Une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) alerte sur un effet secondaire méconnu de la consommation excessive de cannabis : le développement de tumeurs bénignes dans les glandes salivaires. Ces glandes, essentielles à la production de salive, peuvent voir leur fonctionnement perturbé par une exposition prolongée à la fumée de marijuana.
Les chercheurs, qui ont analysé les dossiers médicaux de plus de 184 000 Américains souffrant de troubles liés à l’usage du cannabis entre 2005 et 2025, ont constaté que 0,08 % d’entre eux développaient de telles tumeurs, contre seulement 0,02 % dans la population générale. Le risque est donc multiplié par cinq chez les usagers problématiques.
Les auteurs de l’étude ont veillé à neutraliser d’autres facteurs de risque comme le tabagisme, les antécédents d’exposition à des radiations ou l’usage d’autres substances, afin d’isoler l’effet du cannabis.
Une fumée aussi toxique que celle du tabac
Selon le Dr Abie Mendelsohn, ORL à Los Angeles, la fumée de cannabis contient des irritants similaires à celle du tabac, rendant biologiquement plausible l’hypothèse d’une altération cellulaire dans les glandes salivaires. La chaleur et les composés chimiques pourraient provoquer une prolifération anormale de cellules, menant à la formation de tumeurs bénignes.
Ces tumeurs, bien qu’elles ne soient pas cancéreuses, peuvent provoquer des douleurs, un gonflement, une difficulté à ouvrir la bouche, voire des engourdissements partiels du visage. Dans certains cas, si un nerf facial est comprimé, cela peut entraîner une paralysie partielle.
Pas encore de lien causal établi
Les chercheurs précisent que leur étude est de nature observationnelle, et ne permet pas encore de prouver un lien direct de cause à effet. De plus, les modes de consommation, la fréquence et les dosages exacts n’ont pas été documentés.
Des études complémentaires, incluant notamment des analyses tissulaires et un suivi longitudinal, seront nécessaires pour confirmer ces résultats et mieux comprendre les mécanismes biologiques en jeu.
Cette alerte sanitaire vient s’ajouter à d’autres signaux d’alarme déjà lancés sur les conséquences d’un usage intensif du cannabis. Des études antérieures ont mis en lumière un risque accru de cancers de la bouche et de la gorge, notamment chez les fumeurs réguliers.
Alors que le discours dominant tend encore à minimiser les dangers du cannabis sous prétexte de ses usages médicaux ou récréatifs, ces nouvelles données rappellent que, comme pour le tabac, la banalisation d’une consommation excessive n’est pas sans conséquences sur la santé.
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Une réponse à “Consommation de cannabis : un risque jusqu’à cinq fois plus élevé de tumeurs bénignes de la bouche”
Les différentes variétés de cannabis, si on les fume, dégagent des goudrons huileux très cancérigènes (huit fois plus cancérigènes que les goudrons du tabac)
C’est une réalité qui n’est pas « bonne à dire » : on se heurte au lobby des producteurs !
Durant les années 1940-60, aux USA, le lobby du tabac s’est opposé à la divulgation des statistiques médicales qui prouvaient la corrélation forte entre cancers bronchiques et tabac fumé ou chiqué
De nos jours, le lobby très puissant et islamisé du « Hash. » s’oppose à la divulgation des stat sur les cancers induits par les dérivés du cannabis, dont on veut à toute force légaliser le commerce
Nos merveilleux politiciens sont des prostitués : dès qu’on leur donne de l’argent pour leur parti, ils ferment les yeux sur les tristes réalités médicales
et le lobby de l’islamo-haschicho-dirham est à la fois très riche et très généreux !
Au fait, l’inhalation « accidentelle » (par des non-fumeurs) de fumées de tabac ou de « hasch. » n’est nullement cancérigène : elle peut tout au plus provoquer un bronchospasme chez l’asthmatique ou le bronchitique chronique mais l’absence de contact avec les goudrons évite le risque de cancer