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Réflexions. Ce que nous dit le coronavirus [L’Agora]

Ce que nous dit le Coronavirus, c’est l’inanité de bien des existences, brisées tout-à-coup parce qu’en dehors de leur routine boulot-repos, nombreux sont ceux qui réalisent que trop de télé les emmerde, qu’ils n’ont aucun centre d’intérêt, que le monde qui les entoure n’a pas de sens, qu’ils n’avaient jamais discuté avec leur voisin ou observé leur environnement à tête reposée.

Ce que nous dit le Coronavirus, c’est que la modernité triomphante n’abolit pas la mort, et que la vie ne peut se résumer à consommer pour oublier la fragilité de notre existence. Lundi, une jeune femme attendait devant l’église du village le chapelet à la main. « Je ne sais pas le dire » a-t-elle confié à ma mère. Et bien depuis que les sacristines se sont courageusement confinées, c’est elle qui ouvre et ferme l’église chaque jour et fait sonner les cloches à 17 heures pour appeler les villageois à prier la Vierge. Personne n’accourt pour le moment au son des cloches, mais l’insuccès de sa démarche ne la décourage pas. Cela restera pour moi l’épisode le plus émouvant de toute cette période. Ce que nous apprend le Coronavirus, c’est que les épreuves accouchent toujours de très belles choses qui nous interdisent le désespoir.

Ce que nous apprend le Coronavirus, c’est l’impéritie coupable d’une partie des « gens de droite » qui conspuent Buzyn pour avoir mis une semaine à dire la vérité mais qui s’étaient pressés comme des harengs pour se bercer de la tessiture de chat écorché de Villiers, lui qui a attendu des années pour cracher sur ceux auxquels il avait servi de caution nationale-catholique, parce que la généreuse retraite venue il a senti – comme son frère – que puisqu’il était trop tard pour redresser la situation, « le temps était venu de dire ce qu’il(s) avai(en)t vu » (et d’en faire un business juteux). C’est leur veulerie absurde qui leur faisait mépriser les Gilets jaunes mais qui les pousse aujourd’hui à acheter des stocks d’or, des fois que leur compte en banque serait bloqué.

Ce que nous apprend le Coronavirus, c’est que l’on peut confiner des peuples et créer un effet de panique justifiant une surveillance accrue pour un virus dont l’extrême dangerosité pour tout le monde n’est pas encore, quoiqu’on en dise, totalement avérée. Ce qu’il nous dit c’est que les dirigeants s’en serviront de prétexte pour mieux nous fliquer, interdire l’argent liquide et contrôler nos déplacements (tout en favorisant l’invasion, évidemment).
Ce que nous dit le Coronavirus, c’est que la France porte en son sein des populations exogènes, « françaises comme vouzémoi », mais qui partent au bled quand elles ont peur ou se battent comme des sauvages pour 3 rouleaux de PQ. Ce que nous dit le Coronavirus, c’est que quand elles tirent des feux d’artifices sur la police ou s’attaquent aux pompiers, on trouve des journalistes pour expliquer que c’est parce que leurs appartements sont trop petits pour supporter le confinement…
Ce que nous apprend le Coronavirus, c’est que les TPE et PME sont des facteurs de contamination trop importants ou qu’elles ne peuvent travailler faute de fournisseurs, mais que certaines multinationales comme Deliveroo ou MacDo drive peuvent continuer à tourner puisque, les concernant, « la survie du pays en dépend ».

Ce que nous apprend le Coronavirus, c’est qu’il existe une politique scientifique bien précise, selon laquelle le docteur Raoult est hérétique de facto et excommunié d’office par les Patrick Cohen, les Yves Lévy, Agnès Buzyn et Jérôme Salomon. Salomon, celui qui qualifie son inaction des dernières semaines en se réfugiant derrière l’expression bien commode de « drôle de guerre » : j’espère pour lui que l’issue en sera moins tragique que la précédente… Ce que nous apprend le Coronavirus, c’est que Buzyn a classé dès janvier la Chloroquine préconisée par Raoult comme substance dangereuse alors qu’elle serait possiblement efficace contre le virus tant décrié.

