La Bretagne administrative confirme son dynamisme en matière de formation professionnelle : en 2024, plus de 5 000 contrats d’alternance ont été signés dans le secteur du commerce sur le territoire breton. Une performance remarquable alors même que les dispositifs publics de soutien à l’alternance ont été revus à la baisse. Dans un contexte incertain, c’est l’engagement massif des entreprises, petites et grandes, qui permet de maintenir la dynamique.
Un secteur qui recrute à tous les niveaux
Selon les chiffres de l’Opcommerce, l’opérateur des compétences dédié à vingt branches du commerce, 5 060 contrats d’apprentissage et de professionnalisation ont été signés en 2024 en Bretagne. Cela représente plus de 4,5 % du total national, un poids significatif pour une région qui compte 75 010 salariés dans le commerce.
Les chiffres témoignent de cette réalité : parmi les entreprises bretonnes signataires, les TPE (moins de 49 salariés) sont majoritaires dans l’accueil des apprentis, tandis que les PME et grands groupes concentrent les contrats de professionnalisation.
Une diversité de métiers et de formations
Le commerce ne se limite pas aux grandes enseignes des zones commerciales. Il s’exerce dans les centres-villes, en ligne, dans les milieux ruraux, dans les secteurs alimentaires comme non-alimentaires. Cette diversité se reflète aussi dans les formations suivies par les alternants bretons.
Le niveau BTS/BUT est le plus visé (37 % des contrats), suivi par la licence (19 %) et le CAP (18 %). Les formations de niveau bac (17 %) et master (9 %) complètent le tableau, illustrant l’accessibilité du secteur à tous les niveaux de qualification. Près de 100 métiers différents sont accessibles par cette voie, ouvrant des débouchés concrets : 89 % des salariés du commerce en Bretagne sont en CDI.
L’alternance constitue un levier crucial d’insertion professionnelle et un vecteur de dynamisme pour les territoires. Dans une région où les tensions sur certains métiers demeurent fortes, la capacité des acteurs du commerce à former et intégrer les jeunes apparaît comme un signal positif. Encore faut-il que les pouvoirs publics accompagnent cet élan, notamment en garantissant la pérennité des dispositifs de soutien et en valorisant les parcours professionnalisants.
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