La tiers-mondisation de la France, c’est aussi, tout simplement, l’importation de maladies du tiers-monde sur le territoire national.
Jeudi 2 mai, le ministère de la Santé a indiqué qu’un militaire rentré de l’étranger puis hospitalisé à l’hôpital militaire Bégin à Saint-Mandé dans le Val-de-Marne (94) avait été confirmé comme « malade de la fièvre de Lassa », ont expliqué plusieurs titres de presse le même jour, dont le quotidien le Figaro.
Quant à l’état de santé du patient, il « n’inspire pas d’inquiétude » selon les services du ministère de la santé, puisqu’il a pu « être stabilisé rapidement » et voir ses « symptômes traités », ajoute pour sa part le magazine Science et Vie.
Jusqu’à 300 000 personnes infectées chaque année
La fièvre de Lassa, difficile à identifier
Toutefois, comme l’ajoute Science et Vie, la maladie, en plus d’être potentiellement mortelle, est également difficile à identifier avant l’apparition des premiers symptômes puisque la plupart des personnes l’ayant contracté sont asymptomatiques jusqu’à son déclenchement.
Selon les données de l’Institut Pasteur, ces symptômes de la fièvre de Lassa ne se manifesteraient qu’entre une et trois semaines après l’infection. Des symptômes qui peuvent durer d’une à quatre semaines et comprennent notamment des fièvres, des vomissements, des nausées, des douleurs abdominales ou encore des maux de tête.
Dans les cas les plus graves, les patients peuvent alors être victimes d’œdèmes, d’épanchement dans le cœur et dans la cage thoracique ainsi que d’hémorragies. Enfin, certains peuvent aussi souffrir d’encéphalites, à savoir une inflammation du cerveau.
6 000 décès par an et aucun vaccin
Quant à l’origine de cette fièvre de Lassa, c’est un rat d’origine africaine nommée Mastomys natalensis qui en serait le responsable par l’intermédiaire de ses excréments.
Ce rat étant présent dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et vivant à proximité des habitations, la transmission de la maladie vers les humains en est donc facilitée.
Une fois qu’un individu est infecté, il peut alors transmettre la fièvre de Lassa par contact sanguin ou salivaire. Avec une issue mortelle dans un certain nombre de cas puisque l’Institut Pasteur estime que 5 000 à 6 000 décès seraient conséquents à la contraction de la maladie chaque année. Maladie contre laquelle il n’existe pour l’instant aucun vaccin.
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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3 réponses à “Fièvre de Lassa. Quelle est cette maladie africaine potentiellement mortelle détectée en France ? [Vidéo]”
Mais Bon Dieu ! Arretez de vous étonner !!!!!!!!
A laisser les portes du pays béantes, forcément on attrape un rhume !…..
Nous voyons de nouvelles maladies importées, des maladies disparues qui reviennent…y compris une recrudescence des maladies honteuses…si seulement Macrongol souffrait de la myxomatose du lapin on le subirait moins en public!
Shériff chéri fait moi peur on nous prépare un vaccin chez Pasteur ?