Le 172ème numéro de l’Afrique réelle vient de paraitre. Au sommaire, un dossier qui revient sur les 30 ans du génocide au Rwanda.
Actualité :
– Algérie : quel avenir pour les exportations de gaz naturel ?
– Le Rwanda et la RDC
Dossier :
Génocide du Rwanda 30 ans plus tard
– Les faits, rien que les faits…
– Assassinat du président Habyarimana : l’enquête interdite
– Un non-lieu qui pose bien des questions…
– Ces Tutsi qui accusent le FPR d’avoir assassiné le président Habyarimana
Editorial de Bernard Lugan : Génocide du Rwanda : 30 ans plus tard
Il y a trente ans le 6 avril 1994, était assassiné le président hutu Juvénal Habyarimana, attentat qui, selon le TPIR (Tribunal pénal international du Rwanda) fut le déclencheur du « génocide du Rwanda » ou « génocide des Tutsi du Rwanda ».
Depuis, les médias répètent l’histoire officielle écrite par le régime de Kigali, à savoir que ce génocide fut « programmé » et « planifié » par les « extrémistes » hutu.
Or, ce postulat a volé en éclats devant le TPIR.
Ce tribunal créé par le Conseil de sécurité de l’ONU et qui siégea à Arusha, en Tanzanie, de 1995 à 2016, a en effet, et dans tous ses jugements concernant les « principaux responsables du génocide », que ce soit en première instance ou en appel, clairement établi qu’il n’y avait pas eu « entente » pour le commettre.
Si ce génocide n’était pas programmé, c’est donc qu’il fut provoqué… Aujourd’hui nous savons que ce qui le déclencha ce fut l’assassinat du président Habyarimana.
Or, spécialement créé pour juger les responsables du génocide, le TPIR fut interdit par les Etats-Unis et par la Grande-Bretagne de rechercher les auteurs de l’acte terroriste qui en fut la cause !!!
Ce faisant, Washington et Londres protégèrent donc de facto ceux qui assassinèrent le président Habyarimana.
Quant à la justice française, la seule ayant véritablement enquêté sur cet attentat, après 21 ans d’enquête, paralysée par d’incessantes interventions et manœuvres politico-médiatiques, elle a finalement renoncé à en identifier les auteurs. Certains prétendent que cela aurait pu être sur ordre du pouvoir politique français…
De fait, la France courtise le régime de Kigali qui n’a pourtant jamais cessé de la vilipender et qui a effacé le français au profit de l’anglais.
Cela n’a pas empêché le président Macron de faire nommer à la tête de l’Organisation de la Francophonie, une des plus proches du président Kagamé…
A telle enseigne que, de reniement en reniement et de lâcheté en lâcheté, en Afrique, la France est quasiment considérée comme l’alliée du Rwanda… Ce qui n’est pas pour rien dans le mépris dont elle est aujourd’hui l’objet sur le continent…
Pour un bilan de la question on se reportera à mon livre : Rwanda : un génocide en questions et à mes expertises devant le TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda).
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6 réponses à “Génocide du Rwanda : 30 ans plus tard. Le 172ème numéro de l’Afrique réelle vient de paraitre”
Le Rwanda, et d’autant plus son genocide, c’est loin … et quant aux guerres tribales, c’est le cadet de mes soucis. Et il est fort probable que cela n’interesse qu’une très faible tranche de la population française. Ceci dit, quand il y a une connerie à faire Macron est toujours présent …
une fois encore la main du grand satan angloaméricain qui a armé et piloté KAGAME et ses rebelles planqués ouganda….On peut comparer le scénario , entre autres avec celui de l’UKRAINESAUF QUE L0 poutine a attaqué avant que les ukronazis ne se livrent à un génocide des russophones !
Du temps de la colonisation du Rwanda par les Allemands (1885) puis les Belges, les Tutsis constituant 15% de la population et ethniquement très différents des Hutus car grands, élancés,”l’air plus intelligents” que les Hutus, furent choyés par le colonisateur pour devenir l’élite du pays (A l’époque le concept de la “race Supérieure” est très prégnant en Europe et surtout en Allemagne):
“Ainsi, les Hutu seraient des Bantous, jugés inférieurs, tandis que les Tutsi seraient les descendants des Hamites, d’anciens blancs d’origine aristocratique provenant d’Abyssinie (Égypte) qui auraient soumis des paysans indigènes”.
Avec le Congo voisin, le Rwanda est livré aux puissances occidentales à des fins d’exploitation économique (dont le caoutchouc), Anglais et Français y sont très présents.
Le pouvoir politique aux mains des Hutus largement majoritaires supporte mal la présence des Tutsis “Qui les prennent pour des C…” et qui historiquement les ont envahi…S’ensuit une série de massacres localisés de Tutsis et de Hutus démocrates avant le génocide de 1994 qui fit 800 000 morts essentiellemnt Tutsis.
“Un rapport d’historiens publié peu avant sous la direction de Vincent Duclert avait conclu à des « responsabilités lourdes et accablantes » de la France et à l’« aveuglement » du président socialiste de l’époque, François Mitterrand, et de son entourage face à la dérive raciste et génocidaire du gouvernement hutu, que soutenait alors Paris. à une époque abrahamique.”
Les Tutsis rescapés de réfugient dans l’Ouganda voisin sous influence britannique pour organiser la “Reconsquita” avec son chef Kagamé chef du FPR.
Depuis lors, la querelle entre anglo-saxons et francophones pour désigner le responsable du génocide se poursuit…A mon avis c’est: “Les 2 mon Capitaine”.
Génocide au Rwanda ou toujours l’occident est mêlé et qui a initialisé judicieusement le génocide pour des questions de matières premières de la région en liquidant 1,2 million de personnes. Ceci afin d’être sûr que l’on puisse mettre au pouvoir un pantin. Le règne de Mr Mitterrand n’est pas étranger à ce massacre comme on dit pas vu pas pris. Exactement comme l’Ukraine que cite Voronine ci dessus et que le Zelensky se ventait de tuer 200’000 pros russes devant la TV d’état.
“Un génocide dans ces pays, de n’est pas très important”, François Mitterrand à ses courtisans en 1995, peu de temps avant sa mort.
Article ridicule, mal écrit, mal conçu, sans doute sorti d’un cerveau malade, pourri par le complotisme et la frustration. Dommage … heureusement que nous avons assez de libre arbitre pour comprendre que tout ceci est un tissu d’âneries.