S’identifier Lama en Grande-Bretagne : quand le gouvernement travailliste sombre dans l’absurde wokiste

Le Labour britannique semble déterminé à prouver que le progressisme sans limites peut mener aux décisions les plus insensées. La récente nomination d’Ashley Dalton comme ministre de la Santé publique a provoqué un tollé au Royaume-Uni, non pas pour ses compétences, mais pour ses prises de position délirantes sur les questions de genre… et au-delà.

Une ministre de la Santé qui défend l’identité… lama

Dans un contexte politique déjà brûlant, avec un Labour cherchant à redorer son image face à la montée du parti souverainiste Reform UK de Nigel Farage, cette nomination a tout d’un fiasco annoncé. Ashley Dalton, auparavant ministre fantôme des droits des femmes, s’est illustrée par son engagement en faveur des revendications transgenres les plus radicales, déclarant notamment que « les femmes trans ne sont pas des hommes, elles sont des femmes » et s’opposant catégoriquement à l’existence de toilettes séparées pour les hommes et les femmes.

Llama – Gate.

Today I got to challenge Labour’s front bench over their new Health Ministers claim that humans can identify as a Llama.

Only @reformparty_uk will call out this nonsense 👇 pic.twitter.com/ec3fTdFsqV

— Lee Anderson MP (@LeeAndersonMP_) February 11, 2025

Mais c’est une déclaration de 2016 qui refait surface et qui suscite l’incrédulité : interrogée sur Twitter à propos des personnes s’identifiant comme des lamas, Dalton a affirmé qu’elles devaient être prises au sérieux et traitées avec « dignité et respect ».

Une déclaration absurde qui a immédiatement été moquée par les députés conservateurs et souverainistes. Lee Anderson, élu de Reform UK, a réagi avec sarcasme : « Si un membre de ma famille s’identifie comme un lama et tombe malade en pleine nuit, doit-il appeler un médecin, un vétérinaire ou bien être envoyé en hôpital psychiatrique ? » Une pique qui souligne le climat délétère de la politique britannique actuelle, où les dérives idéologiques semblent prendre le pas sur les préoccupations sanitaires réelles.

Le Labour en pleine crise de crédibilité

La nomination d’Ashley Dalton intervient dans un contexte déjà explosif au sein du gouvernement travailliste. Son prédécesseur, Andrew Gwynne, a été évincé après la fuite de messages WhatsApp jugés racistes et sexistes, notamment à l’encontre de la députée Diane Abbott et de la vice-Première ministre Angela Rayner.

Mais cette nouvelle polémique « llama-gate » tombe au pire moment pour Keir Starmer, le Premier ministre travailliste, qui tente tant bien que mal de convaincre que son parti est désormais prêt à gouverner avec sérieux. Face à l’ascension de Reform UK dans les sondages, le Labour tente de se repositionner en adoptant une posture plus ferme sur l’immigration et en mettant en scène des expulsions de clandestins. De plus, il aurait discrètement enterré un projet controversé visant à faciliter le changement de genre.

Cependant, les délires idéologiques du passé resurgissent, et l’affaire Ashley Dalton pourrait bien anéantir les efforts du Labour pour se débarrasser de son image woke. Car après les revendications transgenres les plus extravagantes, voici désormais que la question du « droit à l’identité lama » devient un sujet de débat politique dans l’un des plus vieux parlements du monde…

Quand est ce que la fin de la fête va être sifflé pour cet asile psychiatrique à ciel ouvert qu’est parfois l’Occident ?

Crédit photo : DR
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