Torre Pacheco, Almería, Torrevieja : la carte de la révolte d’une partie de la population espagnole contre l’immigration s’agrandit

En Espagne, le couvercle a sauté. Une nouvelle fois, la violence d’un fait divers impliquant des migrants clandestins a déclenché l’ire d’une population excédée par des années d’impunité, de silence politique et de criminalité croissante. Le dernier point d’ignition ? La ville de Torre Pacheco, en Murcie, où un homme de 68 ans a été sauvagement agressé en pleine rue par un groupe de jeunes Maghrébins — selon des témoins, « pour s’amuser ».

Depuis cette attaque, les nuits sont devenues fiévreuses dans la commune : manifestations de colère, affrontements entre jeunes Espagnols et bandes immigrées armées de couteaux et de machettes, charges policières, incendies de containers, et interpellations en cascade. Mais plutôt que de rétablir l’ordre, les forces de l’ordre ont été mobilisées… pour protéger les quartiers à majorité immigrée.

Un État absent, une population trahie

La déléguée du gouvernement à Murcie, Mariola Guevara, a dénoncé les « comportements racistes »… sans un mot pour la victime de l’agression. Une position qui illustre l’abandon croissant de l’Espagne périphérique par les autorités, plus promptes à condamner les réactions populaires qu’à protéger leurs citoyens. Le ministre de l’Intérieur Fernando Grande-Marlaska, fidèle à sa ligne idéologique, a quant à lui accusé le parti VOX et « des groupes organisés d’extrême droite » d’être responsables des troubles, dans une interview accordée à la radio progressiste Cadena SER.

Mais sur le terrain, les policiers eux-mêmes dénoncent un manque dramatique de moyens. Et les Espagnols, confrontés quotidiennement à l’insécurité, ne sont plus dupes.

Torre Pacheco n’est pas un cas isolé. À Aranda de Duero, Almería, Torrevieja, les mêmes scènes de violence se multiplient : agressions, délinquance, sentiment d’impunité chez certains groupes immigrés, notamment d’origine marocaine. Le schéma est connu : les habitants réclament de la sécurité, l’État les accuse de racisme, et les criminels continuent d’agir en toute tranquillité.

Les chiffres, eux, sont implacables : l’Espagne a accueilli plus de 8 millions d’immigrés en vingt ans. Les Marocains représentent à eux seuls plus d’un million de personnes selon le dernier recensement national du 1er janvier 2025. Une partie importante de ces populations ne s’intègre pas, forme des gangs territorialisés, violents, défiant l’État, la police et la justice.

Certains analystes vont plus loin, évoquant même la possibilité que le Maroc encourage sciemment ce chaos social en Espagne, dans le cadre d’une stratégie géopolitique de déstabilisation. Hypothèse jugée crédible par des experts de la sécurité.

Une opinion publique en pleine rupture

Dans ce contexte, 70 % des Espagnols seraient aujourd’hui favorables à l’expulsion massive des clandestins, selon les derniers sondages. Un chiffre qui témoigne d’un basculement brutal et durable de l’opinion, face à une situation de plus en plus perçue comme incontrôlable.

Pendant ce temps, les médias dominants espagnols, en lien avec les autorités de gauche et les influenceurs progressistes, continuent de retourner la réalité : les coupables seraient les Espagnols eux-mêmes, accusés de racisme ou d’« incitation à la haine ». Un récit désormais largement contesté par ceux qui vivent cette insécurité au quotidien.

L’agression du vieil homme à Torre Pacheco, les machettes dans les rues, l’indifférence coupable des autorités, et la diabolisation des partis comme VOX qui osent briser l’omerta, sont autant de signaux inquiétants. Certains observateurs parlent d’une Espagne au bord de l’implosion, d’un climat pré-insurrectionnel, voire pré-civil.

Ce qui se passe en Espagne est peut-être l’avant-goût d’un avenir que redoutent nombre de pays européens, dont la France. Lorsque l’État renonce à protéger les siens, lorsque l’idéologie prime sur la justice et la vérité, les peuples finissent toujours par reprendre la parole. Et parfois, la rue.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “Torre Pacheco, Almería, Torrevieja : la carte de la révolte d’une partie de la population espagnole contre l’immigration s’agrandit”

  1. Raymond Neveu dit :

    BFMTV parle d’agression d’extrême droite et d’émeutes faschistes.

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