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Contrecoeur, Les Normands dans la guerre, Tant qu’il y aura des vaches, Histoire illustrée de la France chrétienne, Arménie Bretagne : la sélection littéraire hebdo

Contrecoeur, Histoire de la nation hongroise, Tant qu’il y aura des vaches, Histoire illustrée de la France chrétienne, Arménie Bretagne : voici la sélection littéraire hebdo.

Contrecoeur

Les chroniques qui composent ce livre épousent très exactement la décennie qui vient de s’écouler. Une « France sans lettres » ? La formule peut être entendue de différentes façons, les unes et les autres également déprimantes. C’est d’abord la promotion insensée de plumitifs dépourvus de style autant que d’imagination, et l’effondrement parallèle de toute instance critique.

C’est le règne des langages prêts à l’emploi, dont le jargon managérial est le fleuron le plus visible. C’est l’enseignement des textes littéraires, de l’école primaire à l’Université, qui fait eau de toutes parts. C’est la vieille force de frappe de la rhétorique chassée par la fausse transparence et l’efficacité plus que douteuse de la communication.

À travers des auteurs encensés (Emmanuel Carrère, Delphine de Vigan), des événements marquants (cinquantenaire des accords d’Évian, Gilets jaunes, pandémie du printemps 2020), des questions dites « sociétales » (mariage pour tous, omniprésence du management), Contrecœur s’attache à suivre le fil d’une décennie qui aura officialisé, sans complexe ni état d’âme, le divorce de la France et de son ressort littéraire ancestral.

Pierre Mari est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages, romans et essais, parmi lesquels Kleist, un jour d’orgueil (PUF, 2003), Résolution (Actes Sud, 2005), Les Grands jours (Fayard, 2013 – Prix Erwan-Bergot), En Pays défait (Pierre-Guillaume de Roux, 2019).

A commander chez la Nouvelle Librairie

Les Normands dans la guerre

L’histoire de la Normandie pendant la Seconde Guerre mondiale n’est pas celle de la majorité des Français. Depuis la déclaration de guerre en septembre 1939 jusqu’à la fin du conflit en Europe, au printemps 1945, les Normands, ainsi que les habitants des autres régions côtières de la Manche, vivent, plus que les autres, cinq années d’épreuves.

La proximité de l’Angleterre vaut à la Normandie une lourde présence allemande (plus de 300000 hommes fin 1940). L’ordre de l’occupant pèse sur la vie quotidienne, avec de nombreux interdits, le pillage en règle des ressources industrielles, agricoles, et un marché noir très actif. Malgré l’armistice, la Normandie reste une zone de guerre. À partir de 1940, la RAF bombarde les ports. Sur les rivages, les coups de main se multiplient, notamment à Dieppe. Pour répondre aux exigences allemandes, les populations côtières sont ballottées, et les habitants de la zone interdite, tracée en 1941, subissent des évacuations massives vers l’intérieur des terres.

S’ils sont attachés à la figure du maréchal Pétain, les Normands se montrent majoritairement germanophobes, anglophiles et gaullistes dès les débuts de l’Occupation. Quand, en 1943, la police passe des mains de la Wehrmacht à celles des SS, la répression allemande s’amplifie, notamment contre la Résistance, précoce dans la région. Le Débarquement du 6 juin 1944 sur les côtes normandes entraîne plus de 20 000 morts, des villes anéanties par les bombes et des dizaines de milliers de réfugiés dans les campagnes, envahissant granges, étables et anciennes carrières. Après trois mois de sanglants affrontements, il faut se reconstruire moralement, relever les ruines et rétablir la démocratie. Trois années de recherches en archives, enrichies de nombreux témoignages, ont abouti à un ouvrage incontournable.

L’histoire des 2300000 Normands de Seine-Inférieure, de l’Eure, du Calvados, de l’Orne et de la Manche pendant la Seconde Guerre mondiale restait à écrire. C’est désormais fait.

A commander chez Tallandier

Tant qu’il y aura des vaches

Quand du jour au lendemain son grand amour la quitte, une jeune femme, sans savoir pourquoi se passionne pour l’étude des vaches. Des études les plus pointues sur l’élevage aux ouvrages techniques de gestion du troupeau, elle collecte tout ce qui a trait à sa nouvelle passion jusqu’à se couper radicalement du monde.
Pourquoi cette obsession soudaine ?
Pourquoi surtout le monde qui l’entoure lui apparaît-il d’un seul coup si étranger qu’elle ne semble plus pouvoir se résoudre à y vivre ? D’ailleurs, ce monde, n’a-t-il pas pris l’aspect d’un troupeau de bovins mélancoliques ?
D’évidence, c’est son inconscient qui mène le jeu et il ne lui laisse pas le choix. La voilà donc embarquée bien malgré elle, dans une improbable quête, avec à ses trousses, le fantôme d’un amour perdu qui la hante et en ligne de mire, la figure énigmatique d’une vache, qui d’ailleurs ressemble curieusement à la sienne. Et qu’importe les incompréhensions, elle garde cette certitude en tête : elle trouvera ses réponses en suivant la figure de cette vache qui l’obsède.

