Le 13 juin 2025, l’Iran est frappé en profondeur par une opération israélienne d’un type inédit. Nommée Rising Lion, cette offensive ne repose ni sur une première frappe par des missiles balistiques ni sur une attaque aérienne massive. Elle fait appel à une novatrice coordination silencieuse de sabotages au sol, d’opérateurs dormants et de munitions autonomes prépositionnées.
Israël a démontré ce jour-là qu’il ne se contentait plus de surveiller ses ennemis. Il savait frapper au cœur de leur appareil militaire sans franchir au grand jour leurs frontières.
Doctrine israélienne : la combinaison du renseignement humain, des drones et de la frappe aérienne
Ce que révèle Rising Lion, c’est la maturité d’une doctrine offensive intégrée qui conjugue préparation clandestine, neutralisation numérique et frappe aérienne massive dans un ballet parfaitement orchestré. L’attaque n’est pas une innovation isolée, c’est une séquence stratégique : les munitions autonomes et les agents au sol ouvrent la voie, les avions portent un coup massif.
Dans la nuit du 12 au 13 juin 2025, 200 avions de combat israéliens, notamment des F-35 furtifs, ont survolé l’Iran dans un silence technologique presque total. Ils ont largué plus de 330 munitions sur plus de 200 cibles, frappant simultanément à Téhéran, Ispahan, Tabriz, Arak et Ahvaz. Sites nucléaires, bases des Gardiens de la Révolution, usines de missiles, résidences de commandants, centres de communication : l’appareil militaire iranien a été décapité.
Mais cette frappe spectaculaire n’aurait jamais été possible sans la phase préparatoire clandestine.
Des drones légers à faible signature radar, quadcopters et munitions rôdeuses, ont été lancés depuis l’intérieur du territoire iranien, opérant dans l’ombre pour neutraliser les radars, désorganiser les communications et saboter les défenses antiaériennes. Certains ont visé des cibles secondaires, centres de commandement, résidences de cadres militaires, afin de semer la confusion. Mais leur mission essentielle était d’ouvrir une brèche tactique dans la bulle de défense iranienne, permettant l’entrée des avions israéliens.
Cette première vague a été orchestrée par des agents du Mossad, prépositionnés ou infiltrés, qui, après des mois de préparation, ont activé des bases clandestines, désigné les cibles en temps réel et mené des sabotages physiques décisifs. Grâce à cette coordination invisible, la force aérienne a pu frapper à cœur sans opposition : aucun avion israélien n’a été abattu.
En ce sens, l’opération ne repose pas sur une rupture technologique spectaculaire, mais sur une parfaite orchestration de moyens asymétriques : drones légers, opérateurs au sol, frappe aérienne lourde. C’est une doctrine en trois actes : clandestinité, désactivation, annihilation.
Et si cette guerre était menée demain contre la France ou un autre pays européen ?
La France, avec son territoire ouvert, sa population hétérogène, son tissu industriel vulnérable, offre un terrain bien plus favorable à une guerre de type «Rising Lion» que ne le faisait l’Iran.
Imaginez : cinquante équipes de sabotage, quatre hommes chacune, équipées de moyens basiques mais efficaces. En une seule nuit, elles ciblent les points vitaux du réseau électrique national : lignes à haute tension, transformateurs clés et aussi des ponts sur chaque grande autoroute. Aucun blindé ne bouge. Aucun missile ne tombe. Mais le pays se retrouve paralysé.
Pas de courant. Pas de rail. Pas de transport routier à longue distance… Pas de coordination militaire. Et au matin, personne ne sait vraiment qui a frappé. La France n’aurait pas reçu une attaque. Elle aurait été activée de l’intérieur.
Une cinquième colonne déjà en place
Cette hypothèse n’est pas un fantasme sécuritaire. Elle repose sur une réalité que les gouvernements successifs n’ont jamais voulu regarder en face : la France abrite sur son sol une cinquième colonne potentielle.
Le terme est dur. Mais il est historiquement exact. Une cinquième colonne désigne un groupe, ou un réseau, présent dans un pays, mais dont l’allégeance va à une puissance étrangère ou à une idéologie hostile.
Dans les banlieues, une fraction minoritaire mais structurée d’individus n’a aucune loyauté envers la France. Ils ne se reconnaissent ni dans ses lois, ni dans ses valeurs, ni dans son histoire. Ils vivent sur son sol mais se réfèrent à d’autres codes : religieux, ethniques, communautaires ou tout simplement criminels.
Ces poches de séparation culturelle et idéologique offrent un vivier humain immense pour des opérations de sabotage, de couverture, de logistique clandestine. Les hommes sont là. Les compétences techniques aussi — acquises dans l’industrie, la livraison, la maintenance, la mécanique. Et surtout, le terrain social est propice à l’anonymat. Dans certains quartiers, aucun regard ne trahit une action. Personne ne parle. L’État y est toléré au mieux, détesté souvent.
