Face à la crise démographique et au recours systématique à l’immigration dans nombre de pays européens, la Hongrie de Viktor Orbán trace une autre voie : celle d’une politique familiale audacieuse, enracinée et cohérente.
Alors que l’Europe peine à enrayer son déclin démographique sans recourir à l’immigration massive, la Hongrie, sous l’impulsion du Premier ministre Viktor Orbán, continue de proposer une alternative fondée sur une vision simple mais puissante : reconstruire le pays par et pour les familles hongroises. Depuis plus d’une décennie, cette politique familiale assumée, structurée et volontariste devient le cœur même de la stratégie nationale.
Un tournant décisif en 2019
C’est en 2019 que le Plan d’action pour la protection de la famille a véritablement donné forme à cette vision. Avec des mesures concrètes : prêts à taux zéro pour les jeunes couples mariés, aides à l’achat immobilier (CSOK), subventions pour l’achat de véhicules pour les familles nombreuses, ou encore exonération à vie d’impôt sur le revenu pour les mères ayant quatre enfants ou plus.
Le message était clair : fonder une famille n’est plus un fardeau, mais un acte valorisé, encouragé, soutenu. En quelques années, la Hongrie a hissé ses dépenses en faveur de la famille à plus de 4 % du PIB, un record européen. Résultat : les mariages ont explosé, les avortements ont chuté, et la confiance des jeunes ménages à fonder une famille s’est lentement réinstallée.
Une politique cohérente et évolutive
Loin de se limiter à un effet d’annonce, cette stratégie se poursuit et s’approfondit. À partir d’octobre 2025, les mères de trois enfants seront totalement exonérées d’impôt sur le revenu, quel que soit leur âge. Dès 2026, cette mesure s’élargira progressivement aux mères de deux enfants et, pour celles de moins de 30 ans, à partir du premier enfant.
Les allocations de maternité, de garde et d’adoption seront désormais exonérées d’impôts, tandis que les mères pourront reprendre une activité professionnelle trois mois après la naissance tout en conservant 70 % de leurs indemnités maternité. Une manière d’allier liberté, maternité et vie professionnelle, sans pénaliser ni contraindre.
Un choix politique et civilisationnel
Cette politique ne relève ni de la nostalgie conservatrice ni du gadget électoral. Elle repose sur une conviction profonde : la survie d’un peuple passe par sa capacité à se projeter, à transmettre, à enfanter. Là où d’autres pays multiplient les appels d’air migratoires pour compenser l’effondrement des naissances, Budapest choisit l’enracinement, la souveraineté et la reconstruction sociale par la cellule familiale.
Viktor Orbán l’a résumé à plusieurs reprises : « chaque enfant est un trésor ». Et ce n’est pas une formule creuse, mais une ligne directrice qui façonne budgets, lois et priorités nationales.
Face aux défis de l’hiver démographique, la Hongrie démontre qu’une autre voie est possible : celle de l’identité assumée, de la natalité encouragée, de la souveraineté culturelle et démographique. Une voie qui suppose constance, volonté politique, et refus des solutions de facilité importées.
Dans une Union européenne qui prône l’uniformisation, la Hongrie défend un modèle enraciné, singulier et audacieux. Celui d’un avenir construit non sur l’importation de populations exogènes, mais sur la transmission de générations hongroises fières d’elles-mêmes.
Crédit photo : Pixabay (c)
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Une réponse à “Hongrie : quand la famille devient pilier de la nation”
Qu’attendons nous pour suivre cet exemple qui semble de bon sens ?