Une violente explosion de colère populaire a secoué la ville de Ballymena, dans le comté d’Antrim, en Irlande du Nord, lundi 9 juin 2025. À l’origine de cette mobilisation : le viol présumé d’une adolescente dans le quartier de Clonavon Terrace, pour lequel deux adolescents (des roumains selon les médias locaux), ont été inculpés.
Dans un contexte déjà tendu autour de la politique migratoire britannique, ce nouvel épisode a ravivé une colère populaire, unissant – fait rare – des habitants issus tant des communautés protestantes que catholiques dans une même dénonciation de l’impunité et du laxisme.
Tensions reached boiling point in Ballymena tonight.
Locals took to the streets after foreigners attacked a number of people in the area.
The homes of those responsible were targeted as the community made it clear they are not welcome. pic.twitter.com/qkoTNigvMd
— MichaeloKeeffe (@Mick_O_Keeffe) June 10, 2025
Hundreds of people have turned up on a grey and wet evening to stand with the family of teenage girl who was sexually assaulted on Saturday evening in Ballymena. pic.twitter.com/fHUWlqykXv
— Love Ballymena (@LoveBallymena) June 9, 2025
Une affaire qui embrase la ville
Les faits remontent à samedi soir. Une jeune fille aurait été victime d’une agression sexuelle grave entre 19h30 et 22h30 dans le quartier de Clonavon Terrace, à proximité immédiate du centre-ville. Deux garçons âgés de 14 ans ont comparu dès lundi devant le tribunal de Coleraine. Selon la presse locale, les accusés n’avaient aucun antécédent judiciaire connus et ont nié les faits en garde à vue.
The full story of what happened in Ballymena tonight
This is what lead to the riots and firebombing of a migrant house pic.twitter.com/E34QuQj2Mn
— Basil the Great (@Basil_TGMD) June 9, 2025
Mais pour la population locale, cette affaire est la goutte de trop. Dès l’annonce des inculpations, plusieurs centaines de personnes, hommes, femmes, enfants, ont spontanément manifesté dans les rues de Ballymena, défilant pacifiquement dans un premier temps sur Larne Street et Queen Street, avant que la situation ne dégénère dans la soirée.
Affrontements et maisons incendiées
À la nuit tombée, une partie des manifestants, souvent masqués, s’est dirigée vers Clonavon Terrace, épicentre du drame. Des barricades improvisées ont été érigées, des projectiles lancés sur les forces de l’ordre, et plusieurs maisons identifiées comme appartenant à des immigrés ont été attaquées, certaines incendiées. Les images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des individus tentant d’enflammer des rideaux après avoir brisé les vitres des domiciles.
Des unités de la PSNI (Police Service of Northern Ireland) ont été déployées massivement, appuyées par des chiens policiers, des drones et des véhicules blindés. La police a recommandé d’éviter toute circulation dans la zone de Clonavon Road et a promis de maintenir une présence renforcée pour ramener le calme.
In Ballymena, Northern Ireland, Irish people burn down homes of fake asylum seekers after an Irish girl was sexuaIIy abused by them. pic.twitter.com/HyPphapiK2
— RadioGenoa (@RadioGenoa) June 10, 2025
🚨ATTEMPTED RAPE BY A MIGRANT IN BALLYMENA, NORTHERN IRELAND
This is going to get very ugly if the government don’t act.
And they won’t.
They will let you be angry so they can point their fingers at you and say YOU are the problem.
We need deportations yesterday.
People have… pic.twitter.com/yLYV6MYQjB
— Scott Lewis (@WarriorSpeech28) June 9, 2025
Ce qui frappe dans cette mobilisation, c’est l’unité de la population locale, bien au-delà des clivages traditionnels. À Ballymena, ville historiquement protestante mais marquée par la division entre protestants unionistes et catholiques nationalistes (environ 25% de la population), la solidarité face à ce crime présumé semble avoir été transversale et immédiate. De nombreux témoignages font état d’une mobilisation commune, avec un mot d’ordre : protéger les enfants, dénoncer l’insécurité liée à l’immigration non contrôlée.
Si les autorités appellent au calme, la défiance à l’égard de l’État, perçu comme incapable de protéger les citoyens, est plus vive que jamais. Beaucoup dénoncent l’inaction du gouvernement face à la recrudescence de crimes violents impliquant de jeunes migrants, souvent placés dans des foyers ouverts au cœur des quartiers populaires.
Ce nouveau drame relance la critique virulente d’un système migratoire à bout de souffle, déconnecté des réalités de terrain, où des mineurs non accompagnés ou des jeunes hommes issus de milieux culturels très éloignés sont placés dans des villes déjà en proie à la précarité et à la fragilité sociale. Les autorités seraient bien avisées d’entendre la colère populaire plutôt que de réprimer leurs propres populations, oubliant que l’Irlande, particulièrement au Nord, est une cocotte-minute.
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4 réponses à “Ballymena (Irlande du Nord) : colère populaire après le viol présumé d’une adolescente par deux jeunes migrants”
Réaction logique d’un peuple poussé à bout.
L’Angleterre et la Belgique sont les prémices de ce qui nous attend en France devant la passivité de ceux qui pouvaient inverser la tendance mais qui ont fermé les yeux par idéologie ou manque de courage….le peuple en a marre et ça commence à bouger partout.
Voilà le résultat de la commission européenne et des charlots à la tête des divers pays. Honte à eux.
« ça commence à bouger » ?????
où ça ????
c’est foutu mon bon monsieur !!
ILS sont déjà des millions et il en arrive 4 à 500 000 chaque année
depuis des décennies les français votent pour être remplacés……………..