Avec 1,4 million d’années, le lac d‘Ohrid est le plus ancien d’Europe. Une merveille pourtant abimée par la surpêche et la pollution : des espèces rares, endémiques de ce site naturel, sont menacées de disparition. Alors que la Macédoine du Nord et l’Albanie, les deux pays riverains du lac, ont des intérêts et un cadre législatif différents en matière de protection de l’environnement, les conflits sont légion.
Le lac d’Ohrid, (en macédonien Охридско Езеро, Ohridsko Ezero; en albanais Liqeni i Ohrit ou Liqeni i Pogradecit, « Lac de Pogradec ») est un lac sur la frontière entre l’Albanie et la Macédoine du Nord. Il a une superficie de 358 km2. C’est le lac le plus profond des Balkans (288 m) mais aussi un des plus vieux du monde, avec le Titicaca et le Baïkal.
Alimenté par le lac Prespa, situé au sud-est, grâce à des infiltrations, il s’évacue au nord par le Drin noir, qui se jette dans la mer Adriatique. Il est connu pour son eau claire, qui est quelquefois transparente jusqu’à une profondeur de 22 mètres, et pour sa faune riche et variée, qui comprend des espèces endémiques.
Son nom vient de la ville d’Ohrid, sur la rive orientale du lac. Cette ville est la capitale touristique de la Macédoine du Nord, et le lac, entouré par quelques plages et des monastères byzantins, est une des plus grandes attractions du pays. Il a par ailleurs été classé au Patrimoine mondial de l’humanité pour son caractère naturel exceptionnel en 1979, puis, en 1980, le label a été étendu afin de classer également des lieux historiques et culturels.
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Une réponse
contrairement à la folie du climat, là on voit bien ce qui cloche, mais ….