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Nantes, Saint-Mars la Jaille : les agressions avec des armes à feu se multiplient

Si les fusillades émaillent régulièrement la chronique nantaise, il n’y a pas que les gangs qui se disputent les points de deal qui utilisent des armes à feu. Ce mode d’agression, jadis rare, s’est généralisé – et visiblement le resserrement toujours plus constant de la législation n’y peut absolument rien.

Le 29 septembre dernier, la gendarmerie d’Ancenis et le PSIG ont tenté plus d’une heure et demie de faire entendre raison à un jeune homme, qui avait menacé un motard avec un revolver à poudre noire, vers 16h45, rond-point de la Durantaie à Saint-Mars la Jaille. Le jeune homme armé s’était réfugié près d’un hangar, tenant son revolver contre sa jambe, ou sa tempe, sporadiquement. Il a fini par déposer les armes et être placé en garde à vue, puis déféré. Agresseur – qui est inconnu de la justice – et victime se connaissaient, pour travailler dans la même entreprise.

Le même jour, clin d’œil de la Providence, le tribunal de Nantes jugeait une autre affaire d’agression avec arme – un maçon de 73 ans qui a tiré dans le plafond pour faire fuir un de ses locataires, venu lui réclamer 3500 euros pour des travaux au noir dans des appartements que le premier loue. En fin de compte, le tireur, qui affirme à l’audience que son locataire avait tenté de lui extorquer de l’argent, s’en sort plutôt bien au vu des quatums de peine encourus – confiscation de ses deux armes, des fusils de calibre 12 et 16 acquis après qu’il ait subi deux tentatives de cambriolage, cinq mois de prison avec sursis, cinq ans d’interdiction de détenir une arme, 500 € de préjudice moral pour la victime et 800 euros d’avocat.

LM

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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2 réponses à “Nantes, Saint-Mars la Jaille : les agressions avec des armes à feu se multiplient”

  1. John Smith dit :

    Et tout ça, ce sont des clandestins, qui ne devraient même pas être là.
    Frais de justice à la charge du contribuable.
    Quand, à l’instar d’autres pays, apprendra-t-on à dire :
    GO BACK TO YOUR FUCKING COUNTRY!

    • RICORDEAU dit :

      Très bon post, moi je pense remettre les armes à feu en vente libre pour les citoyens Français les plus vulnérables (sans casiers judiciaire pour des délits graves) ce serai peut-être le début d’une solution ?

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