Les pleureuses de la droite s’agitent. Nicolas Sarkozy, l’ex-président qui se rêvait sauveur, vient d’être une nouvelle fois rattrapé par la justice. Les juges l’ont frappé, disent certains, pour porter un coup à la « droite d’affaires ». Et, certes, on peut voir là une offensive politique d’une magistrature dont l’idéologie n’a jamais fait mystère. Mais réduire l’affaire Sarkozy à une querelle entre juges et droite bourgeoise, c’est refuser de regarder l’essentiel : le mal qu’a fait cet homme à son peuple, et à d’autres. Pas seulement celui des Libyens. Celui des Européens, celui des Français, qui subissent aujourd’hui le chaos migratoire qu’il a contribué à déclencher.
Le crime fondateur : la destruction de la Libye
Souvenons-nous : 2011. Sarkozy, flanqué de Cameron et béni par Obama, fait bombarder la Libye. Sous prétexte de « protéger des civils », il fait sauter l’État libyen. Kadhafi, ce dictateur fantasque mais garant d’un certain ordre, est éliminé. Résultat : des filières d’armes et d’hommes qui se déversent sur toute l’Afrique et l’Europe, des milices islamistes surgies des décombres, et surtout l’ouverture en grand de la route migratoire vers Lampedusa, Malte, la Sicile.
C’est à partir de là que le KO migratoire a pris une dimension cataclysmique. Des centaines de milliers de clandestins, chaque année, ont franchi la Méditerranée. La France, l’Allemagne de Merkel et toute l’Europe ont ouvert leurs frontières sous la pression de ce déferlement. Sarkozy, par sa folie interventionniste, a été le fossoyeur de la stabilité méditerranéenne.
Et voilà que, aujourd’hui, des « droitards » geignent parce que leur champion est humilié par les tribunaux. Mais qu’ont-ils donc dans la tête ? Où est passée la mémoire des peuples ? Comment peut-on pleurer sur le sort d’un homme qui a, par vanité, détruit un État, renversé un équilibre fragile et condamné notre civilisation à subir l’invasion migratoire ?
Qu’ils s’en souviennent : Sarkozy n’a pas seulement trahi la droite. Il a trahi son peuple. Il a trahi la France charnelle. Il a trahi l’Europe des nations. En livrant la Libye aux islamistes et aux mafias, il a signé l’arrêt de mort de la frontière méditerranéenne.
Juges contre oligarques : faux duel, vraie décadence
Bien sûr, on peut voir dans ce procès une guerre civile larvée entre magistrature idéologisée et oligarchie d’affaires. Mais c’est un faux duel. L’un et l’autre participent de la même logique de décomposition. D’un côté, des juges politisés qui instrumentalisent le droit. De l’autre, un ex-président symbole d’une caste qui se gave de financements douteux et de compromissions internationales.
Croire que l’un serait plus légitime que l’autre, c’est se tromper d’ennemi. L’ennemi, c’est le système tout entier : une droite affairiste qui trahit, une gauche idéologue qui persécute, et au milieu, un peuple français livré à l’insécurité, à la pauvreté, à l’immigration massive.
Alors non, pas de joie devant la décision d’une Justice à laquelle les français font de moins en moins confiance : Mais pas une larme pour Nicolas Sarkozy. Pas un soupir pour cet homme qui a détruit la Libye et précipité notre continent dans le chaos. Pas un mot de compassion pour ce fossoyeur, devenu aujourd’hui victime d’un système dont il fut lui-même l’un des artisans.
Les Français qui aiment encore leur civilisation doivent comprendre : pleurer Sarkozy, c’est pleurer sur les chaînes de ceux qui nous ont trahis. C’est refuser de tirer les leçons de quarante ans de compromissions de la droite française – du giscardisme au sarkozysme, en passant par le chiraquisme.
L’affaire Sarkozy est un révélateur. Non seulement d’une justice instrumentalisée, mais surtout de l’incapacité de la droite française à rompre avec ses vieux démons : affairisme, atlantisme, suivisme vis-à-vis de Berlin, abandon des frontières. Ceux qui, aujourd’hui, défendent Sarkozy, prouvent qu’ils n’ont rien compris. Ils continueront demain à défendre les mêmes qui les trahiront à nouveau.
La droite française n’a aucune mémoire. Elle pleure ses bourreaux. Elle glorifie ses fossoyeurs. Et elle s’étonne ensuite d’être battue et méprisée.
À nous de refuser cette amnésie. Sarkozy n’est pas un martyr. Il est le coupable originel du chaos migratoire. Il ne mérite pas nos larmes, au mieux notre silence et notre mépris.
Julien Dir
Illustration : DR
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Une réponse à “Nicolas Sarkozy condamné : ni joie, ni larmes ! [L’Agora]”
Il avait promis le karcher et nous avons eu le Kouchner