Violence gratuite à Pornichet et La Baule : trois étudiants agressés en pleine nuit, l’inquiétude monte

Dans la nuit du 9 au 10 mai 2025, une série d’agressions violentes a frappé les stations balnéaires de Pornichet et La Baule, semant la stupeur parmi les habitants. Trois étudiants ont été blessés, dont deux hospitalisés, victimes de ce qui s’apparente à des attaques sans motif. L’événement relance le débat sur la montée de la violence dans les villes réputées paisibles.

Une agression sauvage devant la mairie de Pornichet

Il est environ 1h30 du matin lorsque trois étudiants de 21 ans, circulant à vélo, s’arrêtent devant l’hôtel de ville de Pornichet. Un groupe d’environ six jeunes hommes, sensiblement du même âge, surgit. En quelques secondes, une simple interaction verbale dégénère en violence. « D’un seul coup, ils nous sont tombés dessus », témoigne l’une des victimes, encore choquée.

Les coups pleuvent : l’un des jeunes est pourchassé jusque dans le parc municipal, roué de coups au visage. Un autre subit une fracture de la main, nécessitant une opération. Le troisième souffre de trois fractures à la mâchoire et fait plusieurs malaises. Tous sont évacués vers l’hôpital de Saint-Nazaire, où deux d’entre eux reçoivent des soins d’urgence. Les plaintes ont été déposées dès le lendemain.

Une autre agression à La Baule : coïncidence ou phénomène inquiétant ?

Quelques kilomètres plus loin, à La Baule, une autre agression a lieu le même soir, sur le front de mer. Là encore, des jeunes affirment avoir été attaqués sans provocation. « On parle d’une agression gratuite, là aussi », confie une source policière. Si aucun lien officiel n’a encore été établi entre les deux faits divers, la concordance temporelle et géographique interroge.

Connues pour leur calme et leur attractivité touristique, les deux communes de Loire-Atlantique sont brutalement confrontées à une insécurité qu’on aurait plutôt attendue en milieu urbain dense. Pour les habitants comme pour les estivants, l’agression de jeunes innocents en pleine nuit est un choc.

« On ne se sent plus en sécurité, même dans des endroits qu’on croyait tranquilles », déplore un résident de Pornichet. Le sentiment de vulnérabilité s’installe, et avec lui, une demande croissante de réponses sécuritaires.

Crédit photo : DR
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