États-Unis : la bataille culturelle fait rage autour d’un jeans (et d’une très belle blonde)

Peu de choses sont plus touchantes que le spectacle de gauchistes paniquant quant à la perte de leur hégémonie culturelle… Aux États-Unis, une publicité pour un jeans a rendu les wokistes plus hystériques qu’ils ne le sont déjà en venant leur rappeler qu’une autre Amérique existe encore. Et qu’il va bien falloir faire avec.

La cellulite ne fait plus recette

Il semble bien loin le temps où la célèbre marque de denim American Eagle, pour s’inscrire dans l’air du temps et obéir aux diktats body positive, exhibait une modèle afro-américaine en surpoids. Et pas celui des quelques kilos de trop bien placés, mais bien l’obésité flasque et celluliteuse de la malbouffe made in USA qui sent les artères bouchées à plein nez…

Pour sa nouvelle campagne, American Eagle change de cap et surfe sur la résurgence d’une Amérique qui en a ras-le-bol des leçons de morale des liberals, cette gauche bien-pensante qui nous les casse de Los Angeles à Trieste, nous imposant de préférer l’Autre, décrétant que le laid doit remplacer le beau et que tout doit être déconstruit. Une Amérique qui n’était pas morte, mais mise de côté, bâillonnée et insultée quotidiennement par les tenants de l’hégémonie culturelle des grandes villes et de la Californie. Cette Amérique du doigt d’honneur ayant un retentissement spectaculaire et inattendu, il était escompté que les capitalistes s’y attachent : on le sait, le meilleur moyen de vendre est de faire le buzz… quel qu’il soit. 

Belle, blonde et critique

Pour cette nouvelle campagne, c’est Sydney Sweeney qui a été choisie. Belle, blonde et plantureuse, elle est aux antipodes des actrices « engagées » ambassadrices de toutes les causes progressistes du moment bien au chaud de leur loft californien, et est aussi connue pour avoir démystifié la légende féministe de la sororité et de l’empouvoirement féminin dans une interview. Certains ont été bannis d’Hollywood pour moins que ça…

Mais voilà, l’élection de Donald Trump marque aussi le « retour de bâton blanc » : l’air du temps est désormais aussi au white-lash. C’en est terminé de l’idéologie gauchiste régnant sans partage.

« Sydney Sweeney has great jeans »

Outre le choix de l’égérie, le slogan de la campagne – un jeu de mot bâti sur la similarité phonétique des mots «jeans» et «genes» en anglais et donc sous-entendant que la belle Sydney a de super gènes – a déclenché les ires des paladins de la morale. C’est évidemment une manifestation de « suprémacisme blanc« , une claire démonstration de « propagande nazie« , et la promotion de « l’eugénisme« . Rien que ça…

Bref, les habituelles accusations des dépourvus de sens de l’humour auxquelles la star a répondu par un simple : « c’est une pub pour un jean, pas un manifeste ! »

En attendant, American Eagle a créé le buzz, les ventes ont augmenté, les actions ont regagné en valeur (+ 20 % après avoir perdu 40% depuis fin janvier) et la marque a repris le dessus, malgré les appels au boycott de cette gauche si magnanime qui a décidément bien du mal à accepter l’existence de ceux qui ne pensent pas comme elle.

Partout dans le monde occidental, les gauchistes sont confrontés à un défi de taille : l’existence des autres. Leur grand-père spirituel Jean-Paul Sartre les avait prévenus avec son fameux « Pas besoin de gril, l’enfer c’est les autres. »

Au milieu du monticule de conneries qu’il a proférées, il aura au moins vu juste sur ce point.

Audrey D’Aguanno

Crédit photo : Capture American Eagle
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