Une nouvelle agression d’une rare violence a choqué les passagers d’un bus nantais, lundi 6 octobre vers 12h30. À bord d’un véhicule de la ligne 5 (Busway), circulant sur l’île de Nantes, un adolescent de 16 ans a été attaqué par plusieurs individus qui tentaient de lui voler son téléphone portable.
Une attaque en plein jour, sous les yeux des passagers
Selon les premiers éléments de l’enquête, les agresseurs sont montés dans le bus boulevard de la Prairie-au-Duc. Ils se sont dirigés vers le fond du véhicule, où se trouvait le jeune homme. Face à sa résistance, l’un d’eux a sorti un couteau et l’a poignardé à plusieurs reprises, au niveau de l’avant-bras, de la cuisse et du bas du dos. La scène n’a duré que quelques secondes, mais sa brutalité a sidéré les passagers présents. Le chauffeur, en état de choc, a immédiatement déclenché l’alerte, immobilisant le bus et prévenant les secours.
L’adolescent, grièvement blessé mais hors de danger, a été transporté d’urgence au CHU de Nantes. Son pronostic vital n’est pas engagé, et il devrait se remettre sans séquelles graves. Le bus a été placé sous scellés pendant deux heures, le temps pour la police judiciaire d’effectuer les relevés de traces biologiques et de récupérer les images de vidéosurveillance. Ces enregistrements, désormais entre les mains des enquêteurs, doivent permettre d’identifier les auteurs, toujours en fuite au 8 octobre.
Les faits se multiplient ces derniers mois dans les bus et tramways de la métropole. Chauffeurs menacés, bagarres, vols, agressions gratuites : la situation alimente un sentiment d’insécurité désormais largement partagé par les usagers. Sur les réseaux sociaux, l’émotion a rapidement pris le relais, avec des appels à renforcer la présence policière et à sanctionner plus fermement les auteurs de violences. Plusieurs élus, notamment du Rassemblement national, ont dénoncé une ville « livrée à la délinquance », où « plus personne n’est en sécurité, même à midi, dans un bus ».
A noter toutefois que la République française dissuade largement les citoyens d’intervenir, puisque la notion de légitime défense est toujours strictement encadrée, et que mettre hors d’état de nuire l’agresseur revient à devoir se retrouver ensuite devant les tribunaux. Dans les pays où le port d’armes est autorisé, et la légitime défense privilégiée par rapport aux « droits de l’agresseur «, ce dernier aurait été, sans aucun doute, neutralisé physiquement avant même l’arrivée des forces de l’ordre.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine..