Nantes. Agression près d’une mosquée : un fidèle agressé par un autre fidèle, au couteau, à la hache et à la batte

Un homme de 52 ans a été grièvement agressé lundi 6 octobre vers 21 h dans le quartier Bellevue, à Nantes, à quelques centaines de mètres d’une mosquée qu’il fréquente. Selon le parquet, trois individus – eux aussi des fidèles du lieu de culte – s’en sont pris à lui dans la rue : deux l’auraient atteint à l’arrière de la tête avec des armes blanches (couteaux et une hache), tandis qu’un troisième l’aurait frappé au bras avec une batte de baseball. Transporté au CHU, le quinquagénaire est hors de danger, mais blessé.

Le procureur de la République dresse, à ce stade, la qualification de tentative d’homicide volontaire avec armes. Une garde à vue est en cours : environ deux heures après les faits, un homme s’est présenté au commissariat pour déposer plainte pour violences ; il a été immédiatement placé en rétention et pourrait correspondre à l’un des agresseurs présumés. Les enquêteurs recherchent les autres protagonistes et auditionnent des témoins oculaires.

Un différend né… des places de prière

D’après les premières déclarations de la victime, l’origine du conflit serait interne à la communauté : un différend lié aux places occupées pendant la prière. Tous les protagonistes sont des habitués de la mosquée. À ce stade, rien ne laisse penser à une agression extérieure ou à une motivation idéologique. L’enquête devra confirmer cette piste et préciser le déroulé exact des faits.

Un quartier sous tension, une enquête à suivre

Le secteur de Bellevue, où la scène s’est déroulée à environ 600 m du lieu de culte, est familier des interventions policières. Reste que le mode opératoire – multiplicité des armes, violence des coups, attaque groupée – interroge : comment un différend interne bascule-t-il en quasi-lynchage ?

Les investigations se poursuivent sous l’autorité du parquet de Nantes. Des auditions sont en cours, l’analyse des images de vidéoprotection est attendue, et des examens médico-légaux viendront étayer la procédure. Nous y reviendrons au fil des avancées judiciaires.

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

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