Patricia Martel est journaliste et médecin, auteure du roman Burn out (Atlantica, 2010).

Un roman surprenant, drôle. Une réflexion sur la reconstruction après une épreuve majeure dans sa vie. Un livre difficilement classable, mais à découvrir, aux éditions Jacques Flament.

Histoire illustrée de la France chrétienne

L’ouvrage est conçu comme un manuel d’Histoire, qui parcourt le temps depuis les gaulois jusqu’à nos jours. Richement illustré par les scènes des événements majeurs, des grands personnages, de cartes géopolitiques, de repères historiques, il n’en est pas moins écrit comme un roman truffé d’anecdotes et de citations, montrant les ressorts de l’Histoire.

Cela ne surprendra personne vu le titre, c’est un livre chrétien. Avec des saints derrière les personnages importants de l’histoire, et avec la recherche dans l’ouvrage de ce que la France doit à sa foi. Le livre défend les racines chrétiennes de la France et l’assume entièrement.

Constituée de différents peuples, La France fut unifiée par la foi, et sur les préceptes de l’Evangile naquit une admirable civilisation de chevaliers, de châteaux, de moines et de cathédrales, d’oeuvres de charité et de missionnaires héroïques.

Tout au long de son histoire, on voit les saints guider les rois, soulager les pauvres, l’Eglise tempérer les belliqueux et exalter la générosité. Nos racines sont chrétiennes, et ce que la France a de meilleur elle le doit à sa Foi, c’est ce que vous découvrirez à la lecture de cet ouvrage.

A découvrir aux éditions Saint Jude

Arménie Bretagne, Histoires de rencontres

Saviez-vous que c’est la petite belette d’Arménie qui deviendra « l’hermine », le symbole de la Bretagne ? Que parmi les saints orientaux qui évangélisèrent l’Armorique, on découvre saint Blaise, le médecin arménien spécialiste des maux de gorge. La légende le transformera deux cents ans plus tard en Maître Blaise, le scribe de Merlin. Devenu lycanthrope, Blaise a-t-il donné son nom à Bleiz, le loup breton ? Comment Sainte Barbe de la Cappadoce, protectrice des pompiers et des mineurs, honorée à la chapelle du Faouët, a t’elle disparu de Rostrenen ? Les alignements de Carnac seraient-ils apparentés aux menhirs arméniens de Zorats Karer, percés d’un trou d’observation cosmique ? Voulez-vous comprendre pourquoi Anne de Bretagne cite dans son « Livre d’Heures », un épisode meurtrier de l’Arménie.

C’est le massacre des « Dix Mille Martyrs » sur le mont Ararat, sculpté sur le retable de l’église de Crozon. Comment Bonaparte, le créateur de Pontivy-Napoléonville a-t-il connu Roustam Raza, son fi dèle valet arménien ? Dans quelles conditions, la Marine de Brest sauva du génocide les Arméniens réfugiés sur le mont Musa Dagh ?

Etes-vous curieux de découvrir que Denez Prigent, le chanteur breton, a choisi le « duduk » arménien pour accompagner ses gwerzioù ? Vous plairait-il de connaître le cimetière où repose Charles Aznavour, fan de Alain Stivell et de Concarneau, où il tourna le fi lm « Les fantômes du Chapelier » ? Il se situe à Montfort-L’amaury et fut restauré par Anne de Bretagne, comtesse de Montfort.

C’est au cours d’un reportage en Arménie, sur le séisme meurtrier de 1988, relaté en première partie de cet ouvrage, que l’auteur découvrit les nombreux liens entre la Bretagne et l’Arménie.

Yves Dewulf a passé son enfance en Bretagne. Grand reporter à France 3, chargé de cours à Paris VIII, il est l’auteur de plusieurs ouvrages. Caméra au poing, il a parcouru de nombreux pays. L’Indonésie, le Canada, l’Afrique, le Japon, la Russie, le Liban, Israël, la Roumanie, les Îles Shetland, le Portugal, l’Autriche et l’Arménie. Membre de la Scam, des Ecrivains Bretons et du Cercle Historique du Poher, il aime écrire à l’île de Batz.

A commander chez Coop Breizh

Crédit photo : DR

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