Une offensive systémique : la combinaison du sabotage humain et de la frappe autonome
Le vrai risque pour la France n’est pas une attaque isolée. Il est dans la combinaison simultanée de deux vecteurs : le sabotage humain au sol, assuré par des équipes recrutées localement, et les attaques coordonnées de munitions autonomes, prépositionnées discrètement sur le territoire.
Ce n’est pas de la science-fiction. Ce n’est même plus de la prévision. C’est un scénario opérationnel crédible qui pourrait reproduire, sur le territoire français, ce qu’Israël a infligé à l’Iran — à une échelle bien plus vaste, car les conditions françaises s’y prêtent encore mieux.
Imaginez : dans la même nuit, cinquante équipes de sabotage coupent les nœuds du réseau de transport d’électricité – lignes à très haute tension, transformateurs, centres de distribution régionaux, ponts sur les autoroutes. Le pays bascule dans le noir. Les télécommunications sont ralenties. La logistique est désorganisée. Les systèmes de commandement militaire fonctionnent en mode dégradé.
Mais ce n’est que le prélude.
Au même moment, des centaines de drones et de munitions autonomes s’activent dans l’ombre. Installés depuis des semaines, peut-être des mois, dans des entrepôts industriels banals, des camions de livraison modifiés, des locaux désaffectés ou des ateliers artisanaux, ils prennent leur envol. Certains sont pilotés à distance. D’autres sont entièrement programmés. Tous ont des cibles précises : dépôts de munitions, bases aériennes, hangars à Rafale, centres de commandement de la gendarmerie, ports militaires, raffineries, installations dans les ports traitant le gaz liquéfié, tours de contrôle des grands aéroports, etc.
La guerre éclate, sans qu’un seul soldat adverse ait posé le pied sur le sol français.
Le modèle israélien appliqué à la France ne serait pas seulement une frappe psychologique. Ce serait une décapitation systémique : neutralisation de l’électricité, destruction ciblée des capacités militaires, isolement numérique du pouvoir politique. En moins de douze heures, la France pourrait perdre toute capacité de riposte conventionnelle.
Et la vraie force de cette offensive, c’est qu’elle serait quasi impossible à anticiper avec les doctrines actuelles. Les drones autonomes ne proviennent pas d’un État désigné. Ils ne franchissent pas de frontières. Ils ne s’annoncent pas. Ils sont déjà là. Comme des mines dormantes, mais volantes.
Tout le territoire français, richement industrialisé, ouvert à la circulation des biens et des personnes, est idéal pour dissimuler des arsenaux de drones low cost. Il n’y a pas besoin d’usines militaires ni de filières complexes. Quelques garages, quelques imprimantes 3D, une chaîne d’approvisionnement légère, et l’arme est prête. Elle n’est pas dissuasive, mais irréversible une fois activée.
Ce n’est plus une hypothèse. C’est le cauchemar opérationnel d’un État moderne figé dans ses routines de paix.
Une doctrine française à réinventer
Face à cette menace, la doctrine militaire française est désarmée. Elle repose encore sur des réflexes anciens : la force de frappe nucléaire, la projection de puissance extérieure, la coordination avec l’OTAN.
Mais aucun Rafale ne peut décoller si les bases aériennes sont prises de court. Aucun sous-marin ne peut recevoir d’ordre si les câbles de commandement sont coupés. Et aucune frappe stratégique ne peut dissuader un ennemi qui n’a pas d’adresse.
La réponse ne viendra donc pas de plus de chars, ni de davantage de lois d’exception. Elle viendra d’une nouvelle architecture défensive, pensée non plus en cercles concentriques, mais en capteurs territoriaux, en boucles d’alerte, en logiques de contre-infiltration.
Il faut réarmer le territoire. Non pas militairement — mais par le renseignement, l’anticipation, la présence humaine active. Il faut assumer une doctrine de surveillance permanente des zones grises et des populations qui les habitent. Et accepter que l’usage militaire intérieur, hier tabou, devienne une option réaliste dans la défense des points vitaux de la nation.
Repenser la dissuasion : le miroir asymétrique
Savoir se défendre ne suffit plus. Il faut aussi savoir dissuader. Et pour cela, la France doit développer des capacités offensives asymétriques à la hauteur de celles qui pourraient la viser.
Ce n’est pas une question morale. C’est une question stratégique. Un adversaire ne recule pas devant la gesticulation autour de « valeurs démocratiques », mais devant notre capacité à lui infliger, à lui aussi, une désorganisation lente, intérieure, constante. Il faut donc penser la dissuasion autrement : par le retour d’opérations de perturbation, par le prépositionnement discret de moyens de frappe, par l’intégration du sabotage à nos doctrines extérieures.
C’est ainsi que fonctionne déjà Israël. Et c’est ainsi que fonctionnent désormais ses adversaires. La France ne pourra survivre au XXIe siècle avec une doctrine du XXe.
De l’âge des cuirassés à celui des essaims
L’histoire militaire est pleine de nations qui ont raté leur pivot stratégique. En 1939, la France possédait beaucoup de cuirassés mais pas un seul vrai porte-avions. En 2025, ce sont les drones dormants, les agents dormants, et les doctrines issues des fronts ukrainien et iranien qui vont décider du sort des armes.
