En Écosse, Rose Docherty, 75 ans, a été interpellée près du Queen Elizabeth University Hospital de Glasgow pour avoir tenu un panneau indiquant : « Coercion is a crime, here to talk, only if you want » (« La contrainte est un délit, ici pour parler, seulement si vous le souhaitez »). La police estime qu’elle a enfreint la loi des Safe Access Zones (périmètre de 200 m autour des services d’IVG). L’affaire, la seconde en 2025 pour cette militante pro-vie, a provoqué des réactions jusqu’à Washington.
🚨BREAKING🚨
75-year-old Rose Docherty has been arrested AGAIN
for holding a sign reading « coercion is a crime, here to talk, only if you want » within a Scottish « buffer zone »
Rose was kept in a cell for two hours, and refused a chair, despite having a double hip replacement. pic.twitter.com/HizSihMvU3
— ADF International (@ADFIntl) September 27, 2025
Selon plusieurs médias britanniques, Rose Docherty a été arrêtée mercredi 24 septembre alors qu’elle se tenait de l’autre côté de la route faisant face à l’hôpital, avec son panneau. Des images la montrent emmenée dans un fourgon par des policiers. Elle a été inculpée puis libérée sous caution, avec interdiction de revenir dans le périmètre.
La militante affirme n’avoir « approché personne » et n’avoir proposé qu’une conversation « consensuelle ». Elle dit avoir été placée en cellule « plusieurs heures » sans chaise, malgré deux prothèses de hanche — un point relayé par GB News et son conseil (ADF International)
Ce que dit la loi
Depuis le 24 septembre 2024, l’Abortion Services (Safe Access Zones) (Scotland) Act 2024 crée des zones protégées de 200 m autour des hôpitaux et cliniques. Dans ces périmètres, sont interdits : tenter d’influencer l’accès à l’IVG, harceler ou alarmer, distribuer des tracts, prêcher, ou tenir des vigilances silencieuses. Des amendes substantielles sont prévues.
Mme Docherty avait déjà été arrêtée en février pour le même panneau, devenant l’une des premières personnes poursuivies sous cette loi. En août, les procureurs écossais ont finalement abandonné ces premières charges, à la suite d’un tollé médiatique international.
Des réactions jusqu’à Washington
Le département d’État américain a dénoncé la nouvelle arrestation comme « tyrannique », y voyant un « exemple flagrant » d’atteinte à la liberté d’expression en Europe : « Quand on arrête des grands-mères de 75 ans pour se tenir paisiblement et offrir une conversation, le bon sens et la civilité de base sont attaqués. »
Les soutiens de Mme Docherty (ADF International) parlent d’une « atteinte aux libertés », tandis que la police écossaise souligne faire appliquer une loi votée par le Parlement et entrée en vigueur l’an dernier.
Le débat écossais (et britannique) sur les buffer zones oppose deux principes :
- la protection des femmes contre toute forme de pression dans l’accès aux soins ;
- la liberté d’expression et de manifestation dans l’espace public. En Angleterre et au pays de Galles, des zones similaires (150 m) existent depuis fin 2024, signe d’un mouvement de fond au Royaume-Uni pour encadrer strictement toute action de persuasion autour des sites d’IVG.
Après sa garde à vue et sa mise en examen, Rose Docherty est interdite de périmètre autour de l’hôpital dans l’attente des suites. Des amendes pouvant atteindre 10 000 £ sont évoquées en cas d’infraction, voire davantage selon les cas, au titre de la législation sur les zones protégées. L’affaire pourrait devenir un test de proportionnalité entre loi et libertés publiques.
Crédit photo : DR
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
2 réponses à “Tyrannie au Royaume-Uni. Une grand-mère de 75 ans arrêtée près d’un hôpital où se pratiquent des IVG, pour un simple panneau “ici pour parler””
COMME EN FRANCE ! et pendant ce temps là, 5 jeunes qui assassine retraité, sont relâchés pour compléments d’enquête !!!
Et ils appellent cela un accès aux « soins » !
Et l’Église se tait.