Ce dimanche 27 juillet a vu la diffusion d’un très étonnant communiqué de la part d’Aiutu Paisanu, la branche « anti-répressive » de Core in Fronte, formation politique nationaliste corse.
LES ISLAMISTES À BORGU, LES PATRIOTES CORSES À PARIS
Un jeune homme de 17 ans a été interpellé et incarcéré, à Borgu, pour radicalisme islamique.
Il est considéré comme dangereux.
Ces faits sont graves.
Ils ne sont, cependant, pas les premiers.
En 2019, un an après l’attaque d’un surveillant corse à Borgu et un énième refus de rapprocher des membres du commando Erignac pour des pseudos raisons de sécurité, Aiutu Paisanu avait informé, l’opinion publique, que 11 personnes fichées S, selon l’appellation de l’époque, étaient officieusement incarcérées dans cette même prison pour islamisme radical.
En 2022, le patriote Yvan Colonna était assassiné par un islamiste dans la prison coloniale d’Arles; Un meurtre pour lequel l’Etat français porte une écrasante responsabilité.
Pendant ce temps, les patriotes corses sont toujours soumis, de leur côté, au FIJAIT qui les assimile aux terroristes islamistes.
Ils sont, aussi, toujours interpellés dans des conditions indignes, avec des portes d’appartements cassées et des transferts à Paris à grand spectacle ou dans le secret.
Cela a été le cas de notre ami Sté Ori, qui est emprisonné à La Santé, à Paris, depuis 16 mois sur la simple découverte d’une arme.
D’autres militants nationalistes sont dans la même situation.
Alors que des discussions sont en cours, pour une éventuelle avancée institutionnelle, l’Etat français joue un double jeu répressif trouble, incompatible avec un processus de règlement politique de la question nationale corse.
La répression ne sera jamais une réponse.
Gerald Darmanin et le Gouvernement français doivent prendre leur responsabilité pour faire cesser la répression en Corse, si tant est qu’ils en ont la volonté.
Ce n’est pas la première fois qu’Aiutu Paisanu met ainsi l’accent sur les différences de traitement entre prisonniers islamistes et prisonniers politiques corses, rompant ainsi avec un certain tiers-mondisme pourtant historiquement fort présent dans le nationalisme corse. Tout cela alors même que le parti politique lié à Aiutu Paisanu, Core in Fronte, est considéré comme d’extrême-gauche. Ceci n’empêche pas la formation ouvertement solidaire de la lutte armée d’afficher parfois des positions claires sur la délinquance comme ici.
Après la Flandres, la Catalogne, certains secteurs du républicanisme irlandais, le nationalisme corse serait-il en train de se réveiller sur la question du Grand Remplacement et de tout ce que cela implique pour nos sociétés européennes ?
Rassurons-nous, s’il ne reste qu’un nationalisme pétri de calembredaines tiers-mondismes, wokes et antifas, ce sera le nationalisme breton, imperméable à toute prise de conscience sur le sujet de l’immigration.
Crédit photo : DR
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