Rising Lion ne fut pas une frappe parmi d’autres. Ce fut un signal de rupture. Il faut l’entendre pour ce qu’il est : la démonstration grandeur nature d’un modèle nouveau. Et ce modèle peut, sans doute sera, reproduit. Peut-être même chez nous. Si nous n’avons pas le courage de voir la guerre venir avant qu’elle commence.
Trystan Mordrel
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8 réponses à “«Rising Lion»: la guerre invisible d’Israël et le cauchemar français à venir”
Les derniers événement dans le sud sur des pylônes haute tensions et sur le gazoduc sont belle et bien la preuve que les cellules dormantes sont prêtent a passer a l’action et utilisent des petites mains comme les mouvements d’extrême gauche qui sont prêtent a tout pour mettre le cahots en France.
On pourra éviter le pire si chaque citoyen citoyenne remonte vers les services de police et de sécurité les faits qu’ils elles ont pus voir et qui leur semble anormal .
Le problème est que beaucoup sont content de leur petit confort et ne veulent pas avoir a faire avec les services de sécurité, donc ils elles tournent les yeux ou n’agissent pas , cela est visible lors d’agressions dans la rue.
Il faut donc ce préparer au pire.
Absolument parfait.
En Occident mou (dont la France fait partie, comme la Grande-Bretagne, les pays Scandinaves et la quasi-totalité des pays d’Europe de l’Ouest), il n’y a pas une 5e Colonne, mais des 5e Colonnes, défendant les intérêts exclusifs de l’islam ou de son ennemi sioniste (les fous furieux d’alibi religieux), les super-colosses US, chinois et russe (les colonisateurs hyper-agressifs), mais aussi les mafias internationales des stupéfiants (soit des revenus gigantesques) ou de l’immigration-invasion (qui semble rapporter aussi énormément de fric, en plus du plaisir intime apporté par la joie de nuire à autrui et de détériorer la qualité de vie de pays civilisés et calmes).
Face à ces cinglés ultra-dangereux et ultra-sournois, il importerait de présenter un Front uni et de cesser les querelles autonomistes et partisanes… un joli rêve !
2e commentaire sur cet article exceptionnel et sur un sujet effectivement hors normes.
Le gouvernement israélien actuel est stupide d’avoir mis à découvert son organisation secrète d’agents dormants et sa capacité de neutralisation de la Sécurité iranienne pour une opération à la fois très limitée et qui n’inaugure pas une guerre totale !
C’est probablement pour des raisons de politicaille interne à Israël que Nettanyaou (à la fois grand malade mental et poursuivi par la « justice » pour une foule de délits graves) a dévoilé bêtement un arsenal de guerre secrète qui aurait dû servir de façon bien plus efficace aux premiers jours de déclenchement d’une offensive régionale de grand style, renouvelant le Blitzkrieg.
Que le SR israélien soit très bon dans son genre d’action et impitoyable dans ses actes, nul n’en doute, mais il faut être idiot pour se « déshabiller » de cette façon pour une opération limitée, qui génère des représailles selon un cycle Acion-Réaction indéfini dans le temps. C’est comme cela qu’on s’use inutilement et qu’on risque la « Guerre de trop »
Demat : Selon ce bel article très inquiétant, une drôle de guerre s’annonce ; il faut absolument lutter pour la paix et une dissuasion forte pour éviter une guerre aussi abjecte à l’israélienne. Donc battons nous pour une France forte avec un futur nouveau président compétent au niveau des relations diplomatiques avec nos pays voisins si l’élection présidentielle a bien lieu ; Kenavo
Cauchemar !
Texte édifiant, notre pays est miné de l’intérieur, déjà faire rouler des TGV à 300 à l’heure sans protection est de la folie ! Préparons nous, stock de nourriture, de carburant, de bougies et d’argent liquide…
ça donne la chair de poule ……… Envoyez cet article à l ‘ Elisée …………………
Il faut reconnaître que depuis 1945, Israél dispose d’une expertise redoutable en matière d’espionnage et d’actions secrètes nécessaires pour défendre son futur Etat créé en 1948.
Malgré l’embargo des britanniques, l’arraisonnement et la perquisition de ses navires, il parvint à s’équiper d’armes jusqu’à déménager une usine d’armes légères US sur son territoire, des blindés, des chasseurs Messerschmit et même des bombardiers achetés en Tchécoslovaquie voire même de couler dans un port italien un cargo chargé d’armes à destination de l’Irak.
C’est ça le Mossad, un réseau d’espionnage d’exception.
Finalement, l’opération « toile d’araignée », les sabotages de ponts et de voies ferrées opérés en Russie procèdent de l’activation de cellules dormantes ukrainiennes qui ont l’avantage, parlant le Russe de se fondre facilement dans la population.
Le melting-pot à la française (ou européenne) nous expose à un tel scénario…Et alors là, dur, dur !