Le Royaume-Uni connaît une explosion du nombre d’élèves sanctionnés pour des faits qualifiés de « racistes ». Selon les chiffres officiels, plus de 15 000 suspensions ont été prononcées en 2024, soit deux fois plus qu’en 2021 (7 400). Parmi elles, près de 2 500 concernaient des enfants de primaire, et cinq élèves… en classe de réception, c’est-à-dire âgés de seulement quatre à cinq ans.
Des sanctions absurdes dès la maternelle
À cet âge, les enfants sont encore en train d’apprendre à lire, à compter et à maîtriser le langage. Pourtant, certains propos maladroits ou mots d’enfant sont interprétés comme des insultes raciales.
Exemple : un élève a été signalé pour avoir décrit la peau d’un camarade comme « couleur chocolat », un autre lors d’un match de sport pour avoir lancé « tu vas être grillé, rôti et brûlé », une expression sportive courante interprétée comme une insulte raciale.
Ces dérives posent une question de fond : peut-on sérieusement attribuer une intention malveillante à des enfants encore incapables d’écrire correctement l’alphabet ?
Pour la journaliste Georgina Mumford, auteure d’une enquête publiée dans Spiked, les enseignants et l’appareil éducatif portent une large part de responsabilité. « Les enfants, parfois très jeunes, sont traités comme des adultes », explique-t-elle. « Leur langage maladroit est interprété comme s’il portait une intention claire et malveillante. »
Des experts dénoncent une logique de couverture administrative : les professeurs inscrivent de tels incidents pour se protéger d’éventuelles critiques et montrer à l’inspection qu’ils appliquent à la lettre les directives sur l’égalité. Résultat : certains établissements tiennent des listes d’élèves réputés « racistes » dès l’école primaire.
La montée en puissance des « micro-agressions »
Neuf enseignants de primaire sur dix se disent favorables à davantage de formations sur la « sensibilité raciale », afin d’apprendre à détecter les micro-agressions. Une tendance qui inquiète de nombreux observateurs, car elle ne peut que multiplier les signalements absurdes.
Dans certains cas, la police a même été appelée pour des incidents qualifiés de « non-crime hate incidents » (NCHIs), autrement dit des actes ne constituant pas une infraction mais tout de même enregistrés comme suspects.
Si personne ne nie que de véritables comportements racistes existent – notamment au collège et au lycée, où les problèmes de discipline se multiplient – le consensus se fissure autour de l’attitude à adopter vis-à-vis des plus jeunes.
Christopher McGovern, président de la Campaign for Real Education, résume cette contradiction : il plaide pour une tolérance zéro au racisme, mais avertit que les enseignants ne doivent pas se transformer en « police de la pensée », traquant les maladresses ou les mots mal choisis.
Cette inflation des signalements révèle la place croissante du dogme antiraciste dans l’école britannique. En cherchant à « protéger » les enfants de tout écart de langage, le système finit par leur coller une étiquette infamante pour des paroles souvent dénuées d’intention.
Qualifier de « racistes » des enfants de 5 ans qui apprennent tout juste à parler, c’est basculer dans l’absurde et miner la crédibilité de cette lutte. Mais le Royaume-Uni tyrannique semble ne plus être un pays de liberté.
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3 réponses à “Royaume-Uni. Des enfants de 5 ans accusés de racisme : dérive idéologique dans les écoles britanniques”
Le Royaume Uni a disparu,désuni.
cela va nous arriver
Définition de la paranoïa:
« 1.
Psych.
Trouble mental engendrant un délire et des réactions d’agressivité.
2.
courant
Méfiance excessive à l’égard de menaces réelles ou imaginaires. »
La religion du « Vivre Ensemble » a généré la paranoïa qui affecte toutes les « élites » qui sont responsables de cette situation.
D’où la création d’une « police de la Pensée » qui vous contraint à nier les évidences de la diversité (pourtant encensée par les écolos) et encore plus à les exprimer.
Saluons le retour des Gardes Rouges !