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Municipales 2020. Vous hésitez ? Pas une voix pour les maires qui ont accueilli, accueillent ou vont accueillir des migrants ! [L’Agora]

Les élections municipales, c’est dimanche. Avec les élections présidentielles, ce sont celles qui, traditionnellement, mobilisent le plus grand nombre d’électeurs en France. C’est donc le moment de « faire parler la poudre » et de sanctionner lourdement ces élus qui, sans jamais consulter la population, ont accueilli des migrants dans votre commune ces dernières années.

Vous allez me rétorquer que l’accueil des migrants n’est pas l’alpha et l’omega d’une vie municipale. C’est certain qu’il y a d’autres sujets, mais nous connaissons une crise civilisationnelle majeure. Une crise au milieu de laquelle se sont dressées des barricades, qui n’ont que deux côtés.

Ceux qui, d’un côté de celles-ci, se disent ou bien favorables, ou bien fatalistes concernant l’accueil des migrants (les discours de type « Nous devons prendre notre part », « Nous pourrions nous aussi être des réfugiés bien contents d’être accueillis », « L’humain avant tout », « On ne peut pas laisser ces gens sans réagir », « Ils sont même plus travailleurs que les autochtones », « Ils vont nous enrichir… le partage, le métissage, la richesse culturelle…»).

Et ceux qui, de l’autre, disent ouvertement : « Nous n’accueillerons pas de migrants. Nous ne laisserons ni un préfet, ni une administration quelconque nous imposer le moindre migrant dans notre commune, surtout sans consultation préalable de la population ».

Les choses sont simples (basiques ?). Tout le reste, dans votre commune, surtout lorsqu’il s’agit de petites communes, ce n’est pas grand chose par rapport à cette acceptation ou à ce refus, symbolique. Symbolique car bien évidemment, une famille de migrants ne changera pas la face d’une ville de 800 habitants (mais 30 ou 50 migrants si, clairement). Mais symboliquement toujours, le maire étant au centre de la vie démocratique française, une majorité de maires hostiles à l’accueil des migrants, incarnant parfaitement la volonté d’une majorité de leurs électeurs, enverra un message fort que ne veulent pas entendre nos dirigeants malgré d’ailleurs les scores importants du RN et plus globalement des anti-immigration, élections après élections.

Ceux qui vont se prononcer pour l’accueil de migrants seront de toute façon les mêmes qui plieront à chaque injonction de l’État. Les mêmes qui construiront partout où ils peuvent des logements sociaux, pas pour des autochtones mais pour des familles venues d’ailleurs, replacées par ceux qui gèrent les HLM. Les mêmes qui feront de l’idéologie plutôt que du pratique. Qui voudront contrôler vos vies et votre façon de penser et d’agir, là où vous demandez simplement à pouvoir vivre en toute liberté, tout en bénéficiant, y compris jusqu’au fin fond de la ruralité, des services publics dus à n’importe quel contribuable et citoyen de ce pays.

Plus les années passent, plus la démographie évolue en France, et pas en faveur des autochtones, vous le savez parfaitement. Certains se réjouissent d’être progressivement remplacés, se félicitant de la disparition progressive de ce « mâle blanc » devenu insupportable à leurs yeux, y compris dans son propre pays. D’autres font semblant de ne pas voir (« On n’est pas à Paris ici ») et d’attendre, fatalement, ce qui interviendra un jour ou l’autre si les choses évoluent comme elles évoluent aujourd’hui. Il est donc encore temps d’adresser un message fort à ces élites et à leurs représentants qui, lorsque vous vous déplacez massivement pour des élections nationales, ou lorsque vous vous manifestez bruyamment, vous répondent par le mépris ou le bras d’honneur.

Montrez-leur que s’ils refusent de vous écouter en haut, vous ferez sécession en bas. Localement. Avec vos voisins, vos familles, vos proches, ceux avec qui vous avez choisi de vivre. Votre communauté. Les maires et les candidats qui se prononcent pour l’accueil de migrants sont ceux qui laissent rentrer le cheval de Troie. Ceux qui ouvrent les portes. Ceux qui se soumettent.

Il faut les balayer électoralement, les punir, les sanctionner, et surtout, reprendre votre destinée en main. Il n’est pas question de voter pour une étiquette politique. Ce n’est pas tel ou tel parti qui est intéressant. C’est la propension de ceux que vous allez faire élire maire à vous défendre et à protéger votre communauté tout en contribuant à lui assurer une prospérité économique et sociale.

Dimanche 15 mars, il faut aller voter, pour en finir politiquement avec ceux qui travaillent à la disparition des autochtones, à terme en France, comme partout en Europe. Il faut voter pour tous ceux qui disent non aux migrants, non au changement de population imposé, oui au bien vivre ensemble communautaire.

Julien Dir

Post-scriptum pour ceux qui sont dans des villes ou villages avec une seule liste :

Si jamais, dans votre commune de moins de 1 000 habitants (rarement le cas si c’est plus), il n’y a qu’une seule liste et que celle-ci comporte des élus qui ont ou qui veulent accueillir des migrants, n’allez pas voter. Il faut en effet pour que cette liste unique soit élue, qu’un quart des inscrits au moins se déplace. Si tel n’est pas le cas, l’élection sera invalidée. Un bon moyen de faire pression sur ceux qui pensent qu’avec une seule liste, ils sont certains d’être élus.

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place. 

Crédit photo : DR
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