Ébahie, stupéfiée, admirative. Oui, j’admire la propension des gauchistes à parvenir à m’étonner encore et encore ! À sombrer toujours plus profondément dans la connerie. Dans la bêtise la plus crasse, sans complexe, sans gêne et avec même beaucoup de fierté. Plus ils sont violents, plus ils sont fermés à toute discussion, plus leur raisonnement est insensé, et plus ils semblent fiers… Comme s’ils étaient les purs d’entre les purs, les derniers irréductibles.
La prouesse de la semaine, on la doit à une centaine d’entre eux qui, lors de la venue du militant écologiste et fondateur de Sea Sepherd Paul Waston, invité à la fête de l’Humanité, se sont mis à hurler, à le huer, à lui ordonner de s’en aller, tentant par tous les moyens de l’empêcher de s’exprimer. Même la crise de larmes :
Sa faute ? Pas assez gaucho. La preuve ? Il est ami avec notre Brigitte Bardot nationale, ça, c’est du lourd ! Et en plus, il préfère clairement les animaux et les plantes aux Humains, donc il est malthusien, donc c’est pas bien (1). Et donc, Youth For Climate Paris décide d’appeler, quelques jours avant l’événement, tous « les militant.es écologistes, antifascistes, antiracistes, antivalistes » à s’y rendre, tonnant « Paul ne véhiculera pas ses idées fascistes à la fête de l’Humanité » !
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Youth for Climate Paris-Ile-de-France (@youthforclimateparis)
Et c’est au son strident d’ Écoraciste ! Écofasciste ! qu’ils se sont chargés de l’informer qu’il n’était pas le bienvenu (selon leur point de vue).
« Paul Watson n’est pas un camarade ! » scandaient-ils. On imagine bien que ce vieux baroudeur des mers, 74 ans au compteur, tout juste sorti de prison, a été fortement impressionné. On imagine celui que l’on peut taxer sans l’offenser d’éco-terroriste, qui n’hésite pas à aborder, en première personne, des navires baleiniers illégaux ou à mener des opérations commando en haute mer, fortement impressionné par ces petits citadins blancs privilégiés venus foutre le bordel à… la fête de l’Huma !
Dans une lettre pour le moins caustique, le pirate leur adresse un message haut en couleur :
« Samedi dernier, j’ai parlé devant une foule conséquente lors de la conférence annuelle de la Fête de l’Humanité en France.
Ce fut un événement passionnant, quelques milliers de personnes sympathisantes mais également environ deux cent manifestants indignés qui me hurlaient dessus et exigeaient qu’on me fasse taire, ce que j’ai trouvé plutôt ironique pour un événement qui défend la liberté d’expression. »
Mais gageons que ce message ne leur parviendra pas : en premier lieu parce qu’ils n’ont plus les capacités cognitives pour le comprendre, en second car ils sont – fièrement – totalement fermés, imperméables à toute autre idée, opinion, position différente de la leur. Sur absolument tous les sujets. (ce qui est un comble quand on connaît les divisions sur des chiures de mouches au sein de la gauche radicale, et de l’hécatombe qu’elles ont entraînée dans leurs rangs.)
« J’ai toujours trouvé ce genre de perturbations excitantes pour ma part car elles créent une atmosphère propice à la transmission d’un message. La dernière fois que j’ai eu un public encore plus hostile, c’était il y a de nombreuses années quand j’ai débattu avec le Premier ministre de Terre-Neuve Brian Peckford devant un public de mille partisans de la chasse aux phoques, ou en 1984 quand je me suis adressé à une foule de trappeurs et de chasseurs en Colombie-Britannique du Nord en m’opposant à l’abattage de loups sponsorisé par le gouvernement. J’ai apprécié ces rencontres et je dois admettre que j’ai également apprécié la rencontre de samedi dernier. Rien de mieux que les cris fervents d’une foule pour m’inspirer et me motiver davantage. Donc j’étais très certainement inspiré pour exprimer mes positions, encore plus haut et fort, sur le biocentrisme, l’écologie profonde et les droits de la nature, ce qui, me dit-on, est de l’écofascisme.
Mais que s’est-il passé ? La militance d’un temps était faite par des personnes sachantes, qui connaissaient leur sujet, quel qu’il soit, et avaient des revendications.
Quelles sont les revendications de ces antifas de service ? Rien à part la disparition de tous ceux qui ne la pensent pas comme eux. Va pas rester grand monde… Et cette absence de revendication ajoutée à leurs méthodes stalinistes en disent long : ce n’est pas l’avènement du communisme mondial ou de la dictature des minorités qu’ils recherchent. Ce n’est pas la fin du fascisme qu’ils exigent (puisque tout est fascisme) pas plus que la Palestine libre. Ce qu’ils veulent, c’est une raison de vivre. Un petit frisson qui leur donne l’impression d’exister, un combat dans le néant occidental.
Désœuvrés par la conscience de leur inutilité sociale, incapacités par leur manque de talent et de volonté pour construire quoi que ce soit, il ne leur reste que ça : la violence contre-productive. Il n’y a qu’à voir ce que l’assassin de Charlie Kirk a généré : le basculement de pan entier de la population vers la droite conservatrice qu’il honnissait et pensait anéantir en anéantissant un de ces représentants. Un parfait exemple d’hétérotélie, l‘hétérotélie désignant le résultat d’une action radicalement contraire aux fins recherchées… Et c’est bien ça qui les fait passer pour des cons.
Ils sont, fièrement, la haine qu’ils prétendent combattre. Des caricatures, des analphabètes qui, j’en suis sûre, plutôt que de se remettre en question éprouveront une joie sans limite pour le seul fait qu’un média « facho » tel Breizh-info leur dédie les deux minutes d’attention dont ils rêvaient tant…
Mais si je l’ai fait, ce n’est pas « en tombant dans le panneau ». Mais parce que je les aime bien : ils sont la démonstration parfaite de la nocivité de leur seule et unique prétention.
Audrey D’Aguanno
(1) « Je ne préconise pas une réduction forcée de la population, mais je souligne que si la croissance démographique humaine n’est pas stabilisée, cela entraînera un effondrement écologique et l’incapacité de soutenir plus de huit milliards de personnes. » Paul Watson
Illustration : Capture Youth for Climate Paris
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine..
Une réponse à “Paul Watson, le fondateur de Sea Shepherd, bousculé par des antifas en délire. Cons et fiers de l’être ! [L’Agora]”
Quand on dit que le gauchisme est une maladie mentale !