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Allons médecins de la patrie, 60 minutes, Covid 19 ce que révèlent les chiffres officiels, Derrière les murs, Martyrs et Résistants : la sélection littéraire hebdomadaire

Allons médecins de la patrie, 60 minutes, Covid 19 ce que révèlent les chiffres officiels, Derrière les murs, Martyrs et Résistants : voici la sélection littéraire hebdomadaire.

Allons médecins de la patrie

Quel est le point commun entre la blouse verte de votre dentiste, un bouillon cube, des neuroleptiques, un auto-injecteur d’insuline, le BCG et l’IRM ? Toutes ces innovations sont nées de l’inventivité et de l’expérience de la médecine militaire.

« Médecine », « militaire », les deux mots semblent en totale contradiction. Quand le militaire blesse ou tue, le médecin soigne et sauve. Mais le corps étant l’outil de travail du soldat, le réparer et le préserver s’est vite avéré essentiel. En 1708, Louis XIV crée le Service de santé des armées et les premiers hôpitaux militaires. Il imagine même un établissement de soins de suite : les Invalides. L’inventivité des chirurgiens, médecins, pharmaciens et dentistes militaires pour soigner les combattants permettra des avancées médicales majeures. Ils les transmettront au monde civil. Parfois de façon originale : ainsi, un chirurgien de marine, fort de son expérience des épidémies, interviendra dans l’urbanisation de la ville de Rochefort, et l’auto-injecteur bien connu des enfants allergiques naîtra dans les trousses de secours des soldats. Car la médecine militaire s’invite plus souvent qu’on ne le pense au chevet des civils.

D’Ambroise Paré, père de la chirurgie moderne et médecin de Charles IX, à Henri Laborit, découvreur des neuroleptiques, du « syndrome de stress post-traumatique » aux prothèses, de la kinésithérapie aux vaccins, en passant par les célèbres antibiotiques et les greffes de peau, l’auteur nous entraîne dans un voyage passionnant des champs de bataille aux hôpitaux.

Après des études d’histoire, Élisabeth Segard s’est orientée vers l’information et la communication. Elle travaille comme journaliste à La Nouvelle République du Centre-Ouest. Auteur de plusieurs ouvrages, son livre Si fragiles et si forts, publié en 2021, a été le premier roman à présenter l’hôpital des Invalides au grand public. Il a été récompensé par le prix Srias Centre 2021.

A commander chez les éditions du Rocher

60 minutes

« Il te reste une heure à vivre.

2010. Alors qu’ils participent à une compétition sportive, cinq lycéens se perdent dans les bois. Seuls quatre d’entre eux réapparaissent, après plusieurs jours aux mains d’un psychopathe. La cinquième victime est retrouvée morte dans la forêt. Et le tueur, lui, s’est volatilisé.
Une dizaine d’année plus tard, l’un des survivants reçoit un appel troublant. Une voix l’avertit qu’il ne lui reste que soixante minutes à vivre. La terrible menace se réalise : le lendemain, son cadavre est retrouvé sur un chantier. Mais quand Helen Grace se lance dans l’enquête, c’est un nouveau coup de fil qui sème la panique au sein de l’ancienne bande d’amis.

M.J. Arlidge travaille pour la télévision britannique depuis quinze ans. Il dirige également une maison de production indépendante, qui a permis à plusieurs séries policières de voir le jour. La série des enquêtes d’Helen Grace s’amorce avec Am Stram Gram, qui rencontre un grand succès. Il a également écrit Derniers sacrements, paru en 2020.

A commander chez 10 18

Covid 19 ce que les révèlent les chiffres officiels

Pierre Chaillot est statisticien. Depuis le début de la crise du Covid, il a collecté scrupuleusement toutes les semaines l’intégralité des données officielles disponibles sur les sites d’EUROSTAT, de l’INSEE, de la DREES et des différents ministères. Mortalité, occupation des lits, positivité des tests, âges, etc…

Deux ans d’un travail méticuleux, qu’il a rendu public régulièrement sur sa chaîne Youtube « Décoder l’éco », suivie par plus de 50 000 personnes.

Qu’a-t-il constaté ? De gigantesques anomalies.

En France comme dans tous les autres pays européens, la mortalité de l’année 2020 standardisée (c’est-à-dire étudiée par tranches d’âges et non pas en données brutes) est au niveau de celle de l’année 2015 soit la septième année la moins mortelle de toute l’histoire de France.

Quant à la mortalité de l’année 2021, elle au niveau de celle de 2018, la troisième la moins mortelle de toute l’histoire de France.

Les chiffres présentés par les médias et les organes publics sont partiels et tronqués, aussi bien en ce qui concerne la mortalité que l’activité hospitalière ou l’efficacité vaccinale.

Il expose dans ce livre la totalité de ses recherches pour qu’enfin un débat scientifique serein puisse avoir lieu sur cette crise dont les conséquences sont loin d’être derrière nous.

