Conseil municipal à Nantes. Encore 8 agents municipaux agressés et 35 millions d’euros d’emprunts

Dans les délibérations au titre de l’article 2122-22 du code général des collectivités territoriales, relevées dans la délibération n°2 du dernier conseil municipal de la mandature, le 7 février dernier, on trouve encore quelques pépites. Notamment concernant les agressions d’agents municipaux lors de leurs fonctions.

Outre la mention de deux emprunts de 20 et 15 millions d’euros passés auprès de l’Agence France Locale pour les investissements 2019-2020 – 35 millions d’euros, une paille – et divers marchés publics, on y trouve mention de diverses agressions d’agents dans le cadre de leurs fonctions.

Ainsi la ville assurera la défense, au titre de la protection fonctionnelle, d’un agent agressé « de la mi-avril au 23 septembre 2016 », d’un autre agressé le 6 avril 2018, un autre agressé le 24 avril 2018, deux agressés le 24 juin 2019, un agressé le 8 décembre 2019, un autre agressé le 25 février 2019, et un dernier agressé le 4 décembre 2019.

« Si vous avez l’impression que la présentation est chaotique, c’est fait exprès. Même nos syndicats n’arrivent pas à savoir combien d’agents sont agressés dans le cadre de leurs fonctions, ni de quels services sont-ils – même si on sait que la police municipale y a droit souvent », confie un agent de la municipalité. « C’est comme à la TAN, c’est mal vu de parler des agressions, plus mal que de crier dans un couloir qu’on ne votera pas Johanna, c’est dire ».

« La prochaine municipalité, quelle que soit sa couleur politique, aura du pain sur la planche pour mettre fin à des décennies d’omerta, de non-dits et de chape de plomb, à la mairie comme ailleurs », relève un colistier de la liste En Marche. « Nous on est prêts à relever le défi, les agents en ont besoin, beaucoup vivent de la souffrance dans leur travail et subissent en outre un vrai manque de reconnaissance. Quand ils n’ont pas l’impression qu’on les envoie en kamikazes, comme les ASVP qui suivent les ordres, mais sont bien conscients que distribuer des amendes de stationnement à tire-larigot n’améliore en rien la vie des Nantais ».

Louis Moulin

Crédit photo : DR
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