L’Union européenne s’apprête à réviser en profondeur sa politique migratoire en modifiant l’application du droit d’asile et en renforçant les mécanismes d’expulsion des clandestins et des délinquants étrangers. Une réforme qui s’annonce comme l’un des plus grands bouleversements de la politique migratoire européenne depuis des décennies.
Vers la fin du principe de non-refoulement ?
Adoptée en 1951, la Convention de Genève interdit aux États de renvoyer un demandeur d’asile vers un pays où il risque la persécution ou la mort. Mais plusieurs gouvernements européens, notamment la Pologne, jugent ce principe obsolète face aux flux migratoires massifs et à la montée de la criminalité liée à certains migrants.
Une proposition en cours de discussion prévoit donc une modification du principe de non-refoulement afin de permettre aux États de refuser l’entrée des migrants directement à leurs frontières, et ce, sans attendre l’examen approfondi de leur demande d’asile. Une évolution qui, si elle était adoptée, changerait radicalement la gestion des flux migratoires.
Accélérer les expulsions et limiter les demandes d’asile
L’Union européenne souhaite également renforcer l’efficacité des expulsions. Aujourd’hui, de nombreux déboutés du droit d’asile restent sur le territoire européen, faute d’accords de réadmission avec leurs pays d’origine. La réforme viserait à expulser plus rapidement ces clandestins, notamment ceux impliqués dans des infractions graves.
D’autres propositions envisagent de limiter l’accès au droit d’asile, même en dehors des « situations exceptionnelles » actuelles. Des critères plus stricts pourraient être mis en place pour filtrer les demandes dès le départ et empêcher les abus du système.
Des centres de tri hors d’Europe pour les migrants
Une autre mesure phare de cette réforme est la mise en place de centres de traitement des demandes d’asile situés hors du territoire européen. L’Italie a déjà lancé un projet de ce type en Albanie, bien que ce dernier fasse face à des contestations judiciaires. Ces centres permettraient d’évaluer les demandes avant même l’entrée des migrants dans l’UE, réduisant ainsi la pression sur les États membres.
Cette stratégie, déjà adoptée par l’Australie avec des centres situés en Papouasie-Nouvelle-Guinée, pourrait être étendue à d’autres régions en Afrique ou dans les Balkans.
Expulsion des criminels et intégration sous conditions
Face à la montée de la criminalité liée à certains groupes de migrants, l’UE envisage également d’expulser plus systématiquement les étrangers condamnés pour crimes graves. Jusqu’à présent, le droit international et les conventions sur les réfugiés rendaient ces expulsions difficiles, même pour les criminels avérés.
Les discussions en cours portent aussi sur l’intégration des populations migrantes. Certains États européens dénoncent la formation de communautés parallèles qui refusent de respecter les valeurs européennes. La réforme pourrait inclure des mesures pour encadrer plus strictement les comportements jugés incompatibles avec les principes européens, notamment en matière de respect des lois et des libertés individuelles.
Un tournant majeur pour la politique migratoire européenne
Cette réforme, portée par la Pologne et soutenue par plusieurs autres pays européens, pourrait être officiellement présentée au printemps. Elle vise à adapter la politique migratoire de l’UE aux « nouvelles réalités », en mettant fin à certaines naïvetés juridiques qui paralysent les États dans la gestion des flux migratoires.
Si elle est adoptée, elle pourrait constituer un tournant historique, mettant fin à l’idéologie de l’asile ouvert qui a marqué l’Europe depuis les années 1950. Face à la pression migratoire toujours plus forte, à la montée de la colère populaire et aux défis sécuritaires croissants, l’UE semble enfin prête à durcir le ton.
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7 réponses à “Immigration. L’Union européenne prépare une réforme radicale du droit d’asile”
1 / fermer les frontières
2 / le choix des migrants
3 / supprimer totalement les aides sociales
4 / pour ceux qui travaillent par « contrat », refuser le regroupement familial ! comme le faisait le Canada il y a 15 ans.
la Suisses le fait toujours.
le problème se réglera tout seul!
500 millions de gens sont éligibles au droit d’asile en europe, ça n’est plus uns submersion c’est du suicide des peuples européens
non pas 500 millions mais 1 milliard tout compris mais le TRAITRE l’a dit :ils sont chez eux nous ne sommes plus chez nous
Il faut partir du principe que le « Non Refoulement » est une IMMENSE Erreur Politique !
Or, qui est contre le refoulement systematique des hordes humaines non voulues et dont personne n’a besoin ? La Gauche, bien entendu !
Donc déjà, il faut partir du principe que certaines Forces Politiques, dont et surtout la gauche, doivent se soumettre aux dictats des gouvernants.
Et ensuite, APPLIQUER les Lois de refoulement.
Bref, on en est encore loin en France de toutes ces mesures de sauvegarde. Entre-temps, constatez-le vous-mêmes : Chaque jour, la France -et tout autant l’Europe- sont envahies de plus en plus…. Or tres bientôt, le point de non-retour sera atteint. C’est le cas de l’Allemagne qui, dans moins de 20 ans, sera submergée par les Arabes (Turcs) et autres demandeurs d’asile …
L’Europe se déciderait elle enfin à sortir de la déniologie et de l’invraisemblable complaisance à l’égard des immigrants dont elle a fait preuve jusqu’à maintenant ? Le suicide en cours va-til avoir raison de la lâcheté et de la naïveté des dirigeants européens ?
Il est certain que le « refoulement » en soi est compliqué par l’attitude des pays de migrations qui refusent de reprendre leurs citoyens.
La solution pour la France, car je fais abstraction de l’Europe, ce serait d’occuper les terres qui de toutes façons sont martyrisées en Guyane par les chercheurs d’or clandestins qui détruisent tout, pour y bâtir des centres de rétentions où seraient stockés tous ceux qui sont « apatrides » de fait. Sans oublier les narcotrafiquants qui seraient ainsi mieux contrôlés, sans visite, sans drones, sans téléphone, sans rien d’autre que du boulot de défrichement et d’entretien des installations pour rembourser l’investissement.
Mais pour ça, va falloir d’abord élire autre chose que les eunuques en place…
Une idée: comme la règle est l’inversion accusatoire, on va extrader les Français qui diront quelque chose contre l’immigration…