Selon une enquête Ipsos-BVA-CESI réalisée début septembre 2025, plus de sept Français sur dix ont entendu parler de l’affaire « Jean Pormanove », ce jeune homme victime d’humiliations publiques sur la plateforme Kick. Pour une écrasante majorité (88 %), ce drame dépasse le cas individuel : il illustre un problème structurel lié aux violences en ligne et à l’impunité qui entoure certains créateurs de contenus.
Les plateformes dans le viseur de l’opinion
La quasi-totalité des personnes interrogées jugent que les plateformes de diffusion en direct comme Kick, Twitch ou YouTube ont une responsabilité, au moins partielle, dans la prévention de ces violences. Près d’un Français sur deux (48 %) estime même que cette responsabilité est totale. Signe de la défiance croissante, 91 % souhaitent que ces géants du numérique soient juridiquement redevables des actes commis par leurs créateurs de contenus.
L’étude révèle également un consensus massif en faveur d’une régulation accrue : plus de 9 Français sur 10 se prononcent pour une classification obligatoire des contenus diffusés en ligne, à l’image de ce qui existe pour la télévision ou le cinéma, afin de protéger les plus jeunes. Cette demande rejoint une inquiétude largement partagée par les parents : 49 % d’entre eux affirment avoir déjà été choqués par un contenu consulté par leur enfant, et 57 % disent avoir installé un dispositif de contrôle parental.
Violences en ligne : un phénomène visible et signalé
Un Français sur dix rapporte avoir déjà été témoin en direct de violences ou d’humiliations sur une plateforme de streaming. Parmi eux, 69 % affirment avoir effectué un signalement. Plus largement, 9 Français sur 10 déclarent qu’ils signaleraient de tels actes s’ils en étaient témoins, et 60 % assurent qu’ils se tourneraient vers les autorités (police, gendarmerie, portail PHAROS).
Enfin, l’enquête souligne une défiance à l’égard des créateurs de contenus en ligne : un quart des Français considère qu’ils ne constituent pas un modèle positif pour la jeunesse, et 65 % estiment que cela dépend fortement des individus.
En conclusion, l’affaire Pormanove révèle une attente claire : voir les plateformes assumer leurs responsabilités, encadrer davantage les contenus et protéger les jeunes générations. Dans un climat où les violences numériques s’installent dans le quotidien, les Français semblent réclamer une réponse ferme, à la hauteur du malaise suscité par ce drame. Attention néanmoins à ne pas laisser, une fois de plus, l’Etat reprendre le contrôle sur tout, et profiter de ces affaires scandaleuses pour établir tout un panel de lois plus sécuritaires et de contrôles des individus, là où il serait également légitime de s’interroger sur les raisons profondes de l’existence de ces nouveaux barbares dans ce pays.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine..
2 réponses à “Affaire Pormanove : les Français réclament une responsabilisation des plateformes face aux violences en ligne”
Un moyen ultime pour eviter la violence sur les reseaux: Ne pas les frequenter. Je refuse de me plier aux volontee qui veulent eliminer la liberte d’expression, cette derniere etant fondamentale. Voir par exemple ce type en Angleterre qui a pris 30 mois de prison pour avoir pose une question, qui etait all lah, question pour a paru etre une question haineuse pour certains. (pas moi). Reflechissez avant de me mettre un pouce en bas. Depuis ma prime jeunesse on m’a traite de sale polack et de p-tain de ricain. Je n’ai pas eu mal. J’ai accepte les insultes fierement. C’etait il y plus de soixante de cela. Les mots ne font pas mal, a moins d’etre malade.
Bonjour,
C’est vraiment du n’importe quoi. La police et la justice ne font pas leur travail. Et nos braves compatriotes demandent à des plateformes d’endosser un rôle de police et de justice. Cela aura pour résultat une censure totale au moindre signalement (comme c’est déjà le cas pour d’autres plateformes). Et je peux vous garantir que cela ne réglera aucun problème de délinquance ou de harcèlement. Du n’importe quoi, comme d’habitude. Les solutions simplistes ne fonctionnent pas.
Cdt.
M.D