« Sacré-Cœur » : Ignoré par la caste médiatico-parisienne dominante, le film est largement plébiscité par le public

Sorti dans l’indifférence quasi générale de la presse parisienne, le docu-fiction Sacré-Cœur : son règne n’a pas de fin, signé Steven et Sabrina Gunnell, s’impose pourtant comme l’un des phénomènes cinématographiques de l’automne.

Avec 43 620 entrées en moins d’une semaine et une moyenne de 103 spectateurs par séance, le film, projeté dans seulement 155 salles – et qui ne bénéficie pas d’une large publicité comme peuvent en bénéficier certaines daubes produites en France et subventionnées par vos soins – réalise la meilleure performance depuis 2021 pour une sortie limitée. Une prouesse qui, à elle seule, dit beaucoup du fossé grandissant entre la France réelle et la caste médiatique.

Un triomphe populaire et spirituel

Partout, les mêmes scènes : des salles pleines, des spectateurs refoulés faute de place, des séances supplémentaires ajoutées en urgence. Ce succès repose d’abord sur le bouche-à-oreille, mais aussi sur la ferveur d’un public catholique et patriote, souvent lassé d’être caricaturé ou méprisé.

Le film, produit par SAJE, retrace l’histoire de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, depuis les apparitions du Christ à sainte Marguerite-Marie Alacoque jusqu’à son enracinement dans l’histoire de France, des tranchées de 14-18 à la basilique de Montmartre. Porté par une mise en scène soignée, alternant reconstitutions historiques et témoignages contemporains, Sacré-Cœur touche par sa simplicité et son message : rappeler à une France en perte de repères que l’amour du Christ reste une source de force, de paix et d’identité.

« Le monde meurt de ne pas se savoir aimé », dit la dernière phrase du film — comme un écho à la soif spirituelle d’un peuple à qui l’on refuse désormais jusqu’à l’affiche d’un film religieux dans les transports publics.

Quand la censure fait la promotion

Ironie du sort : c’est sans doute le refus de la SNCF et de la RATP d’afficher la campagne du film, au nom d’une prétendue « neutralité du service public », qui a déclenché sa notoriété.

Cette décision, perçue par beaucoup comme une forme d’anticléricalisme d’État, a provoqué un effet boomerang : Sacré-Cœur s’est retrouvé défendu par des voix venues d’horizons très différents — de Christine Kelly à André Bercoff, de Pascal Praud à Charlotte d’Ornellas — et relayé par des médias comme CNewsEurope 1RTL ou Le Figaro.

Ainsi, ce que la censure voulait étouffer est devenu un symbole : celui d’une France silencieuse, croyante, qui se reconnaît enfin sur grand écran. D

Alors que la plupart des productions françaises s’enlisent dans des récits moralisateurs et subventionnés, Sacré-Cœur rappelle qu’un autre cinéma existe : celui de la foi, de la beauté et du courage spirituel. Sans grands moyens, sans vedettes médiatiques, il réunit des milliers de spectateurs autour d’un héritage commun — celui d’une France façonnée par deux millénaires de christianisme.

Les critiques du public, unanimes, parlent d’un film « magnifique », « bouleversant », « nécessaire ». Sur AlloCiné, la note moyenne dépasse 4,4 sur 5, un score que bien des blockbusters subventionnés lui envient.

La revanche de la France des oubliés

Le succès de Sacré-Cœur ne relève pas seulement du religieux ; il est un symptôme culturel et politique. Dans un pays où la religion catholique est reléguée à la marge, où la culture populaire chrétienne est moquée par les institutions et invisibilisée par les grands médias, la réussite du film dit tout du décalage entre le pays profond et ceux qui prétendent le représenter.

Là où les élites voient « prosélytisme », le peuple voit beauté, mémoire et fidélité à ses racines.
Les prochains jours diront jusqu’où ira cette vague, mais une chose est sûre : le Cœur de Jésus bat encore dans les coeurs des peuples de l’hexagone, bien plus fort que ne le croient ceux qui l’ont rayé de leurs écrans. Face à une société qui idolâtre le vide, ce film rappelle que la foi n’est pas morte, qu’elle bouge, qu’elle vit, qu’elle émeut.

Et s’il fallait un signe de ce réveil, il est là : dans ces salles pleines, dans ces visages émus, dans ces applaudissements qui montent non pas pour une star, mais pour un symbole.

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

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8 réponses à “« Sacré-Cœur » : Ignoré par la caste médiatico-parisienne dominante, le film est largement plébiscité par le public”

  1. M. The dit :

     » Les «  »élites » » voient « prosélytisme » » dans la Foi chrétienne de la France !!! Curieux, ils se voilent la face devant l’islamisme qu’ils laissent grandir dans notre pays ! A qui ont-ils donné leurs âmes ????

  2. Nicole ALLARD-CLEOPHAS dit :

    Je n’arrive pas à partager sur FB, pourquoi ?

  3. NEVEU Raymond dit :

    Le fond de la terre de France reste chrétien, très probablement au delà celtique et dans un autre domaine…monarchiste.

  4. Jotglars 66 dit :

    C’est sûr que ce film qui élève la conscience, qui glorifie la beauté céleste n’a pas sa place dans les cours gauchistes des critiques parisiens s’extasiant devant des murs de banlieue tagués et des racailles désoeuvrés Wesh wesh….Quant aux pubs SNCF ou RATP, tout le monde s’en fout !

  5. Gis'75 dit :

    Bonjour,
    Je recommande vivement ce film même aux non croyants. Il transporte, boulverse, pose question.
    Bravo pour votre article.

  6. Jean dit :

    Qu’est-ce qui faut pas lire comme conneries. Ce film fait moins d’entrées que Sirat par exemple, qui en est à sa 3ème semaine et qui n’a pas non plus été marketé.
    D’un autre coté vous dites qu’il n’a pas eu de publicité et de l’autre vous dites que des medias de droites en font la promo, ça n’a aucun soucis. Par ailleurs en temps que Chretien de souche, ça m’ennuie toujours que ce soit la droite qui fait de la récupération alors que le parcours de Jésus est plutot celui de quelqu’un de gauche.

  7. michel dit :

    Normal que sirat fasse plus d’entrées puisqu’il est projeté dans toute la France dans plus de salles et, qu’n plus il y a 5 séances par jour

  8. Elizabeth Belisle dit :

    Ma prière de toutes les jours…
    Que le Sacré Coeur de Jésus soit
    Louer,adorer et glorifier à travers le monde pour des siècles et des siècles..
    Amen

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