la vertu du courage. Avec l’attaque des antifas, nous étions dans l’ambiance.

Breizh-info.com : Que s’est-il passé à cette occasion ? Y a-t-il eu des blessés ? Certains se sont interrogés à savoir pourquoi votre service de sécurité n’était pas sorti « faire le ménage », qu’en est-il ?

Nicolas Boutin (Le Cercle des Capitouls) : Peu avant 20 heures, la cinquantaine d’antifas ont attaqué l’entrée en jetant des projectiles. Le service d’ordre a immédiatement réagi et a fait preuve d’un grand courage en résistant coûte que coûte aux divers lancers. Les fumigènes lancés par les antifas ont embrasé nos gaz lacrymogènes ce qui a provoqué un retour de flamme qui aurait pu être dramatique. Un de nos bénévoles a failli perdre sa main dans l’explosion d’un pétard et deux de nos camarades ont reçu des projectiles en pleine tête.

Le rôle d’un service d’ordre est d’assurer la sécurité de nos conférenciers, du public et l’intégrité de la salle. Si nous étions sortis, qui dit qu’une partie du groupe en face n’en aurait pas profité pour se faufiler dans la salle ? Les images montrent bien qu’il s’agit d’un assaut contenu des antifas et non pas une « rixe entre extrêmes » comme peuvent le dire certains médias. Pour le reste, je laisse les experts sur Internet nous donner des leçons. Pour nous, l’objectif est rempli.

Breizh-info.com : Il semblerait que les menaces antifas étaient annoncées sur les réseaux sociaux. Pourquoi les forces de l’ordre ne sont-elles pas intervenues rapidement ?

Nicolas Boutin (Le Cercle des Capitouls) : bonne question. Le rassemblement était annoncé (et non déclaré) sur les réseaux sociaux, à 400 mètres de notre salle. D’après un des policiers, ils ne pouvaient pas mettre « du bleu » devant une salle qui accueille un candidat en période électorale, cela se rapprocherait trop des prérogatives de la protection rapprochée. Mais les forces de l’ordre auraient dû bloquer l’avancée des antifas vers notre salle ! Si on compte bien, ils ont mis près de 15 minutes à intervenir. Les antifas avaient 5 minutes de marche de leur point de rassemblement à notre salle, ils ont attaqué pendant près de dix minutes… Encore une fois, notre service d’ordre a fait son boulot, on avait prévu le truc.

https://www.youtube.com/watch?v=6P5ji8RBDic

Breizh-info.com : Cela fait maintenant plusieurs fois que les antifas attaquent des dissidents et la presse alternative à Toulouse. Quelle est la situation politique dans la ville rose à ce niveau ? Y a-t-il une forme de tolérance des pouvoirs publics ?

Nicolas Boutin (Le Cercle des Capitouls) : L’extrême gauche s’excite parce qu’elle perd du terrain. Depuis plusieurs mois, nos événements se tiennent sans aucun problème, parfois même dans leur propre quartier. Dans le milieu patriote, il y a une grande dynamique à Toulouse. L’Action française fait des actions toutes les semaines, jusqu’à avoir investi Latécoère, la Cocarde vient de lancer sa section, Génération identitaire continue d’occuper le terrain. Sur un plan électoral, il y aura deux listes patriotes à Toulouse, celle de Quentin Lamotte (RN) et de Francis Manaud (DLF).

L’extrême gauche est en panique et compte sur son vice et sa lâcheté pour faire semblant de tenir le terrain. Leurs faits d’armes ? Avoir tagué le domicile du maire et même celui de ses parents, avoir mis à terre une militante du RN et avoir chassé à coup de bâton le candidat du Rassemblement national d’un marché, dimanche dernier.

Il y a une tolérance malgré les propos tenus par le maire. D’un côté il dénonce les violences d’extrême gauche, de l’autre il continue de les subventionner ou de les reloger lorsque leurs squats brûlent. Et pour cette fois je me pose une question… La préfecture ou monsieur le maire ne se seraient-ils pas réjouis de voir des affrontements « extrême gauche vs extrême droite » pour décrédibiliser le candidat du RN qui pourrait atteindre le second tour ? Je pose la question….

Breizh-info.com : Quel rôle jouent les médias mainstream à ce sujet ? Ils semblent particulièrement bienveillants vis-à-vis des antifas…

Nicolas Boutin (Le Cercle des Capitouls) :  pire que ça. Ils participent à l’Inquisition contre notre association et ma personne. Pour preuve, seul un journaliste mainstream (du Journal toulousain) nous a contactés pour avoir notre version des faits. La plupart ont mis sur un pied d’égalité des perturbateurs violents et des organisateurs d’une conférence légale et déclarée. Ce n’était pas une rixe « d’extrémistes », mais bien une attaque gratuite et lâche.

Du côté des propriétaires de la salle, ils n’ont pas hésité à nous diffamer et à mentir grossièrement pour donner des gages à la mafia rouge. Ils ont décidé de publier mes informations personnelles, jusqu’à mon adresse et mes coordonnées bancaires, repris joyeusement par des journalistes sur Twitter. Qu’ils se rassurent c’est bien sous mon vrai nom que je porterai plainte.

Breizh-info.com : Que comptez-vous faire dans les prochains jours, dans les prochaines semaines ? Avez-vous reçu le soutien de Robert Ménard qui finalement n’est pas venu à votre conférence ?

Nicolas Boutin (Le Cercle des Capitouls) : Nous allons porter plainte contre les propriétaires de la salle pour plusieurs motifs que je préciserai dans les prochains jours. Nous allons également porter plainte contre X contre les antifas. Nous mettons en place une cagnotte de solidarité (https://www.lepotsolidaire.fr/pot/o8mczp0i) pour nous permettre de combler le manque à gagner à la suite de cette attaque. Mais surtout, surtout, nous allons continuer à nous implanter à Toulouse. Nous sommes sur une dynamique intéressante, on doit continuer à batailler pour remettre sur la place publique nos idées ! Croyez-nous, il n’est pas né celui qui nous fera taire !

Breizh-info.com : Globalement, dans toute la France, les antifas semblent multiplier les attaques contre militants, locaux, conférences. Ne pensez-vous pas, comme nous, que nous allons tout droit vers un drame potentiel dans les mois à venir ?

Nicolas Boutin (Le Cercle des Capitouls) :  C’est ce qu’ils cherchent. Si nous savons honorer nos martyrs des années de plomb ou encore Sébastien Deyzieu, eux n’attendent qu’une chose : envoyer un de nos camarades en prison pour avoir blessé ou tué un de leur gars. De notre côté nous organisons des activités politiques, culturelles de façon légale. Les éléments perturbateurs ce sont eux. Si jamais une tragédie venait à se produire, la responsabilité en incomberait à ceux qui par leur lâcheté font le jeu de l’intimidation de ces racailles, et n’assurent pas l’ordre public et la sécurité des Français.

Propos recueillis par YV

Illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V

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