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Interview de Jean-Luc Porquet : Le sanglier, l’animal invisible

Ils sont 2 millions en France et pourtant on ne les voit quasiment pas car les sangliers ont développé des stratégies pour rester discrets et échapper aux chasseurs. Entretenus et nourris, ils sont devenus un gros business du monde de la chasse. Pourtant, ils sont particulièrement intelligents et très attachants lorsqu’ils sont domestiqués. Ils sont appelés au tribunal dans “Le grand procès des animaux” (éditions du Faubourg)  dont l’auteur, Jean-Luc Porquet, parle dans cet entretien.

Crédit photo : DR

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3 réponses à “Interview de Jean-Luc Porquet : Le sanglier, l’animal invisible”

  1. Christophe Fourcade dit :

    Ce type raconte des conneries. Les chasseurs ne nourrissent pas les sangliers pour maintenir l’effectif chassable. L’effectif est estimé à 2 millions de sangliers en France mais il s’en prélève en battue plus de 800.000 par an. Si l’espèce peut être contenue dans son expansion c’est grâce à la régulation par la chasse.
    Pas besoin, monsieur l’ignorant, de les “entretenir et de les nourrir”, pour les chasser. Une laie peut avoir jusqu’à 2 portées par an, comprenant chacune 5 à 7 marcassins.
    Il suffit de ne pas chasser le sanglier pendant seulement 1 saison pour que la population de suidés explose et passe le cap exponentiel de 5 ou 6 millions d’animaux qui se nourriraient en investissant massivement les terres agricoles et en venant même chercher leur pitance dans les parcs publics et les jardins privés.
    Le nourrissage des sangliers est strictement interdit et passible de lourdes sanctions. Les quelques grains de maïs que l’on peut voir parfois en bordure d’un sentier, ne servent qu’à localiser une harde pour établir un plan de chasse sur une zone précise. Ce n’est absolument pas du nourrissage mais du “repérage”. Par ailleurs ce qu’on appelle “l’agrainage dissuasif” sert à les maintenir légalement loin des récoltes par une quantité limitée (14 à 20 grains au m2 sauf si l’apport précédent n’est pas consommé) et dans une période déterminée avant récolte agricole. Comme déjà dit, l’espèce est très prolifique et on n’a pas besoin de “préserver l’effectif” comme dit mensongèrement ce monsieur Porquet.
    Bref, un type très mal informé qui dit encore des inepties en affirmant que certains (qui?) les croisent avec des cochons. C’est absolument interdit car l’hybridation de l’espèce nuit à la biodiversité. Quand il y a hybridation c’est parce qu’un particulier ne respecte pas les normes de sécurité sur les clôtures à cochons domestiques (arrêté ministériel du 16 octobre 2018 art.4). Ce monsieur parle d’Aglaé, une laie “apprivoisée” détenue par un particulier, or la détention d’un animal sauvage est interdite par la loi.
    Bref, un type qui écrit un bouquin sur Sus Scrofa sans rien connaître de la prolifération de l’espèce et du rôle de la chasse dans sa régulation, a toutes les caractéristiques de l’anti chasse animaliste et écolo.
    Le Gascon, Pêcheur, Chasseur, Agriculteur, Eleveur

  2. gérard fresser dit :

    Comment s’expliquer alors être passé de 70 000 sangliers qui se tuaient en 1970 à 800 000 en 2023 et cela ne suffit pas ?

  3. Christophe Fourcade dit :

    @gérard fresser
    «Et cela ne suffit pas?» Il est clair que vous désignez les chasseurs comme responsables de l’expansion galopante du sanglier, sans en connaître les causes multiples.
    Je vous réponds néanmoins pour éclairer votre lanterne au cas où vous voudriez aussi écrire un livre sur Sus Crofa.
    La Seconde Guerre Mondiale a jeté des populations humaines dans la disette, en France comme ailleurs en Europe. Les grands animaux ont été une source bienvenue et souvent gratuite de viande. Les cerfs comme les sangliers ou même les chevreuils dont les effectifs étaient bien moindres qu’aujourd’hui ont été quasiment décimés. Aussi, a-t-on commencé dans les années 1950 à réintroduire ces grands animaux pour en préserver l’espèce.
    À partir de là, les populations de sangliers augmentent pour plusieurs raisons.
    Contrairement au cerf ou à d’autres grands animaux, le sanglier est doté d’une flexibilité écologique qui lui permet de s’adapter à des milieux variés et d’occuper des zones géographiques larges.
    Après guerre, le développement intensif de l’agriculture et le reboisement offrent au sanglier des opportunités : une abondance de nourriture et un couvert. Même les espaces non agricoles, intensément reboisés ou même fermés, sont un milieu riche en nourriture pour un animal omnivore dont le menu est extrêmement varié (vers, larves, insectes, glands, baies, charognes, petits animaux etc..).
    Qui dit abondance de nourriture et couvert, dit expansion. Une laie peut mettre bas 2 portées par an si la nourriture est à suffisance. Avec 5 à 7 marcassin par portée, sa population explose.
    Finalement, l’homme (et pas le chasseur) est bien responsable de la prolifération du sanglier dont il a réintroduit l’espèce pour des raisons de biodiversité.
    Mais, encore une fois, les anti chasse, les écologistes radicalisés et autres animalistes hors sol, se focalisent sur le chasseur, incapables par idéologie, par intérêt personnel ou politique de se poser les bonnes questions.
    Le Gascon, Pêcheur, Chasseur, Agriculteur, Eleveur

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