Le journal Le Télégramme rapporte un témoignage glaçant. Une agression, une de plus, est survenue dans la nuit de samedi 9 au dimanche 10 octobre.
A l’origine, un groupe de jeunes qui se rend au 1988, une discothèque proche de la dalle du Colombier. Ils tombent sur une quinzaine d’individus ivres qui les insultent. Avant d’attaquer les deux garçons du groupe, lâchement, par derrière. Une meute, des coups qui pleuvent. Une bouteille cassée sur le crâne alors qu’une des victimes est déjà inanimée.
L’équipe de sécurité de la discothèque met en fuite les agresseurs. Cet épisode n’est pas sans rappeler le meurtre de Dorian, à quelques pas de là, en juillet 2018. Un meurtre pour lequel les accusés passent actuellement en procès.
Les deux victimes présentes de nombreuses blessures (points de suture, dents arrachées, contusions, mâchoire déplacée). Il s’en est fallu de peu pour qu’elles y laissent la vie (sauvés par les agents de sécurité).
Les caméras de sécurité n’ont pas pu être exploitées. Les racailles qui ont commis cet acte elles, auraient été en partie identifiées puisqu’un un mineur est convoqué devant le juge des enfants en décembre prochain et trois majeurs sont convoqués devant le tribunal correctionnel en juillet 2022. Tous pour répondre de faits de violences en réunion et avec arme ayant entraîné une ITT inférieure à 8 jours.
Cela signifie qu’aucune mesure de détention provisoire n’a été prise contre ces individus pourtant violents et dangereux. Une mansuétude judiciaire dont ne bénéficie pas tout le monde.
L’insécurité à Rennes n’est pas qu’un « sentiment ». C’est une réalité, quotidienne, que vivent les gens qui habitent ou de passage à Rennes. Sur la dalle du Colombier, des commerçants ont multiplié pétitions et coups de gueule ces dernières années, sans être entendus par les autorités.
Face à cela, face à ces violences, et malgré le travail de la police, l’institution judiciaire n’apporte visiblement pas les réponses adéquates. Les politiques eux, sont aux abonnés absents (ou préfèrent évincer les automobilistes du centre-ville….).. Quand ils ne contribuent tout simplement pas idéologiquement et par leurs décisions politiques à la multiplication de ces actes, qui bafouent le droit numéro des citoyens, celui de vivre en sécurité.
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