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Entéropathies inflammatoires du chat (ERIS) : signes d’alerte, moyens de prévention et prise en charge

Les entéropathies répondant aux immunosuppresseurs chez le chat, ou ERIS (autrefois appelées « MICI » pour Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin) sont des affections fréquentes chez le chat adulte, d’âge moyen à âgé. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Comment poser le diagnostic et quels sont les traitements possibles ? Les réponses en vidéo du Dr Marine Hugonnard.

Origine et signes d’alerte

Les entéropathies répondant aux immunosuppresseurs chez le chat, ou ERIS (autrefois appelées « MICI » pour Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin) sont des affections fréquentes chez le chat adulte, d’âge moyen à âgé.

Les MICI humaines, telle la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique sont en réalité très différentes des ERIS du chat. Dans cette maladie, c’est l’inflammation exacerbée de la paroi digestive, en réaction à des antigènes liés à des aliments ou des bactéries du tube digestif, qui est à l’origine de troubles digestifs (perte d’appétit, vomissements, diarrhées).

On observe parfois des signes généraux comme un amaigrissement, une baisse d’activité, un poil sec et terne ou du sang dans les selles.

Chez le chat, les ERIS peuvent être associées à une pancréatite et une cholangite, qui est une inflammation des voies biliaires. On parle alors de « triade du chat ».

Moyens de prévention

Consultez sans tarder car la guérison n’est jamais spontanée et dans des cas sévères, le pronostic vital est engagé.

Prise en charge médicale

En cas de signes digestifs avec baisse d’appétit ou perte de poids, le vétérinaire cherchera à exclure toutes les autres causes possibles d’inflammation digestive (notamment alimentaires) pour poser le diagnostic. Seules les biopsies digestives permettent d’établir un diagnostic définitif d’ERIS et de la différencier d’une maladie tumorale d’expression similaire, le lymphome digestif.

En plus d’un bilan sanguin complet, une recherche de parasite dans les selles peut être nécessaire avant d’envisager une endoscopie.

Le traitement du chat, souvent prolongé et parfois à vie, repose sur une corticothérapie, parfois associée à une alimentation hypoallergénique et une supplémentation en vitamine B12.

Prise en charge de l’ERIS du chat par Agria Assurance pour Animaux

Pour un chat souffrant d’ERIS et assuré avant l’apparition des premiers symptômes, Agria pourra prendre en charge, à hauteur du plafond annuel du contrat d’assurance et selon les conditions qui s’y rapportent : les consultations vétérinaires, les examens de diagnostic (imagerie, biopsie, prises de sang) et les traitements prescrits par le vétérinaire.

A noter que le chat sera couvert toute sa vie, sans diminution des remboursements à mesure qu’il prendra de l’âge et sans diminution des remboursements si son état de santé exige des visites fréquentes chez le vétérinaire.

Illustrations : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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