Derrière les murs

L’ouvrage « Derrière les murs » est inspiré d’un fait divers tragique survenu en Bretagne il y a un quart de siècle. Terrassée par une dépression profonde, une mère de famille commet l’irréparable. Le roman s’ouvre sur le procès en assises qui se déroule sur trois jours. L’audition des témoins, les questions des juges permettent de découvrir l’une des causes du drame familial, la conduite déviante du mari. La déposition des psychiatres, (trois spécialistes se succèdent à la barre) tente d’évaluer le niveau de discernement de cette mère, doublement infanticide, au moment des faits. Puis, c’est le réquisitoire de l’avocat général et la plaidoirie de l’avocate. Condamnée à une peine sévère, l’accusée rejoint le Centre pénitentiaire de Rennes, la prison des femmes, où elle a déjà effectué une peine préventive de 2 ans.

Le roman s’attache, en deuxième partie, à décrire la vie en prison, ses contraintes, et aussi les dispositions propres à l’établissement susceptibles de rétablir l’équilibre physique et mental de la prisonnière. L’auteur du roman s’appuie sur une documentation fournie pour décrire avec finesse l’acceptation par cette femme, profondément croyante, de la règle et de la culture carcérales. Guérie de la dépression profonde qui l’avait terrassée, la prisonnière se reconstitue peu à peu jusqu’à envisager, à la fin de sa peine, de son plein gré, d’entrer dans un monastère.

Recluse à nouveau, mais dans un milieu accueillant, cette femme d’une soixantaine d’années connaît une totale réparation psychique. Puis elle retrouve la force d’accéder à un monde de liberté où elle s’appuie sur les solides fondements de son apprentissage initial et les valeurs de son milieu.

S’appuyant sur une fine connaissance psychologique, connaissant les ressorts d’une possible réhabilitation, l’auteur traite le sujet avec empathie, se tenant au plus près d’un être que la douleur a menée à la dérive et à l’acte le plus monstrueux qui soit.

A commander chez Skol Vreizh

Martyrs et Résistants, Des prêtres bretons dans la tourmente révolutionnaire (1798-1802)

Le clergé des campagnes avait mêlé sa joie à celle de ses paroissiens lors des premières réformes de la Révolution. Il fallut pourtant rapidement déchanter… Les révolutionnaires s’éloignaient à grands pas des mesures réclamées par les cahiers de doléances pour se tourner vers une persécution ouverte des catholiques, jamais réclamée par les Français ! En quelques mois, le peuple, surpris, voit se succéder la nationalisation des biens de l’Église, le serment à la Constitution civile du clergé, lʼinterdiction de porter lʼhabit religieux, lʼinterdiction des vœux monastiques, la réduction autoritaire du nombre des évêchés (suppression en Bretagne des évêchés de Dol, Tréguier et Saint-Pol-de-Léon) et celui du nombre des prêtres. Les réfractaires doivent choisir entre l’émigration forcée, la détention sur les sinistres pontons de Rochefort ou une vie de proscrits et de fugitifs…

Procès expéditifs, guillotine, chasse aux prêtres, déportation, prisons mortifères entraînent la mort de près de 600 ecclésiastiques en Bretagne. Carrier à Nantes, Brutus Magnier à Rennes, Prieur de la Marne à Brest, Quimper et Vannes sont les persécuteurs les plus actifs, et ils font des émules ! Ils trouvent pourtant en face d’eux une population unanime pour défendre les « bons prêtres ». L’auteur raconte non seulement l’histoire des martyrs qui trouvèrent la mort sur l’échafaud, dans les noyades de Nantes et les forêts de Guyane, mais aussi celle des « résistants », ces prêtres qui vont tenter dans un premier temps de dialoguer avec les révolutionnaires avant de rejoindre la clandestinité, ils seront les véritables athlètes du Christ au plan spirituel, mais aussi au plan physique ! Il choisit aussi de raconter les vies très diverses d’un grand nombre de réfractaires aux caractères et aux destinées très différentes, ainsi que des anecdotes issues souvent de la tradition orale.

A commander aux éditions des Montagnes noires (dispo chez Coop Breizh)

Crédit photo : DR

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2 réponses à “Allons médecins de la patrie, 60 minutes, Covid 19 ce que révèlent les chiffres officiels, Derrière les murs, Martyrs et Résistants : la sélection littéraire hebdomadaire”

  1. fifi dit :

    pas lu mais UNE HONTE QUE L’on rejette des SOIGNANTS !!!

  2. gautier dit :

    Normal Maron et la clique de l’assenblé manipulé par McKinsey, veullent donner la priorité à l’hopital privé ! c’est pas dur à trouver! allez regardez sur Dijon l’Hpital Ramsay une vraie ville, Cinven, un fonds d’investissement Britannique ! cest voulu pour que le personnel parte vers le privé et faire des economies sur la santé. SORTEZ LES CARTES DE CREDITS !!!!!

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