TLU SA est l’acronyme de l’Union agricole du Transvaal d’Afrique du Sud, une organisation agricole fondée en 1897 dans la province alors très agricole du Transvaal.
Cette organisation, majoritairement blanche et afrikaner (les anglophones étant plutôt dans les villes sud-africaine et intégrée dans l’économie tertiaire, les affaires, …) vient de lancer une campagne contre le racisme anti-blanc intitulée : « Je veux être jugé sur mes mérites et non sur ma race ».
En ligne de mire : la nouvelle « loi de transformation » édictée par le gouvernement ANC qui s’appuie sur la notion « d’équité » pour avantager les Noirs au détriment des Blancs, pourtant moteurs de l’économie et de l’agriculture sud-africaine.
En effet, selon Bennie Van Zyl, directeur général de TLU SA, les dernières règlementations sur l’équité en matière d’emploi, ainsi que les nouvelles dispositions en matière sur l’enregistrement des propriétés sont de nouvelles manoeuvres de contrôle social et de chantage économique sur les citoyens de la part du gouvernement.
Sous couvert de « transformation » (=relance de l’économie et redistribution des richesses), le gouvernement ANC utilise, en effet, le levier racial pour spolier les Blancs. Ainsi, comme au temps de l’Apartheid mais sans le développement économique qui allait avec, ceux qui ne correspondent pas aux critères raciaux définis par le gouvernement, en gros les afrikaners blancs, se voient refuser l’obtention de certaines licences, voire sont confrontés à des amendes ou des restrictions d’exploitation. Sans compter que, désormais, le gouvernement ANC exige que les employeurs déclarent la race de chaque employé, directeur et actionnaire. Même la propriété doit être désormais enregistrée « racialement » !
Et dire que les organisations de gauche européennes et américaines imaginent que l’Afrique du Sud est entrée, depuis Mandela, dans une ère « post-raciale » où chaque homme est égal quelle que soit sa race ! Aujourd’hui, en Afrique du Sud, il y a plus de lois raciales que sous l’Apartheid !
Rappelons que la loi sud-africaine sur l’équité en matière d’emploi instaure des quotas raciaux de Noirs dans chaque entreprise notamment à des postes de direction, et ce même si l’employé retenu n’a aucune qualification pour exercer tel ou tel emploi. C’est ainsi que de nombreux postes sont « doublés : un ingénieur blanc effectue le travail mais celui-ci est moins bien payé que le titulaire officiel noir qui n’effectue rien du tout !
Cette situation ubuesque entraîne une fuite des entreprises qui ne peuvent ainsi raisonnablement pas être compétitives sur le marché mondial.
Photo d’illustration : DR
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