L’enseignant irlandais Enoch Burke a été emprisonné pour la troisième fois après avoir été arrêté devant l’école qui l’avait licencié pour avoir refusé « d’appeler un garçon une fille ». Selon l’Irish Independent, le professeur, par ailleurs chrétien évangélique a été placé hier dans un véhicule de la police irlandaise devant l’école Wilson’s Hospital, dans le comté irlandais de Westmeath, avant d’être conduit aux Four Courts à Dublin.
BREAKING: Teacher Enoch Burke arrested at Wilson’s Hospital School after refusing to endorse and affirm transgender ideology.
Judge Barry O’Donnell, who made almost €400,000 from 2016-2018 representing TUSLA as a barrister, ordered his arrest.
TUSLA is the Irish State ‘Child… pic.twitter.com/Ni8xLSRS7a
— Enoch Burke (@EnochBurke) September 2, 2024
BREAKING: Four Gardaí have arrived at the Burke home to arrest teacher Enoch Burke after he refused to endorse and affirm transgender ideology.
It’s a sad and dark day when the Gardaí, many against their will, are tasked by the courts with denying citizens their constitutional… pic.twitter.com/yYXhRmIhUs
— Enoch Burke (@EnochBurke) August 30, 2024
Il a de nouveau été envoyé en prison Mountjoy hier soir, après y avoir déjà passé plus de 400 jours pour avoir défié à plusieurs reprises une injonction de la Haute Cour lui interdisant de pénétrer dans l’enceinte de l’école. Le juge Michael Quinn l’a incarcéré pour outrage au tribunal après que le professeur d’histoire et d’allemand a refusé de répondre par « oui » ou par « non » lorsqu’on lui a demandé s’il avait l’intention de revenir à l’école de Westmeath.
Au moment où l’ordonnance a été rendue, M. Burke a déclaré au juge Quinn : « Vous répondrez devant Dieu de m’avoir emprisonné en raison de mes convictions religieuses ».
M. Burke, qui était sorti de prison en juin, a été licencié de l’école pour faute grave en janvier 2023 après avoir refusé d’utiliser le nouveau nom d’un élève en transition et le pronom choisi « ils », affirmant que cela allait à l’encontre de ses croyances religieuses. Le juge Quinn a déclaré qu’il était « urgent » que M. Burke quitte l’établissement en raison des difficultés rencontrées par la Wilson’s Hospital School causées par sa présence continue.
Il a déclaré que M. Burke perturbait les activités quotidiennes ainsi que les tâches accomplies par les enseignants et le personnel de l’école. Au cours de l’audience, M. Burke et sa famille ont protesté contre le fait que les nombreux juges qui ont traité l’affaire n’avaient pas tenu compte d’un rapport établi par la directrice de l’école de l’époque, Niamh McShane.
M. Burke a déclaré que Mme McShane avait affirmé qu’il était coupable d’une faute grave en raison de son refus d’appeler un élève en transition par un nouveau nom et par le pronom « iel ». Il a affirmé que la légalité de cette demande n’avait jamais été examinée par le tribunal.
Cependant, l’année dernière, le juge Owens a estimé que l’école avait eu raison de suspendre M. Burke par crainte d’une « conduite nuisible et perturbatrice ».
Hier, M. Burke a insisté : « Ce tribunal me prive tout simplement de mes convictions religieuses et de mon droit à ces convictions. Je suis chrétien. J’ai des convictions chrétiennes. Ma croyance est que Dieu a créé l’homme et la femme ». Il a cité des passages de la Bible, notamment la Genèse et l’Évangile de Matthieu, et a affirmé que les enseignants irlandais recevaient « l’ordre d’imposer le transgenrisme à leurs élèves ».
Il a déclaré qu’il s’agissait d’une « idéologie infernale » qui conduisait les enfants à prendre des bloqueurs de puberté et à être « marqués à vie ».
Il a affirmé que ses croyances religieuses ne conduiraient pas les enfants « sur la voie du suicide, des mutilations, des regrets » et de la rupture des relations avec leurs parents. « Je n’ai imposé mes convictions à personne », a-t-il déclaré. Cette croyance m’a été imposée. On m’a ordonné de faire avaler ce poison aux jeunes dont je m’occupais ».
