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Censure, répression et paix publique en France [L’Agora]

L’augmentation de la censure et surtout de la répression en France et dans tout le monde occidental pose la question des objectifs et des conséquences.

En effet, on constate que, au-delà de la censure des médias dominants et de la parole publique, l’état s’attache de plus en plus à aller débusquer ses opposants dans la sphère communautaire et même privée. Non content de n’avoir qu’une seule version des faits dans la sphère médiatique, l’état et ses lobbies s’attaquent de plus en plus directement à ceux qui essaient de se créer une sphère communautaire où ils peuvent vivre librement et entre eux, le tout discrètement, sans prosélytisme particulier, et sans même nuire à la société.

Cela a certes commencé depuis longtemps, avec le combat contre les écoles libres, la répression contre le scoutisme à l’époque de Marie-Georges Buffet notamment, les lois liberticides etc… Il y a même une certaine légitimité étatique à vouloir imposer un modèle commun, mais cette légitimité dépend de la santé du modèle en lui-même et de la probité des acteurs qui le mettent en œuvre.

Avec son discours sur les séparatismes, le président a officiellement débuté une guerre contre les Français qui veulent rester de souche. Car s’il n’a pas prononcé le mot Islamisme et qu’il n’a pas évoqué le communautarisme propre à l’immigration de masse, c’était à dessein. S’il l’a fait aux Mureaux, lieu qui est censé représenter la réussite de son modèle (Tout le monde rêve de s’y installer d’ailleurs), c’est bien parce que son modèle n’est pas le paisible bourg de Champagnac.

Le séparatisme qu’il vise, c’est celui des milieux catholiques traditionalistes avec leurs écoles, leurs paroisses et leurs îlots, c’est celui des autonomistes et survivalistes qui savent qu’ils ne peuvent plus rien attendre d’un état failli, c’est celui des Français qui ont pu fuir les zones où ils étaient devenus des cibles pour se regrouper dans des zones plus sûres, ce sont les villages qui ont tenté de résister à l’implantation de clandestins chez eux, c’est la France périphérique des Gilets jaunes et visages pâles.

Car aucun des terroristes ne sortait d’école hors contrat ou d’école à la maison. Ils étaient issus de l’immigration récente ou des bancs de la république. Depuis des années en France, aucun groupe dit intégriste ou des fameux suprématistes blancs (qu’il va falloir désigner) n’a commis le moindre crime ou acte illégal revendiqué, contrairement aux islamistes et aux extrémistes antifa et pro-immigration.

Alors pourquoi ces offensives majeures et graves de censure et de répression ?

Quand on censure des propos dans le débat public, la conséquence est que, les idées n’étant plus évoquées, elles disparaissent du débat et donc du cerveau de la majorité de la population. Même les militants qui sont les tenants de ces idées y renoncent en partie, de peur d’être ostracisés. Il y a un déplacement du centre de gravité. Mais le noyau dur se renforce et se radicalise.

Quand ces idées sont même interdites de débat privé, de diffusion sur les réseaux, et qu’elles sont assorties de poursuites judiciaires, les plus tièdes se soumettent et les plus courageux se radicalisent encore.

Mais quand l’existence même de ceux qui vivent ces idées est menacée, les militants sont acculés et n’ont d’autre choix, si ce n’est de se soumettre ou de fuir, que d’entrer en clandestinité et combattre illégalement.

Est-ce donc la volonté de l’état : de provoquer une réaction désespérée pour enfin avoir son « attentat suprématiste blanc » qui lui permettra de dissoudre tous les groupes d’opposants qu’il voudra ?

Vont-ils réellement interdire les groupes militants, voire le RN, pour en terminer avec l’opposition, ou alors les groupes électoralistes et les élections elles-mêmes sont plutôt des exutoires permettant de canaliser l’exaspération des Français sans risquer grand-chose ? Ils jouent sur la corde entre des partis comme le RN vidés de leur substance pour permettre un exutoire électoral sans lendemain, et l’interdiction des structures d’opposition, privant les militants d’exutoire et les transformant en combattants.

Pourquoi combattent-ils plus vigoureusement la tendance « identitaire/intégriste/extrême-droite/autonomiste/conspirationniste/autochtone/souverainiste… » qui majoritairement travaille, paye des impôts, éduque ses enfants, et n’a jamais fait d’action violente ou illégale plutôt que la tendance Blackblock/antifa/no border/anticapitaliste/altermondialiste/antispéciste… qui revendique des actions radicales violentes, la désobéissance civile, la consommation de drogues et qui pour une bonne part vit d’aides de l’état et de subventions des milliardaires mondialistes ? Ou que la tendance Islamiste, qu’elle soit salafiste ou des frères musulmans alors qu’elle vit majoritairement d’aides, vit en marge de la société, revendique la conquête de territoires, mène des guerres partout, commet des attentats, ne respecte pas les lois, se fout des LGBTUVWXYZ/féministes et autres revendications spécifiquement occidentales ?

Ont-ils plus peur d’eux ? Alors pourquoi alimentent-ils leurs troupes via l’immigration ? Sont-ils d’accord avec eux ? Sont-ils simplement libéral-compatibles ? Ou alors sont-ils le bras armé idiot-utile pour détruire les Européens de souche ?

Une chose est sûre : l’ennemi est le Français réfractaire car il est le seul à pouvoir résister au mondialisme. Et ceux qui aideront à le détruire sont les milices gauchistes et les hordes de l’immigration. Le discours des Mureaux est clair : Il n’y aura pas d’îlots blancs de Français de souche. S’ils ne font rien contre, ils seront intégrés de gré ou de force à la société déculturée (dite multiculturelle). Désintégrés.

Les fermiers blancs d’Afrique du Sud pouvaient susciter la compassion des Français, mais il ne se prépare rien d’autre ici. Juste différemment. A chacun de voir comment il réagira.

JEAN-PIERRE LAMORGUE

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

Illustration : DR
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Une réponse à “Censure, répression et paix publique en France [L’Agora]”

  1. emile 2 dit :

    cette analyse du discours des mureaux est très claire et révèle bien la pensée profonde du mondialiste progressiste macron menteur manipulateur
    j’adhère à 100%

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