Le National Health Service (NHS) en Angleterre est au cœur d’une polémique après la publication d’un document qui semble relativiser les dangers du mariage entre cousins, une pratique particulièrement répandue au sein de certaines minorités, notamment pakistanaises.
Un guide qui vante des « avantages économiques »
La controverse a éclaté lorsque le Genomics Education Programme du NHS a mis en ligne une note reconnaissant certes les risques génétiques liés à la consanguinité, mais insistant également sur de prétendus « bénéfices sociaux et économiques ». Le texte mentionne que l’union entre cousins favoriserait des « systèmes de soutien familial élargis » et pourrait présenter des avantages matériels.
Pour justifier cette approche, le NHS souligne que d’autres facteurs – comme l’âge des parents ou la consommation d’alcool pendant la grossesse – accroissent également les risques pour l’enfant, sans qu’ils soient interdits par la loi britannique.
Ces propos ont suscité l’indignation de nombreux acteurs associatifs et politiques. Pour Aneeta Prem, fondatrice de la Freedom Charity, le mariage consanguin n’est pas qu’une question culturelle : « C’est un problème de protection. Nous voyons des jeunes soumis à des pressions familiales dès l’enfance, privés de toute liberté de choix », a-t-elle dénoncé.
D’anciennes victimes confirment ce constat. Aisha Ali-Khan, militante opposée à ces unions, attribue la mort précoce de ses deux frères aux conséquences génétiques du mariage entre ses parents, tous deux cousins germains. Elle regrette que le NHS, au lieu de soutenir les campagnes de sensibilisation, en vienne à légitimer une pratique qu’une partie croissante des jeunes refuse.
Un débat politique explosif
Le mariage entre cousins est légal au Royaume-Uni, où il n’avait jamais été répandu en dehors de certaines communautés immigrées. Or, selon des estimations, jusqu’à un Britannique pakistanais sur deux est marié à un cousin germain. Cette concentration se traduit par un nombre disproportionné de malformations génétiques dans cette population : certains chercheurs évoquent jusqu’à un tiers des cas recensés.
Pour le député conservateur Richard Holden, il est temps d’agir : « Notre NHS ne doit pas plier devant des pratiques culturelles néfastes et oppressives. Sir Keir Starmer doit cesser de fuir face à ces pressions communautaires et interdire définitivement ces mariages, que la grande majorité des Britanniques, toutes origines confondues, rejettent. »
Le NHS se défend
Face à la tempête, le NHS a publié un communiqué de clarification. L’organisme assure que le texte mis en cause n’était qu’un « résumé des recherches existantes et du débat public », et qu’il ne représentait pas une prise de position officielle.
Cette affaire illustre une fois de plus le malaise britannique face à certaines pratiques importées par l’immigration et désormais tolérées au nom du multiculturalisme. D’un côté, les autorités de santé tentent de ménager des sensibilités culturelles ; de l’autre, une partie de la population dénonce un aveuglement coupable qui coûte la santé, voire la vie, d’enfants nés avec de graves malformations.
Illustration : Pixabay (cc)
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