Cinquième cause de mortalité et première cause de handicap acquis chez l’adulte, l’AVC n’est pas seulement une urgence médicale soudaine : il entraîne bien souvent des séquelles lourdes et un risque de récidive élevé. Pourtant, plus de 80 % des AVC pourraient être évités grâce à la prévention.
Les deux grands types d’AVC
On distingue principalement deux formes d’accidents vasculaires cérébraux :
- L’AVC ischémique (près de 9 cas sur 10), provoqué par un caillot ou un dépôt de plaque obstruant une artère cérébrale. L’athérosclérose (durcissement et encrassement des artères) en est l’une des causes majeures.
- L’AVC hémorragique, plus rare, survient lorsqu’un vaisseau sanguin se rompt, entraînant une hémorragie intracrânienne et une forte pression sur le cerveau.
Certaines anomalies congénitales (anévrismes, malformations vasculaires) peuvent aussi accroître le risque.
Des facteurs de risque en grande partie évitables
Près de 9 AVC sur 10 sont liés à des facteurs modifiables. Parmi les plus importants :
- Tabac et alcool : le tabagisme endommage les vaisseaux, tandis qu’une consommation excessive d’alcool augmente la tension artérielle et fragilise le cœur.
- Mode de vie : sédentarité, obésité, alimentation trop riche en graisses industrielles ou en sucres, sommeil irrégulier.
- Maladies associées : hypertension, diabète, fibrillation auriculaire, troubles du cholestérol.
- Stress et isolement : anxiété chronique et dépression favorisent l’hypertension et l’inflammation.
- Pollution et microplastiques : des études récentes montrent leur rôle possible dans le développement des AVC.
Les facteurs non contrôlables incluent l’âge (le risque double tous les 10 ans après 55 ans), le sexe (les femmes meurent plus souvent d’un AVC que les hommes), certains antécédents familiaux ou encore le groupe sanguin.
Reconnaître les signes d’alerte
L’AVC se manifeste souvent brutalement. Le moyen mnémotechnique F.A.S.T. permet de réagir vite :
- Face (paralysie faciale)
- Arm (faiblesse d’un bras)
- Speech (troubles de la parole)
- Time (urgence : appeler immédiatement le 15).
D’autres symptômes peuvent apparaître : engourdissement d’un côté du corps, troubles visuels, difficultés à marcher, vertiges, maux de tête violents. Chez les femmes, des signes atypiques comme des nausées ou des douleurs thoraciques sont possibles.
Le diagnostic et la prise en charge
À l’hôpital, le diagnostic repose sur l’examen clinique et surtout sur l’imagerie (scanner, IRM, échographie des carotides, angiographie). Les traitements varient selon le type d’AVC :
- Ischémique : injection rapide d’un médicament thrombolytique (tPA) ou thrombectomie mécanique pour retirer le caillot.
- Hémorragique : contrôle de la tension, chirurgie pour clipper un anévrisme ou évacuer l’hématome.
La rééducation (kinésithérapie, orthophonie, ergothérapie) débute rapidement pour limiter les séquelles.
La prévention : un levier majeur
Adopter une hygiène de vie saine reste la meilleure arme contre l’AVC :
- arrêter le tabac et limiter drastiquement l’alcool,
- pratiquer une activité physique régulière,
- privilégier une alimentation méditerranéenne riche en fruits, légumes, poissons et céréales complètes,
- surveiller sa tension, sa glycémie et son cholestérol,
- gérer le stress et préserver la qualité du sommeil.
Des études récentes montrent que des gestes simples comme le brossage interdentaire et le fil dentaire pourraient même réduire le risque d’AVC de manière significative.
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