En mai 2022, M. Burke s’est retrouvé au cœur d’une histoire de dingue e à la Wilson’s Hospital School. Il a déclaré à son chef d’établissement qu’il était « opposé au transgenrisme » en raison de ses convictions religieuses et a affirmé qu’il ne s’adresserait pas à l’élève en transition par son nouveau nom et en utilisant les pronoms « iel ». M. Burke a publiquement critiqué la « demande » de l’école d’utiliser les pronoms choisis par l’élève.
Il l’a fait à la suite d’un courriel adressé au personnel par la directrice de l’école, Niamh McShane, dans lequel il leur était demandé de s’adresser à l’élève en question en utilisant ses nouveaux pronoms. Il a été emprisonné une première fois en septembre 2022 et a passé 100 jours en prison avant d’être libéré. Il a été emprisonné une seconde fois en septembre 2023 et a passé Noël derrière les barreaux avant d’être libéré en juin de cette année.
M. Burke fait appel contre son renvoi de l’école. La terreur transgenre au Royaume-Uni et en Irlande présage d’années sombres en matière de répression et de police de la pensée d’autant plus que les policiers qui ont arrêté le professeur n’ont pas semblé réfléchir une seconde à l’absurdité et au scandale que représentent les ordres qui leur sont donnés.
Enoch Burke est un nouveau prisonnier politique en Europe, un de plus, sur la longue liste des dissidents arrêtés et emprisonnés en raison de leurs idées et de leur opposition à la terreur woke.
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Photo d’illustration : DR
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10 réponses à “Terreur Woke en Irlande. Un enseignant à nouveau emprisonné après avoir été arrêté devant l’école qui l’avait licencié pour avoir refusé d’appeler un garçon « iel »”
Ce qui arrive en Irlande ou au Royaume « désuni » va nous arrivés prochainement si on ne met pas fin du de suite a l’expansion de ce courant de pensé insufflé par ceux celles qui veulent détruire la civilisation Européenne Millénaire pour la remplacer par un mondialisme qui ni totalement les nations , les cultures.
la folie woke déferle sur le continent comme l’afrique il épargnera l’eurasie ou les gens normaux auront interet a émmigrés
Dictature !!!!
Nous vivons dans une civilisation décadente où le « bien » est « mal » et où le « mal » est « bien ». La liberté rationnelle a été remplacé par un tyrannisme de société, c’est la déchéance humaine bien loin de ses valeurs et de ces croyances ancestrales qui lui ont donnés toute sa majesté, sa beauté et sa grandeur.
Gouverné mondialement par une poignée de sataniques ayant décidé l’extinction de la véritable espèce humaine au profit d’un esclavage en tout genre nous courront, en toute liberté, droit vers le précipice.
La transphobie n’est pas une opinion, c’est bien un délit. Un établissement qui protège les élèves de la transphobie d’un enseignant, heureusement que ça existe.
Quel courage cet Enoch Burke !!! Un exemple…
Une des choses les plus intéressantes dans cette affaire de terreur « Woke », c’est en effet la réaction des forces de police.
Ici comme ailleurs… Que ce soit en Irlande, en Angleterre, ou en France… les esprits, dans l’ensemble des pays d’Occident, sont si gravement contaminés, que les forces de police, où qu’elles soient, ne se posent pas une seconde, les bonnes, les vraies questions.
Elles exécutent sans broncher une seconde, sourire aux lèvres, sûres d’elles, de leur force de pacotille, en tout cas certainement pas de leur force spirituelle, les ordres reçus d’en haut…
L’ordre, la hiérarchie, c’est bien, c’est respectable. Nous en avons besoin. Mais jusqu’à un certain point.
Lorsque les lignes jaunes sont largement franchies, que nous nous retrouvons à devoir obéir à des soldats-moutons qui appliquent des ordres totalement inacceptables, inqualifiables, il est de notre devoir d’entrer en résistance…
Des précautions, une bonne préparation morale à tout le moins, s’imposent, pour réagir correctement aux événements fous qui nous frappent et vont s’accentuer à un rythme que beaucoup d’entre-nous n’imaginent pas, hélas.
Le wokisme, ce mal diabolique, se répand comme la peste dans le monde entier. Il faut résister et rester ancrer dans ses convictions et souvent ce n’est aisé.
Vladimir Bukovsky, dissident de la Russie soviétique avait bien prophétisé : » Notre passé est votre avenir » Nous y sommes.
normalement les mauvaises idées américaines nous arrivaient dix ans après, hélas aujourd’hui ça devient immédiat, avec la complicité des zélites