D’après Julien Bainvel (LR), conseiller municipal à Nantes et conseiller régional des Pays de la Loire, une majorité des adhérents du département soutiennent la candidature de Bruno Retailleau à la présidence du parti. « On soutient le régional de l’étape, c’est normal », explique-t-il (Presse Océan, samedi 24 septembre 2022). Pour redonner aux Nantais « des raisons d’espérer pour leur ville », il a créé avec Laurence Garnier, sénateur de Loire-Atlantique, un micro-parti dénommé « Mieux vivre à Nantes » (MVN). Objectif : les élections municipales de 2026. Un micro-parti, ça sert à récolter des fonds… Mais il y a « droite » et « droite ».
Où se situe la leur ? Est-ce la « vraie » droite, la droite de « convictions », la droite « républicaine », la « fausse » droite, la droite « courbe », la droite « molle » ? Avec Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France, les choses ont le mérite d’être claires. Lui vise la prochaine élection présidentielle (2027). Lui aussi a besoin d’argent, il a donc créé une petite boutique dénommée « Nous France ». Comme il est franc-maçon (Grand Orient de France), sa droite se veut « intransigeante avec les extrêmes » (Le Monde, samedi 1er octobre 2022). Mais il se devait d’être plus clair, car Jean-Luc Mélenchon est également franc-maçon, d’où cette précision : « La droite identitaire n’est pas ma droite » (La Voix du Nord, mercredi 28 septembre 2022). Et son nouveau parti ambitionne de « dépoussiérer » (sic) le logiciel des idées de droite (Le Parisien, samedi 1er octobre 2022). Vaste programme…
Bernard Morvan
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4 réponses
Je ne sais si Bruno Retailleau sera élu président des LR mais je me souviens de lui comme adversaire résolu de la restitution de la Loire Atlantique à la Bretagne. En tant que Breton avant tout, impossible de l’oublier et donc, quelles que soient peut-être ses qualités, je ne peux souhaiter son élection à la tête des LR à un poste qui lui permettrait de développer ses idées contraires aux miennes.
Vous ne dites pas grand chose de la droite nantaise, et le pire c’est que vous avez raison : il n’y a pas grand chose à en dire. On pourrait espérer que, 33 ans après l’élection de Jean-Marc Ayrault, elle aurait appris à faire front et placé à sa tête des personnalités de premier ordre. Or pas du tout. La droite locale repose depuis des années sur les épaules étroites de Laurence Garnier, qui manque tout à la fois de charisme et d’idées. Et comme elle est jeune et sénatrice, elle peut prétendre conserver longtemps la place de n°1 local…
La droite nantaise a été détruite à la fin du siècle dernier par les initiatives d’un père Joseph au petit pied, Jean Anciaux, ancien préfet devenu DG du département (alors tenu par la droite avec Charles-Henri de Cossé-Brissac). Pour tenir les ficelles du pouvoir, ce personnage intolérant et vaniteux s’est acharné à saper l’influence du maire de droite Chauty puis des personnalités qui auraient pu s’imposer par la suite, Augereau et Harousseau. Ces gens avaient mieux à faire qu’à lutter contre leur propre camp : ils ont préféré se consacrer l’un à son entreprise, l’autre à la faculté de médecine, tous deux avec grand succès. La droite a alors perdu la mairie, puis le département. Elle souffre encore aujourd’hui de la culture de médiocrité et de querelles intestines instaurée à cette époque.
BOF !!
SIMPLE COMPÉTITION ENTRE RIVAUX, IL Y A LA GAUCHE MALADROITE, LA DROITE MALADROITE ! TOUT EST SELON L’IDÉOLOGIE DU MEC ! TOUT SE PERD EN SOMMES, NE DIT-ON PAS D’UNE PERSONNE MALADROITE QU’ELLE EST GAUCHE ? ET QU’UNE PERSONNE GAUCHE EST MALADROITE ?
BON J’ARRÊTE LÀ SINON DANS DEUX ANNÉES, ON SERA LÀ À DÉBATTRE SUR LA FORME DU SUJET !
l’union fait la force ! les zélites des droites ne le savent pas!
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