Crise économique. La Bretagne figure parmi les régions où le budget de Noël est le plus faible

En Bretagne administrative, les fêtes de Noël 2024 s’annoncent marquées par une gestion plus rigoureuse des dépenses. Selon une étude menée par Ankorstore, le budget moyen des habitants pour cette période festive est estimé à 422 €, soit l’un des plus bas de France, bien en deçà de la moyenne nationale fixée à 508 €. Une baisse significative qui traduit les défis économiques auxquels les Bretons font face.

Un budget de Noël en forte diminution

Avec une réduction de 14,4 % par rapport à 2023 (71 € de moins), les Bretons affichent une prudence budgétaire accrue pour Noël. Cette baisse reflète une pression économique ressentie par 80 % des habitants, qui déclarent ne pas percevoir d’amélioration de leur pouvoir d’achat, malgré un ralentissement de l’inflation annoncé par l’Insee. Parmi eux, 43 % associent les fêtes à une source de stress financier, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne nationale (49 %).

Par ailleurs, 88 % des Bretons n’envisagent pas d’augmenter leurs dépenses de Noël, et 27 % prévoient même de les réduire, un signe de restrictions financières qui impacte directement la convivialité et la consommation liée aux fêtes.

Un contraste frappant avec d’autres régions

La Bretagne administrative figure parmi les régions où le budget de Noël est le plus faible, avec les Pays de la Loire (428 €) et le Centre-Val de Loire (426 €). À l’opposé, les Franciliens (601 €) et les habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes (581 €) prévoient des dépenses bien plus élevées. Cette disparité s’explique par une perception différente de l’impact de l’inflation : seulement 20 % des Bretons estiment que leur pouvoir d’achat s’est amélioré, contre 43 % des Franciliens.

Les commerçants bretons face à des défis économiques

Les commerçants indépendants, directement touchés par les changements de consommation, expriment des opinions mitigées sur cette période clé de l’année. 42 % considèrent le Black Friday comme une concurrence déloyale de la part des grandes enseignes et du e-commerce, accentuant la pression sur leurs marges. Cependant, 67 % restent optimistes quant à leurs perspectives pour les fêtes, misant sur la résilience et la fidélité de leur clientèle locale.

Cette situation reflète une tendance générale à la modération dans un contexte économique toujours incertain. Les ménages bretons, bien que résilients, adaptent leurs dépenses en fonction de leurs priorités. Pour beaucoup, Noël reste un moment important, mais les festivités devront s’accorder à des moyens financiers limités.

D’un autre côté, c’est l’occasion sans doute de remettre l’accent et la priorité sur ce qui constitue le coeur de Noël : la célébration catholique de la naissance de Jésus Christ. Une messe de minuit coûte en effet moins cher (et enrichit plus spirituellement) que des jouets qui finiront revendus sur certains sites dédiés. A chacun ses priorités !

Méthodologie : L’étude « Etude Ankorstore – Fêtes de fin d’année & pouvoir d’achat” croise le regard des Français et des commerçants indépendants à travers deux études :  Étude réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 26 août 2024 au 23 septembre 2024, auprès d’un échantillon national de près de 300 commerçants âgés de 18 ans et plus.  Sondage auprès des Français réalisé pour Ankorstore par Yougov en ligne du 22 au 24 octobre 2024 auprès d’un échantillon national de 2004 personnes âgées de 18 ans et plus, représentatif de la population française. 

Crédit photo : DR
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2 réponses à “Crise économique. La Bretagne figure parmi les régions où le budget de Noël est le plus faible”

  1. gautier dit :

    C’est normal ces c..s de Bretons préfèrent garder leur argent pour recevoir des migrants ! alors !! comme disait Raymond Devos,  » y’a plus de bon sens )

  2. ALREN dit :

    La Bretagne où les écarts entre riches et pauvres sont les moins grands, n’est pas heureusement la plus impactée par la crise de régime. Chacun à sa lecture de la baisse de consommation à Noël. Pour ma part j’ose encore espérer que c’est un signe de retour vers l’essentiel de ce que représente la fête de Noël.

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