Ce que nous apprend le Coronavirus, c’est que les experts cathodiques qui enseignent doctement à la télévision n’en sont pas.

Ce que nous apprend le Coronavirus, c’est que le capitalisme mondialisé s’apprêtait à vivre une énième crise, et qu’un microbe aura suffit à la déclencher. La bonne excuse pour la suite : ce n’est pas le Système qui était mauvais, c’était la faute au virus ! Qu’importe : il est donc possible d’abattre ce Système. Celui-ci le sait, et nos libertés sont appelées à diminuer de plus en plus après la crise.

Ce que nous apprend le Coronavirus, c’est qu’en 2018 on pouvait encore fabriquer 200 millions de masques par an en Bretagne mais que le repreneur Honeywell a délocalisé en Tunisie. Ce que nous apprend le Coronavirus, c’est que tout notre matériel (masque, gels hydroalcooliques et gants) est fabriqué dans le pays d’où est parti l’épidémie. Ce qu’il nous rappelle, c’est que nos fusils d’assauts sont fabriqués par la nation avec laquelle nous avons le plus fait la guerre ces 150 dernières années…

Ce que nous apprend le Coronavirus, c’est que la sixième puissance planétaire se vante d’avoir le meilleur système de santé du monde mais qu’elle n’a pas l’équipement médical nécessaire pour affronter la crise parce qu’elle vient de passer 15 ans à sabrer le budget des hôpitaux (et à gazer les gens qui dénonçaient cette aberration). Ce qu’il nous apprend aussi, c’est que les Français ont élu des gens dont la seule pensée était « d’éviter le repli nationaliste » jusque dans leur pseudo « guerre » contre le virus. C’est que ces gens sont des incapables notoires en plus d’être des pourris, qu’ils cafouillent sans arrêt, qu’ils paniquent comme des gamins pris en flagrant-délit, qu’ils sont incapables d’avoir le même discours le matin que le soir (un discours qui parlerait aux cœurs des Français), qu’ils bafouillent des inepties technocratiques pour masquer leur incompétence chronique, encore et toujours !

Ce que nous dit le Coronavirus, c’est que pendant que les vieux meurent, on trouve le moyen de rallonger le délai légal pour avorter : leur morbidité est sans limite !

Ce que nous apprend le Coronavirus, c’est le niveau de perversité de nos dirigeants, leur connaissance du problème et l’art avec lequel ils l’ont mis sous le tapis, trop désireux de ne pas casser le mythe de leur mondialisation heureuse. C’est leur économisme béat qui prévaut sur la santé publique, c’est leur cynisme insolent qui consiste à expliquer que la crise n’était pas prévisible alors qu’ils savaient tout.
Ce que nous apprend le Coronavirus, c’est qu’il est plus que temps de nous débarrasser de cette clique tellement perverse qu’elle a peut-être même inventé cette crise en bloquant tout alors que ce n’était peut-être pas nécessaire. C’est que personne ne sait la vérité sur ce qu’il se passe, que toutes les hypothèses sont permises.

Ce que nous apprend le Coronavirus, c’est qu’il était possible de fermer les frontières. Mieux : qu’il était possible de les fermer avant. Ce que nous apprend le Coronavirus, c’est que pour les maladies comme pour l’immigration, ouvrir les frontières oblige à se cloîtrer chez soi pour être en sécurité. Qu’ouverture internationale rime avec paranoïa congénitale.

Ce que nous confirme donc le Coronavirus, c’est la justesse des opinions nationales et localistes sur les ultra libéraux et internationalistes de tous poils. Ce que nous dit le Coronavirus c’est qu’une Nation a besoin d’autonomies locales et de souveraineté nationale. Ce qu’il nous confirme, c’est le non-sens des politiques menées jusqu’alors sous l’emprise de la finance mondialisée. Ce qu’il nous dit, c’est l’urgence de dire la vérité aux Français.

Ce qu’il nous ordonne, c’est de préparer « l’après ». La crise des Gilets jaunes n’était probablement qu’un gentil bal populaire comparé à ce qui pourrait arriver si – comme je le pense et l’espère – le Coronavirus a grippé le Système jusqu’au point de non-retour.

Jean-Eudes Gannat

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place. 

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